Breakpoint (Nintendo Switch) – Le test

Notre cher Breakpoint, brillant de mille feux est le premier jeu du studio aesthesia et développé par Quantum Astrophysicist Guild.

Breakpoint est un “Shoot’em up” à scrolling multidirectionnel où le(s) canon-laser sont remplacés par un panel plutôt restreint d’armes de corps-à-corps, ce qui fait de lui peut-être, le seul Slash them up ? En tout cas, les fans des Beat’em up 2D seront servis… Peut-être pas rassasiés en revanche.

Nous débutons dans notre petit vaisseau par une intro jouable pour prendre connaissance des commandes de jeu et… On nous jette dans la fosse aux lions et on tente de survivre le plus longtemps possible ! Cette entrée en action nous résume bien le jeu qui possède un gameplay simple, très énervé avec une prise en main plutôt facile et qui consiste à trancher ; écraser ; planter … une armée d’ennemis afin d’accumuler le plus de points possible. Points qui nous servent aussi à charger nos différentes armes qui drop aléatoirement. Cette charge, appelée “cassomètre”, se consomme à chaque coup donné qui une fois totalement utilisée, casse l’arme, d’où son titre (Breakpoint = Point de rupture) et provoque une explosion qui élimine les ennemis à proximité dans un effet de ralenti assez stylé. Si nous chargeons au max l’arme avant de la casser, notre arme prend des proportions titanesques et annihile tous ennemis se trouvant sur notre chemin.

CONNAÎTRE TON ENNEMI TU DEVRAS

Dans Breakpoint, il y a énormément d’ennemis, pour notre plus grand bonheur de gros slasher et parfois pour le plus grand malheur de notre cerveau qui tente coûte que coûte de fuir. Car s’il y a beaucoup d’ennemis en nombre, en genre, pas tant que ça, mais leurs patterns propres à chacun, comme la “gardienne” qui protège les ennemis dans un rayon, les “tireurs d’élite” qui peuvent esquiver nos attaques ou le “dard d’élite” qui ne vous lâche pas, nous mettent déjà en grande difficulté.

THE DEAD ZONE

Ce jeu ne comporte qu’une seule zone de combat, mis à part les points gagnés et les ennemis qui arrivent de façon exponentiel, rien ne nous indique que l’on progresse dans le jeu, un changement de zone ou même un boss serait vraiment la bienvenue.

Et qui dit une zone, dit une seule musique, ce qui n’est pas dérangeant tant on est occupé à survivre.

FANS DES ANNÉES 80’S

Pour le Design, c’est beau, c’est dans un style « synth waves » comme pour nous rappeler les débuts des gros succès arcades shoot’em up et avec ce qui y va de pair, les couleurs !

Si le joueur d’aujourd’hui veut découvrir ce qu’un jeu d’arcade shoot’em up pouvait offrir, c’est plus qu’une bonne alternative. Quant à l’invétéré, il pourrait peut-être tiquer sur le manque de niveaux ou de boss malgré l’exigence de cette pépite.