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Murderous Muses (Nintendo Switch) – Le test

martien par martien
11 octobre 2023
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 6 mins
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Murderous Muses (Nintendo Switch) – Le test
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La technique du FMV existe depuis le début des années 80 dans les jeux vidéo, on peut considérer que Dragon’s Lair est le premier représentant du genre qui a laissé une trace dans l’histoire du jeu vidéo en 1983. Par la suite, les tentatives ont été plus ou moins fructueuses, avec quand même beaucoup de jeux qui sont entrés dans le panthéon des nanars vidéoludiques. On peut citer Night Trap par exemple. Depuis quelques années, le genre du FMV connaît un petit revival avec certains succès comme Her Story ou Telling Lies. Aujourd’hui, c’est Murderous Muses qui arrive sur Switch, le jeu en vaut-il la vidéo ?

Art d’un jour, art toujours

Murderous Muses est un jeu d’énigmes en FMV qui se joue dans un musée en vue subjective. Notre personnage est le gardien de nuit d’un musée un peu spécial où il va devoir enquêter sur un crime en s’aidant des tableaux qui l’entourent. Tableaux qui ont la particularité de prendre vie et de faire défiler une petite vidéo quand vient la nuit. C’est un double huis-clos puisque tout se joue dans l’enceinte d’un musée, le musée Argenta, qui est lui-même sur une île, l’île de Mirlhaven où tout le monde connaît tout le monde et où les secrets des uns et des autres sont connus de tous.

Le jeu est très bavard, et il faut noter qu’il est uniquement en anglais donc il faut une assez bonne connaissance de la langue pour profiter du titre. Les sous-titres en français sont bien présents, mais c’est toujours moins facile et ça casse un peu le rythme. Le joueur va se balader dans les différentes salles du musée car chaque jour il a des caisses à ouvrir dans lesquelles se trouvent des tableaux qu’il va lui falloir accrocher au bon endroit dans le musée. C’est assez facile au début, une peinture de phare, un emplacement vide avec une plaque indiquant “phare” et le tour est joué. Cela débloque un bouton à côté du tableau qui nous raconte une petite histoire sur le lieu du tableau.

La journée dans le musée se passe assez vite, mais quand la nuit arrive, l’ambiance change. D’abord, notre chef Sasha nous laisse des consignes écrites sur des feuilles volantes ou par messages vidéo et surtout, l’agencement du musée change et les tableaux se mettent à parler. Murderous Muses n’ayant pas de didacticiel, les consignes de jeu sont distillées au compte-goutte, et on agit beaucoup à tâtons au début.

Après avoir résolu quelques petites énigmes, le joueur va se retrouver face à des tableaux représentant des personnages qui sont autant de suspects dans le meurtre de Mordechai Grey, le peintre à qui le musée est dédié. Lorsqu’on accroche un tableau sur un emplacement vide sous lequel une plaque indique un mot comme “Passion” ou “Family ” ou “Murder” parmi une douzaine de mots et donc d’emplacements différents, une vidéo de quelques dizaines de secondes se lance et nous éclaire sur une petite partie du mystère. Il faut placer les tableaux des six suspects dans le bon ordre pour débloquer l’accès à une vidéo d’interrogatoire de police qui nous permettra de découvrir des indices sur les coupables potentiels du meurtre de l’artiste.

C’est de l’art ou du cochon ?

Toute l’histoire se déroule sur trois jours et trois nuits, et à la fin il faudra désigner un coupable. L’intérêt de Murderous Muses est que le jeu est généré de façon procédurale, donc recommencer une partie apportera forcément son lot de surprises par rapport à la partie précédente tout en étant forcément plus facile ou du moins plus rapide puisque les mécanismes de jeu seront acquis.

L’atmosphère bizarre de Murderous Muses est très bien rendue par le fait que le jeu est tout en trois dimensions, le joueur se promène seul au milieu des tableaux et des œuvres d’art, le tout est plutôt joli, les peintures ont un style très particulier, et le tout rend très bien, on se sent comme dans une visite virtuelle de galerie d’art. De plus, les passages de nuit quand le musée change de forme rendent l’ambiance encore plus étrange. Les vidéos des différents protagonistes sont toutes bien réalisées avec de bons acteurs.

Sur le plan sonore, le jeu est plutôt sobre, une musique douce accompagne notre personnage dans ses déambulations, et se coupe quand une vidéo se lance. L’enquête va demander pas mal de temps pour placer les tableaux aux bons endroits et écouter les vidéos correspondantes. Une petite subtilité vient s’ajouter au gameplay puisqu’on ne peut utiliser un même tableau qu’un nombre limité de fois. Chaque jour et chaque nuit qui passe apporte son lot de surprises et de nouveautés et une fois terminé, Murderous Muses nécessite d’être refait une seconde fois pour profiter pleinement de tout ce qu’il a à offrir, ce qui est un gage de qualité d’écriture et de narration assez rare pour être souligné.

Conclusion

7 /10

Parce que Murderous Muses apporte une expérience particulière dans le monde du jeu vidéo, il mérite le détour. Ce jeu réhabilite le FMV en en faisant un élément de gameplay comme un autre, mais pas l’élément central. Le côté procédural du jeu apporte une bonne rejouabilité et permet aux amateurs d’enquêtes d'approfondir leur connaissance du peintre de son île. Le seul petit bémol de Murderous Muses est qu’il n’est disponible qu’en anglais.

LES PLUS

  • Une FMV plutôt convaincante
  • Une atmosphère étrange
  • La génération procédurale
  • Une nécessaire rejouabilité

LES MOINS

  • Uniquement en anglais
  • Des énigmes annexes trop faciles

Détail de la note

  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Originalité 0
  • Fun 0
  • Durée de vie 0
  • Difficulté 0
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martien

martien

Fan de Big N depuis la Gameboy, j'ai débuté les JV sur Atari ST. Bref, je suis un vieux joueur, mais j'aime les nouveautés autant que les jeux rétros (sauf le mauvais pixel-art)

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Note finale

7
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Originalité 0
  • Fun 0
  • Durée de vie 0
  • Difficulté 0

LES PLUS

  • Une FMV plutôt convaincante
  • Une atmosphère étrange
  • La génération procédurale
  • Une nécessaire rejouabilité

LES MOINS

  • Uniquement en anglais
  • Des énigmes annexes trop faciles

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