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Spellcaster University (Nintendo Switch) – Le test

LarryL par LarryL
1 mai 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 13 mins
0
Spellcaster University (Nintendo Switch) – Le test
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Spellcaster University est un étonnant mélange de jeu de gestion et de jeu de cartes dans l’univers de la magie. Développé par les Drômois de Sneaky Yak Studio, il nous faisait de l’œil depuis 2021, date de sa sortie sur PC. Il a fallu quatre ans pour que l’éditeur Red Art Games décide de le porter sur toutes les consoles, dont notre chère Nintendo Switch. Que nous donne Spellcaster University, qui débarque sur notre eShop à vingt euros et en physique à trente-cinq le 2 mai 2025 ?

Spellcaster University Nintendo Switch

Un mélange des genres sympathique

Spellcaster University est un jeu de gestion et de cartes. Nous vivons dans un monde où les créatures magiques, surnaturelles et humaines s’allient tous les 274 ans pour lutter contre le Mal. Cependant, à cause d’une erreur de calcul, le Mal arrive deux années plus tôt et c’est le drame !

Le monde est alors en proie au chaos et nous sommes chargés, en tant qu’un des derniers possesseurs du savoir, de gérer une université de magie.

Le gameplay est un peu dur à prendre en main, le tutoriel donne énormément d’informations et nous sommes rapidement perdus. Il faudra bien dix à vingt minutes pour prendre ses marques.

Nous allons construire et gérer une université en prenant en compte plusieurs paramètres. Déjà, il y a cinq spécialités de magie qu’il faudra réussir à doser en fonction de nos quêtes. Aurez-vous besoin de la magie de l’ombre, de l’alchimie, de la nature, de la lumière ou bien des arcanes ?

Chaque spécialité de magie a elle aussi ses spécialités : niveau nature, nos étudiants peuvent apprendre l’herborisme (sic), la magie des bêtes ou encore le druidisme alors qu’en magie de l’ombre ils connaîtront par exemple l’art de l’assassinat ou du démonisme.

Ensuite il faudra gérer les besoins de nos professeurs et de nos élèves en construisant les bâtiments adaptés. Un réfectoire permettra de calmer la faim de nos apprenants. Un dortoir comme une salle des professeurs offrent un repos bien mérité après une journée d’étude. Et un psychologue permet de récupérer un peu de santé mentale (il y a d’autres paramètres à gérer comme l’ennui et la santé).

Si nous n’arrivons pas à combler nos résidents, ces derniers quitteront le campus pour se ressourcer ailleurs ce qui, à terme, nous fera perdre un temps précieux pour l’apprentissage.

Il y a des bâtiments à placer mais aussi des objets à rajouter dans chaque pièce. Ces derniers auront des effets divers comme un œil qui observe les élèves et les motive à travailler plus ou encore des animaux qui amélioreront l’apprentissage.

Addictif, très addictif

Spellcaster UniversityNous devrons aussi améliorer nos relations avec les habitants alentours. L’amitié (ou l’inimitié) avec les autres donneront des bonus / malus importants à notre université. Le roi nous permet par exemple de gagner de l’argent à chaque nouvel étudiant, alors qu’une mauvaise relation avec nous force à avoir des étudiants plus pauvres.

Nos élèves comme nos professeurs ont aussi des caractéristiques propres avec des qualités et des défauts. Un « petit dormeur », comme son nom l’indique, dormira moins alors qu’un prétentieux renforcera l’ennui des personnages qu’il côtoie.

Les professeurs, eux, pourront être syndiqués ou non (les syndiqués coûtent plus chers) et auront un niveau de pédagogie plus ou moins grand.

Chaque élève reste plus ou moins longtemps dans l’université et reçoit un emploi à la fin de leur cursus en fonction de leur niveau d’étude. Les affectations de nos poulains nous donnent plus ou moins de prestige (il est possible d’en perdre) ainsi que des bonus.

Un étudiant qui termine aventurier ne rapporte par exemple pas de prestige mais nous fait gagner instantanément 200 pièces. Celui qui devient marchand de sable améliorera l’efficacité des dortoirs.

Il y a encore quelques subtilités à la partie gestion que nous vous laissons découvrir, comme l’exploration des donjons, les évènements aléatoires, les maisons, les potions ou encore l’amélioration des bâtiments.

Écrit comme ça, Spellcaster University ressemble à tous les autres jeux de gestion du genre, à commencer par Two Point Campus. Le mode campagne permet d’enchaîner des niveaux en temps limité jusqu’à la conclusion du récit alors que le mode libre permet de faire son université sans limite de temps.

Cependant, et c’est ce qui fait le sel du jeu, la partie gestion est astucieusement mélangée à un jeu de cartes. Il y a six decks à acheter avec du mana (sauf le dernier). Globalement, nous gagnons du mana lorsqu’un étudiant suit un cours. Pour schématiser très rapidement : un élève qui suit un cours d’alchimie nous permet de gagner du mana d’alchimie.

Mais aussi très répétitif

Spellcaster UniversityLes cinq premiers decks sont reliés à chaque spécialité de magie : le deck de la magie de l’ombre permet par exemple d’avoir des objets qui effraient les étudiants pour un meilleur rendement tout en offrant des salles de cours dans cette spécialité. Le dernier deck s’achète avec de l’argent et concerne tous les objets « de base », comme les réfectoires ou les psychologues.

Quand nous achetons un deck, nous devons choisir une carte sur les trois proposées, ce qui nous amène à des choix drastiques : faut-il plutôt mettre cet objet qui réduit les bêtises des étudiants ou bien faut-il rajouter une salle de cours ?

Cet aléatoire sur les salles que nous pouvons construire pimente le jeu et le rend captivant. Il peut aussi bien nous frustrer avec des cartes peu avantageuses que nous pourrons combler.

Spellcaster University est un jeu réussi, au gameplay addictif et à la grande rejouabilité mais aussi très répétitif dans ce qu’il propose. Nous avons adoré ce mélange de jeu de gestion et de cartes et nous nous sommes amusés jusqu’au (presque) bout de l’expérience. Le gameplay est bien pensé et nous découvrons toujours plus de petites subtilités au fil de la campagne pour faire la meilleure université possible.

Des bugs pas trop gênants et un vraiment gênant sur la toute fin

Même si la prise en main est un peu abrupte au début et le tutoriel bavard, le jeu est très accessible et l’apprentissage par la pratique est vraiment agréable. Les niveaux sont à la fois assez longs pour créer une belle université mais aussi assez courts pour ne pas trop s’attacher à cette dernière.

Il est agréable de voir notre université prendre forme, avec les personnages qui se déplacent de lieu en lieu pour réaliser leurs activités.

Malgré ces qualités indéniables qui font que nous avons passé un très bon moment, Spellcaster University est un jeu aussi répétitif au contenu qui n’évolue pas au fil de la campagne. Une fois que le gameplay est posé, nous recommençons les mêmes parties en essayant de faire encore mieux que la précédente.

Bien qu’il y a ait de légères modifications (chaque nouvelle carte dans la campagne a un mini-mutateur), il est dommage d’avoir toutes les clés en main dès le début. Même si le jeu reste addictif et agréable, il n’y plus le plaisir de la découverte et certains pourront lâcher l’affaire avant la fin du mode campagne. Certains pourraient aussi être frustrés par le côté jeu de cartes qui laisse une grande part d’aléatoire dans la construction de son université.

Encore plus problématique, Spellcaster Academy possède des bugs identifiés depuis longtemps par les joueurs PC qui empêchent la résolution du mode campagne. Sur certaines cartes, les personnages se bloquent à l’entrée du bâtiment et sont alors incapables de bouger !

Si les personnages ne peuvent plus bouger, il n’y a plus de cours, s’il n’y a plus de cours, il n’y a plus aucune progression… Nous n’avons pas pu finir la dernière mission et nous n’avons pas pu voir la fin. Frustrant.

Ce bug n’est pas systématique mais il arrive régulièrement. En d’autres termes, vous avez une chance de ne pas avoir ce bug… À vous de voir si vous voulez malgré tout laisser une chance au jeu.

Notons aussi que même si le jeu est en français, la traduction (ou bien le texte original) en français n’est pas irréprochable. Ce n’est pas très choquant mais cela reste assez dommage, surtout pour un jeu français.

Le prix de vingt euros est raisonnable pour son contenu. Même s’il n’est pas aussi conséquent qu’un Two Points Campus (disponible lui à trente euros), il permet cinq à six heures de jeu pour terminer la campagne. Le jeu possède une bonne rejouabilité avec la possibilité de rajouter des mutateurs et plusieurs niveaux de difficulté.

Les graphismes sont mignons même s’ils ne sont pas exceptionnels. Ils font parfaitement le travail demandé en étant à la fois agréables et parfaitement lisibles, même quand il y a des dizaines et des dizaines d’étudiants qui se déplacent dans les couloirs. Nous n’avons d’ailleurs noté aucun ralentissement sur notre Nintendo Switch.

La bande-son est discrète et douce. Elle se fond dans le décor ce qui fait que nous oublions même son existence. Pour ce genre de jeux, c’est exactement ce que nous recherchons.

Nous vous joignons une vidéo de gameplay enregistrée par nos soins de plus d’une heure pour que vous vous fassiez votre propre avis.

Conclusion

7.3 /10

Spellcaster University est un astucieux mélange entre le jeu de gestion et le jeu de cartes. Bien qu’il soit mine de rien très répétitif et qu’il repose sur l’aléatoire, nous avons pris beaucoup de plaisir à parcourir ce titre. Notons malgré tout un bug visiblement déjà présent sur PC qui empêche dans certains cas la complétion du mode campagne. Frustrant.

LES PLUS

  • Un mélange astucieux entre jeu de gestion et jeu de cartes
  • Addictif
  • Une bonne rejouabilité
  • Voir son université prendre vie
  • L’aléatoire, aussi génial que frustrant
  • Se prend rapidement en main
  • Des graphismes sympathiques

LES MOINS

  • Des bugs récurrents qui bloquent les personnages et empêchent de terminer le jeu
  • Répétitif, un manque de contenu global
  • L’aléatoire peut frustrer

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Addictif 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Contenu / Prix 0
  • Bugs 0
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LarryL

Se fait des films et en fait parfois. Peut vous tenir la jambe pendant des heures sur Ingmar Bergman ou le cinéma japonais des années 50.

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7.3
Spellcaster University
Date de sortie : 02/05/2025
Amazon eShop

Note finale

7.3
  • Gameplay 0
  • Addictif 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Contenu / Prix 0
  • Bugs 0

LES PLUS

  • Un mélange astucieux entre jeu de gestion et jeu de cartes
  • Addictif
  • Une bonne rejouabilité
  • Voir son université prendre vie
  • L’aléatoire, aussi génial que frustrant
  • Se prend rapidement en main
  • Des graphismes sympathiques

LES MOINS

  • Des bugs récurrents qui bloquent les personnages et empêchent de terminer le jeu
  • Répétitif, un manque de contenu global
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