GEM CRASH (Nintendo Switch) – Le test

Conçut par Double Drive, un studio qui a l’habitude d’opérer sur mobile, Gem Crash est un jeu d’action, casse-tête, sorti le 7 janvier de cette année sur Nintendo Switch. Voici notre test.

Avant de se lancer directement dans le jeu, allons faire un tour du côté des options. Il est possible de régler le volume du son, choisir la langue entre chinois et anglais. Les crédits du jeu sont aussi disponibles ainsi qu’un tutoriel succinct.

Le concept de Gem Crash n’est pas très compliqué, même si au premier abord ce n’est pas l’impression qu’il peut donner. Le terrain de jeu est circulaire, composé d’un ou plusieurs anneaux remplis de pierres précieuses et ayant en son centre, une gemme plus grosse que les autres appelée joyau prismatique. A l’intérieur des cercles, une (ou plusieurs) balle rebondissante qui ramasse les plus petites pierres pour vous rapporter de la monnaie mais qui affaiblit également les plus grosses, pour marquer des points. Le but étant de faire rebondir la balle sur un max de gemmes pour réaliser un high score dans un temps impartit, en faisant tourner vers la droite ou la gauche l’anneau le plus à l’extérieur.

Jusque-là c’est très classique pour un puzzle gamme, mais ce n’est pas tout. Chaque fois que vous percutez le fameux joyau prismatique, vous remplissez une jauge et lorsqu’elle est chargée à son max, se déclenche alors le mode fever où le décor s’épure pour ne laisser que l’anneau extérieur et où vos balles sont plus rapides, vous permettant ainsi de ramasser un max de pierres. Enfin, dans le mode fever, un nouveau joyau est placé au centre et il faudra le percuter assez de fois pour faire tomber sa barre d’énergie pour espérer remporter des points bonus. Le mode fever s’arrête lorsque la jauge du même nom retombe à zéro et vous retournez donc en mode normal avec reprise du chrono, tel que vous l’aviez laissé. Lors d’une partie, chaque fois que vous irez en mode fever et que vous remporterez un bonus, le suivant vous rapportera encore plus de points.  A la fin d’une partie, lorsque le temps est écoulé, votre score et votre argent sont comptabilisés ainsi que vos points d’expérience vous permettant d’augmenter votre niveau. Au départ vous n’avez accès qu’a un puzzle sur les cinq jouables et les quatre autres deviendront accessibles lorsque vous aurez atteint le niveau nécessaire.  Avant de recommencer à jouer, vous aurez la possibilité d’acheter des bonus qui vous serviront pour la partie suivante. Ils sont au nombre de huit et se débloquent petit à petit, le temps que vous atteigniez le niveau requis. Vous aurez donc la possibilité de démarrer directement avec deux balles rebondissantes, avec du temps en plus, un multiplicateur de score, une augmentation de la jauge fever et d’autres surprises que nous vous laisserons découvrir.

Les bonus ne sont pas le seul moyen de dépenser votre argent. Vous pouvez customiser vos balles et cela se passe selon deux aspects. Tout d’abord, il est possible d’augmenter les capacités de vos balles en augmentant leurs vitesses, leur force de pénétration. Ensuite, vous pourrez également augmenter votre skill en achetant par exemple un effet d’explosion qui s’activera lorsque vous percuterez des obstacles avec vos balles. En bref, plus vous jouerez, plus vos niveaux monteront, plus vous aurez de bonus et artifices pour tenter de battre vos high scores. Il est également possible de consulter vos statistiques mais pas de les comparer aux joueurs du reste de la planète car Gem Crash ne prend pas du tout en compte le online. Si le jeu est assez propre graphiquement en mode nomade, ce n’est pas le cas en docké. C’est assez grossier même. On voit bien que le jeu à été pensé pour mobile, c’est dommage. Pour la musique, Gem Crash à une certaine particularité lié au choix des développeurs. Nous pouvons même dire clairement que c’est carrément schizophrène de ce coté là. Les menus sont accompagnés d’un musique techno assez rythmé tandis que les phase de jeu sont sous heavy metal. Le seul point commun étant la vitesse des BPM. Le tout restant toujours commercial, dans un style comme dans un autre.

Côté difficulté, sans mauvais jeu de mot, le jeu ne casse pas des briques ! Il ne sera pas compliqué ni très long de débloquer les cinq puzzles et, à moins d’aimer se surpasser sans cesse, battre ses propres records va bien un temps mais au final c’est super répétitif.