Je vais être franc, si je pense avoir une culture vidéoludique correcte, je suis loin d’être au point sur les jeux tournant autour de notre plombier moustachu préféré, y compris parmi ses jeux les plus classiques, du moins sur console portable. C’est donc par l’intermédiaire d’un ami que j’entendis parler la première fois et de manière finalement, assez récente : de Wario Land, ses jeux ayant pour figure de proue l’anti-héro éponyme de Mario dont les aventures commencèrent sur Game Boy. Le rapport ici est assez simple et vous le connaissez peut-être, si Wario Land 1 est bien le premier opus de la saga des Wario Land, il est aussi le troisième opus de la sage des Mario Land. Vous savez, cette série de jeu où apparait SarasaLand et sa princesse : Daisy. Il était donc de bon ton que de commencer par cet opus en premier lieu et d’en profiter pour proposer un petit test, avec un regard plutôt récent, mais en lui faisant grâce du contexte tout de même.
Sorti en 1989 au Japon puis en 1990 en Europe, le jeu se veut accompagné de la console sur laquelle il sort : la GameBoy (ou le, on s’en fou, non ?), de fait, on pourra lui excuser de ne pas être au niveau graphique de jeux sorti plus tardivement comme The Legend of Zelda : Link’s Awakening, trois ans plus tard ou encore Pokémon bleu et rouge, six ans après. Il fut donc pour moi de bon ton que de faire un tour sur un site de vente en ligne pour obtenir le jeu : même si je vous avouerai aussi ne pas avoir de GameBoy, mais juste une GameBoy Advance équipée – ou cannibalisée selon certains – d’un écran lcd rétro éclairé. De fait, il serait compliqué de juger trop en profondeur le rendu visuel : un petit tour par l’émulation m’aura permis d’appréhender graphiquement le titre de manière plus proche des conditions d’époque, néanmoins un petit avis rapide me semble nécessaire.
Clairement, c’est simple, très simple, voire un peu moche même pour l’époque : mais il s’agit d’un des premiers jeu d’une console portable qui ne brilla pas tant par ses performances, mais, plus par son autonomie, ses licences ainsi que son tarif très abordable et puis, honnêtement, ça fait le café ! On reconnait bien Mario, du premier coup d’oeil, on reconnait aussi ce que l’on veut nous montrer que ce soit les décors typés égyptiens, les têtes façon Île de Pâques, les soucoupes volantes… Oui oui, les soucoupes volantes.
Le jeu commence donc, avec pour seul choix le menu start, immédiatement au niveau 1. Pas de map pour choisir les niveaux donc et il vous sera demandé de parcourir 12 niveaux avec chacun leur environnement graphique et audio. Si tout est toujours cohérent, pour exemple, les environnements proto égyptien (même si Nintendo y a donné un nom maison à cette région) à sa musique adéquate au style de l’Égypte antique que l’on connait tous et qui change à chaque type d’environnement, tous les trois niveaux. Les sons qui accompagnent cet environnement musical, le sound deisgn, est lui aussi assez cohérent même si aujourd’hui on peut trouver le son un peu agressif, il n’est jamais dans une cacophonie et reste très agréable tout du long. Même lorsque l’on à l’étoile, une musique se déclenche mais, nécessairement, coupe celle du niveau durant le temps imparti. C’est donc très propre et pas du tout répétitif.
Concernant le GamePlay, nos habitudes sont de suite mises à rudes épreuves, si Mario marche, il ne court pas, bien-sur il saute toujours et peut aussi s’accroupir et sauter accroupi, beaucoup de détails sont néanmoins plus que sensiblement différents. En premier exemple, il me vient les carapaces des Koopa, encore que le monochrome de la GameBoy puisse laisser le doute sur le fait qu’ils soient une autre espèce, pourquoi on pourrait se poser la question ? C’est simple, sur ces tortues mignonnes, pas de carapaces à utiliser une fois qu’on leur a sauter dessus, mais une explosion après un court instant ! Le Koopa se fait exploser ! Ou alors il s’agit d’une hybridation avec des Bob-ombs, allez savoir ! En tous cas, c’est assez perturbant bien qu’on s’y fasse rapidement. Il ne s’agit par ailleurs que de ça, on pourrait aussi citer la fleur de feu qui ici nous permet d’envoyer des balles plus proches de celles en plastique que l’on obtient dans les distributeurs en sortie de caisses dans les grands centres commerciaux pour 1 ou 2€, qu’à des boules de feu, en effet. Celles-ci ricochent sur le moindre obstacle, si tant est que cet obstacle ne soit pas un ennemi. De plus, vous ne pourrez en envoyer qu’une jusqu’à ce que la dite ‘boule’ ait disparue de l’écran, ce qui parfois peut être contraignant mais implique aussi de mieux viser (et de là à se dire qu’il s’agit des boules de feu verte de Luigi, allant sauver sa Daisy chérie, il n’y a aussi qu’un pas !). Enfin, on peut passer sur le fait que s’il y a bien des champis qui font grandir et permettent de subir un dégât, la fleur ne permettra pas de subir un second dégât de plus, une touche et vous redevenez le petit Mario chétif qui aurait bien besoin d’un Yoshi pour assurer sa protection ! Il est probable que pour les champis vert, se soient les limitations colorimétriques de la machine qui aient pousser à le transformer en cœur, il sera donc la seconde option pour gagner des vies, avec la traditionnelle récolte de pièce au cours du niveau, dans ses petits évents cachés dans des tuyaux ou encore dans quelques cases multi pièces et autres cases invisibles.
On ne peut pas se plaindre, le gros des mécaniques du monde de Mario sont ici conservés et une fois le pli pris après un ou deux niveaux de parcourus, ou plusieurs fois le premier level selon chacun, on ne peut que constater que le jeu répond bien et que ses mécaniques ne sont jamais limitants si tant est qu’on utilise bien chacun des éléments de gameplay. Armé d’un peu plus de savoir faire, l’on peut donc avancer dans Sarasaland et ses différents biotopes : plaines, montagnes, déserts, ruines antiques, Chine, .. Ouai, la Chine ! Avec des karatékas bien badass en ennemis d’ailleurs. Première apparition d’un peuple complet d’humains dans un monde Mario ?
En tous les cas, les niveaux se parcourent à la manière d’un Mario classique, avec ses plateformes mais, parfois, le gameplay se voit partiellement changé en vous proposant des phases de Shoot’em up like, dans ses phases, Mario pique le rôle qui incombera plus tard celui de Bowser JR en conduisant des machines technologiques, un sous marin ainsi qu’un avion monoplace, pour être plus précis, les commandes sont alors sensiblement réduites. On vas en haut, en bas, en avant ou en arrière (encore que la caméra avance) et il faut tirer sur les ennemis en mâchant le bouton de tir, certains vous tireront dessus eux aussi alors que d’autres vous fonceront dessus : comme certains poissons nageant en banc et pouvant revenir en arrière si vous ne les avez pas tous vaincu. Certains éléments de décor seront aussi à détruire avant que la caméra ne vous bloque pour pouvoir aller toujours plus avant, bref, un vrai petit vent de fraîcheur dans un Mario et qui plus est, sur la première GameBoy ! On ne peut qu’être admiratif d’un jeu si simple et pourtant si plaisant et jamais redondant à parcourir.
Le jeu n’est néanmoins pas parfait pour autant, même si on lui pardonne ses qualités graphiques moyennes : on ne peut cependant que difficilement lui pardonner son absence de sauvegarde, bien que vous aurez un check point sur chacun des différents niveaux du jeu, éteindre la console équivaudra à tout perdre de votre avancement : fort heureusement la console consomme très peu de piles et le titre une fois mémorisé, peut être très rapide à parcourir. Mais là, il faudra l’avoir arpenté durant suffisamment de temps pour cela, si au final il lui permet d’acquérir une bonne durée de vie, d’aucun pourrait dire aujourd’hui que c’est assez artificiel.
S’il devait y avoir un second point à nommer comme négatif, ce serait sur le boss fight final, qu’il faudra impérativement vaincre à l’inverse des précédents boss – et ceci s’explique de part le lore – : Tatanga. Le grand vilain, ne nous indique que via une frame sonore bien trop longue et subtile quand on le touche, de fait si vous le touchez par exemple de trois tirs de suite, vous n’aurez qu’une fois le son, impossible donc de comprendre dès le premier affrontement qu’il s’agit bien de « ça » qui vous indique que vous le touchez, une imagerie ou un son plus court auraient été grandement préférable à n’en pas douter !
oh my god, un test d’un jeu GB.
Un de mes préférés sur la console, et sans doute l’un des meilleurs
Ha-Ha oui ca arrive encore des tests sur du Retro, d’ailleurs si tu as des envies particulières (en test dans cette catégorie) tu peux toujours les suggérer sur le discord de NT ;p
mon préféré sur GB, ça a été Mystic Quest
mais des jeux tels que Gargoyle’s Quest ou Metroid 2, peuvent être intéressant. Et bien sur Mario Land 2 :p
mon com efface ?? bizarre. bref , ce jeu merite bien plus que 7 sur 10
C’est étonnant, n’hésite pas à le renvoyer ‘o’ Parfois le systeme bug un peu mais jamais eu de com supprimés perso.
pas de soucis ..surement un bug de mon ordi prehistorique ….mais oui, ce jeu est un classique , et meme avec ses petits defauts il vaut largement un bon 8
Une note ca peux vite tourner et c’est toujours subjectif même si j’essaye d’être au plus impartial possible, c’est d’autant plus dur sur d’anciens jeux ^^ Je ne doute pas qu’il puisse valloir 8, sans même parler d’effet nostalgie, pour moi c’est un 7 (je pourrais t’expliquer la méthodologie employée sans soucis, c’est un peu froid, mais permet de garder une certaine cohérence entre mes notations ^^)
Apres, le fait qu’il n’y ai pas de sauvegarde, a l’époque, c’était courant.
les jeux mario sur NES n’en avaient pas non plus.
Du coup, c’est pour cela également que le jeu est un peu court (et également a la capacité de la machine)
Sur NES, il avaient mis en place des systèmes de warp, pour esquiver les niveaux qu’on connaissait par coeur.
exact ..sur ce, d autres tests retro, et surtout gameboy, ce serait avec plaisir ! genre gargoyle quest , ff legend, etc..
Un must to do !!!