Qui ne s’est jamais réveillé le matin au doux son d’un Kamehameha ? Bon il y en a peut-être quelques-uns qui sont passés à côté de la déferlante Dragon Ball / Z / GT / Super…Mais pas d’inquiétude, il est toujours temps d’apprendre un Genkidama… !
CHA-LA HEAD-CHA-LA !
Dragon Ball c’est avant tout l’œuvre du Maître Akira Toriyama, un manga dont la publication débuta en 1984 pour le Japon et en 1993 en France. On y suit l’aventure de Son Goku, un jeune garçon avec une queue de singe et plutôt doué pour les arts martiaux qui va faire la rencontre d’une jeune fille nommée Bulma qui l’entraînera dans la quête des 7 boules de cristal (les Dragon Ball) permettant d’invoquer un dragon sacré qui réalise n’importe quel souhait (enfin avec certaines restrictions quand même). Cette quête sera le début d’une aventure qui durera plus de 10 ans et verra grandir Son Goku jusqu’à devenir lui-même papa et surtout affronter des ennemis toujours plus puissants. La série donnera lieu à une adaptation en série animée, Dragon Ball (période où Goku est petit) et Dragon Ball Z (période où Goku est adulte) dont vous avez très certainement dû voir un épisode au moins une fois au cours de votre vie. La série donnera également naissance à pas loin de 21 longs métrages et 3 suites (plus ou moins canoniques), Dragon Ball GT, Dragon Ball Super et la dernière en date, Dragon Ball Daima. Si vous êtes arrivés jusqu’à ces lignes vous devez très certainement connaître tout cela… et pour les autres, nous ne pouvons que vous recommander de foncer découvrir la série (en commençant par Dragon Ball) qui a inspiré de très nombreux « shonen » sortis par la suite.
Forcément, un tel succès a donné lieu à des adaptations vidéoludiques plutôt régulières, on peut citer dans les plus récents Dragon Ball Fighter Z ou Dragon Ball Xenoverse 2 (sorti il y a 10 ans, mais qui continue d’être mis à jour).
Ce Dragon Ball: Sparking! Zero que nous découvrons aujourd’hui est dans la continuité de la saga des Budokai Tenkaichi et notamment le Budokai Tenkaichi 3, considéré par beaucoup d’amateurs de la saga comme LE meilleur jeu de baston Dragon Ball sorti jusqu’alors. Ce nouvel opus voit le studio Spike (devenu Spike Chunsoft) revenir au développement et c’est plutôt une bonne chose. Le développeur ayant su marquer les joueurs à l’époque, nul doute qu’ils allaient mettre le meilleur d’eux-mêmes pour proposer un épisode encore au-dessus de Tenkaichi 3, avec la puissance des consoles d’aujourd’hui.
L’école de la tortue
Dragon Ball: Sparking! Zero est un jeu de baston se déroulant dans des arènes aux murs invisibles, permettant des déplacements en 3 dimensions. Les personnages peuvent également évoluer en volant dans le ciel.
De prime abord les commandes sont assez simples, avec un bouton unique pour les coups de poings/pieds, un bouton pour lancer des boules d’énergie, un pour bloquer, un autre pour recharger son énergie (avec l’aura qui tourne autour du personnage) et un autre qu’il faut maintenir appuyé en pressant un autre bouton pour lancer une attaque spéciale. Ici, pas de “quart demi-rotation arrière suivi de coup de poing fort et coup de pied fort” pour lancer une attaque, c’est la simplicité qui prime. Les boutons à presser pour déclencher une attaque spéciale sont d’ailleurs rappelés en bas à gauche de l’écran. Ainsi, un jeune joueur pourra assez rapidement prendre le jeu en main et profiter des magnifiques attaques spéciales sans avoir à mémoriser des enchainements trop compliqués. Mais à l’image d’un Budokai Tenkaichi 3 (auquel il est impossible de ne pas faire référence), le gameplay est beaucoup plus poussé qu’il n’y paraît et on se rend vite compte, en s’entraînant, que les possibilités de jeu sont plutôt nombreuses, malgré le peu de boutons utilisés. Outre les transformations et les fusions en plein combat dont on vous parlera plus bas, le titre offre tout une panoplie de contre et d’enchaînements qui une fois bien maitrisés donneront encore plus de sel aux affrontements et vous permettront de vous mesurer à l’IA dans un niveau plus élevé, mais également à des adversaires en ligne – une fois que ce mode sera ouvert.
Le jeu intègre également une nouvelle fonctionnalité, le mode « Sparking » qui donne son titre au jeu et qui permet à votre personnage de rentrer dans un mode « rage », où les enchaînements et les projections d’énergie peuvent se faire de façon quasi illimité (tant que la barre de Sparking ne descend pas à zéro). Un bon moyen de reprendre le dessus dans un combat qui semblait perdu, en enchaînant les combos contre votre adversaire et finir en déclenchant, dans les toutes dernières secondes du mode sparking, l’attaque ultime du personnage, quasiment impossible à esquiver !
Alors il est vrai qu’à l’écran, entre les vagues déferlantes et les explosions des bâtiments, il en ressort parfois un petit côté « fouillis », mais c’est aussi ce qui fait le charme de la série. Bien que le jeu soit en 3 dimensions, on n’a pas trop de difficulté à retrouver notre adversaire, verrouillé automatiquement dès que nous l’avons en visuel (ou que son aura a été détectée). En règle générale on peut soit foncer sur lui directement ou alors battre en retraite et tenter de se planquer un peu en prenant de la distance pour recharger notre énergie (et passer en mode Sparking) ; Bien évidemment, notre opposant peut en profiter pour faire de même et préparer son kamehameha ou un final flash de derrière les fagots. C’est là que l’on retrouve également l’esprit de l’animé, pour peu que chacun déclenche son attaque plus ou moins en même temps, pour provoquer un duel de vagues déferlantes où il faudra alors être celui qui presse le plus rapidement sur un bouton pour l’emporter… un vrai plaisir coupable, surtout quand on gagne !
Point de vue casting, le jeu annonce plus de 180 personnages, mais en réalité il y en a un peu plus d’une centaine de « différents ». Les 180 englobent bien évidemment les différentes transformations (Super Guerrier, Super Guerrier Niveau 2, Super Guerrier Niveau 3, Prémices de l’Ultra Instinct, etc). Vous l’aurez compris 1 personnage en vaut parfois 5. Néanmoins, les 107 réellement « différents » peuvent se transformer à loisir durant les affrontements et il faut avouer qu’il est vraiment très plaisant d’assister à la transformation en Super Guerrier du Super Guerrier divin pendant un combat et ça l’est d’autant plus quand on peut rajouter à cela le Kaioken sur la forme de Super Guerrier du Super Guerrier Divin (vous suivez toujours ?) et que le halo rouge se mêle au halo bleu dans un ballet de couleurs qui rappelle très très fortement la série animée !
D’ailleurs de ce point de vue, la fidélité est encore de mise et outre la possibilité de se métamorphoser pendant les combats (dans les formes Super, mais aussi gigantesque comme le Gorille géant), il est également possible de permettre aux personnages de fusionner (sous réserve qu’ils en soient capables). Par exemple, si vous avez une équipe avec Son Goten et Trunks vous pourrez les faire fusionner en Gotenks ! Le tout en profitant de la danse de la fusion qui va bien avec… Autant dire que tout est fait pour plaire aux amateurs. Ajoutez également à cela que les techniques principales de chacun des personnages sont respectées, mais surtout que les niveaux de pouvoirs le sont également. Il sera ainsi plutôt délicat pour Hercule (M. Satan) d’affronter un Broly en forme finale… Il en va de même pour les capacités comme le vol qui ne sera pas disponible pour tout le monde (à la place ils pourront sauter plus haut et planer dans les airs). Néanmoins, cela permettra de ramener certains combats à la surface de la terre (et d’en profiter pour détruire les décors).
Donnez-moi tous un peu d’énergie !
Dragon Ball: Sparking! Zero propose plusieurs modes de jeu ; le principal c’est le mode « épisode de combat » qui va reprendre l’histoire de Dragon Ball à partir de l’arrivée de Radditz sur terre, jusqu’à la fin du Tournoi du Pouvoir dans Dragon Ball Super. La particularité de celui-ci étant d’incarner un seul personnage à la fois (Son Goku, Vegeta, Son Gohan, Piccolo, Trunks du futur, Freezer, Son Goku Black et Jiren). Cette spécificité est un peu à double tranchant… d’un côté on se concentre sur un seul personnage, mais de l’autre il y a des ellipses dans l’histoire car les combats sont vécus par d’autres. Alors oui, il est possible de les suivre en lançant en parallèle les différents modes histoires, mais de notre côté on aurait préféré enchaîner l’histoire de façon chronologique en alternant entre les différents personnages. Toutefois, le plus dérangeant dans le mode histoire, c’est l’alternance entre le diaporama pour raconter les passages (très souvent) et les phases un peu plus animées qui permettent de choisir des routes alternatives à l’histoire canon. On peut par exemple décider d’affronter Radditz sans Piccolo et par la même d’enchaîner avec des combats différents par rapport à la chronologie normale. Cependant ce côté multi-chemins montre parfois ses limites, notamment quand il a lieu directement durant les combats et qu’il faut attendre que certaines lignes de dialogues soient dites avant d’achever un adversaire… Il nous est parfois arrivé d’être trop expéditif dans un combat et d’enchaîner sur une fin qui n’était pas la bonne. Il a alors fallu s’y reprendre à plusieurs fois avant de comprendre qu’en fait il fallait temporiser le combat pour progresser dans la bonne direction ; la faute aussi à des objectifs pas très clairs dans la présentation du chapitre. Mais dans l’ensemble ce mode histoire pourra déjà bien vous occuper, si en plus vous souhaitez collecter des Zénis (on vous en reparle plus bas) et découvrir les différentes alternatives à l’histoire imaginée par les développeurs. Mais si cela ne suffit pas, vous pourrez ensuite enchaîner avec le mode combat personnalisé.
Celui-ci est découpé en trois, le mode Combat Bonus qui permet de vivre certains combats plus ou moins scénarisés et pour certains sous la forme d’un “Et Si…”. Par exemple, Nappa qui va sur Namek pour affronter Doria, Zabon et… Freezer.
Ensuite, le mode combat personnalisé (qui donne son nom au mode) vous permettra de créer vos propres épisodes en choisissant le titre (à partir de phrases existantes), le lieu des affrontements, les conditions particulières (apparition d’un ennemi par exemple), les musiques et même l’illustration de début avec le titre (à l’image de ce qui est fait pour les épisodes de l’animé). Ce mode vous permet de créer vos propres épisodes, mais avec un peu de pratique (et en suivant le tuto ou en se basant sur des épisodes proposés), on peut faire des trucs assez cools comme reproduire les combats de certains OAVs (la revanche de Cooler et 100 000 Guerriers de métal à la suite). Ou bien imaginer des rencontres pseudo scénarisées entre deux personnages (par exemple Pan et Goku Ado face à Tortue Géniale).
Enfin le mode vidéothèque mondiale qui permet de télécharger et de jouer des épisodes imaginés par d’autres joueurs, mais aussi et surtout de proposer vos créations aux autres joueurs de par le monde ! Ce mode offre à terme une durée de vie quasi illimitée au jeu et donne par la même occasion plus d’intérêt à acheter des musiques ou des illustrations dans la boutique, grâce aux Zénis que vous gagnerez lors des combats ! Ces mêmes Zénis vous permettront également d’acheter des tenues pour personnaliser l’aspect de certains personnages, mais également d’en acheter des nouveaux (bien que certains soient également disponibles en terminant certains chapitres des modes histoires et combat bonus).
On retrouve bien évidemment l’inévitable mode combat en ligne ou hors ligne. On notera que lors de notre test, les différents modes en ligne n’étaient pas encore disponibles sur Nintendo Switch 2, nous nous sommes donc limités au combat hors ligne. Il est possible de jouer jusqu’à 6, avec des matchs en équipe en 3 contre 3… En revanche ce n’est pas trois joueurs en même temps, on peut passer la main à un autre joueur pendant un affrontement (ou si notre personnage perd toute sa vie), cependant chacun des joueurs peut jouer avec 1 Joy-Con 2. Comme on le disait plus haut, avec son roster de plus de 100 personnages il y a de quoi faire pour des affrontements plutôt drôles ou sérieux… ou les deux à la fois ! On regrette qu’une seule arène soit disponible pour les combats hors ligne (la salle de l’esprit et du temps – mais c’était déjà le cas sur les autres supports). Les championnats sont également de la partie et l’arène du championnat du monde des arts martiaux avec ses « ring out », est toujours aussi frustrante, mais encore une fois, il est dommage de ne pas pouvoir en profiter à deux joueurs en local.
Viennent ensuite les demandes de Zen’ô et les vignettes de Whis qui vous permettront également de gagner des titres, des tenues, des Zénis, mais aussi des Dragon Ball (parce que c’est quand même la base du titre). Vous pourrez ensuite profiter de la boutique ! L’endroit où dépenser vos Zénis que ce soit pour des personnages ou des objets cosmétiques et sonores destinés au mode combat personnalisé, des tenues, mais également des capsules ; un autre classique de la série. Les capsules peuvent être rattachées au personnage de votre choix et lui octroyer des compétences supplémentaires comme des bonus d’attaque ou de défense. Il y a de tout et pour tout monde, du moment que vous avez assez de Zénis.
Ensuite, vous pourrez également profiter d’une encyclopédie vous permettant d’admirer les modèles 3D des différents protagonistes sous toutes les coutures, ainsi que leurs courbes de puissance, le tout avec les commentaires de Chi-chi, Bulma et Videl. Ce sera également là que vous pourrez revisionner les plus beaux affrontements que vous aurez sauvegardé au préalable.
Pour finir, un menu spécifique vous permettra d’invoquer l’un des trois dragons sacrés (sous réserve d’avoir collecté les 7 Dragon Ball), à savoir Shenron, Porunga ou Super Shenron. Ces derniers pourront alors vous gratifier de bonus spécifiques comme des Zénis supplémentaires ou autres surprises… Néanmoins, collecter les 7 Dragon Ball ne sera pas forcément une tâche aisée (en tout cas au début).
Vous l’avez sans doute compris, le jeu a pas mal de choses à offrir pour vous donner envie de revenir dans l’Univers 7…
Thank you! On va vite revenir !
Et il faut dire que graphiquement, tout est fait pour nous donner envie d’y jouer. Que ce soit en portable ou en docké, les graphismes restent assez fins et les décors relativement bien détaillés. Mais c’est durant les affrontements que ressort toute la quintessence du titre… Nous avons vraiment l’impression d’assister à un épisode de la série animée ! Que ce soit dans le rendu des personnages, mais aussi des attaques et de la façon de les envoyer… Quel plaisir de voir les auras se déchaîner lorsque l’on recharge son énergie ou que l’on balance des attaques spéciales qui envahissent tout l’écran et détruisent au passage une bonne partie du décor. Ces derniers, au nombre de 12, reprennent les lieux connus de la série (Namek, la zone rocheuse, l’arène du Tournoi du Pouvoir,…) et proposent parfois des variantes à différents moments de la journée.
Mais le plus important à signaler dans tout ça, c’est que malgré les conditions, la taille des personnages à l’écran, les déferlante d’attaques spéciales et les morceaux de décors ou le sol qui explose sous la pression de notre énergie, à aucun moment la Nintendo Switch 2 n’a montré un signe de faiblesse ! Le jeu est resté parfaitement fluide en toute circonstance, que ce soit en portable comme en docké et il faut admettre que la surprise est plutôt agréable et prouve encore une fois que la Nintendo Switch 2 en a sous le capot. Le HDR donne un bon rendu aux couleurs et différents effets d’énergie, même si nous avons constaté par moment une image au rendu un peu plus « sombre », avec des effets d’ombres assez marqués et les cinématiques façon diaporamas qui affichent du crénelage.
Le seul vrai bémol dans tout ça, ce sont les musiques. Bien qu’assez entraînantes, elles ne sont pas reprises de la série (n’espérez pas entendre CHA-LA HEAD-CHA-LA ! ou le thème spécifique à l’Ultra Instinct). Dans le même ordre d’idée, nous n’aurions pas dit non à des voix en français, comme cela avait été fait pour le dernier jeu Naruto. Il faudra se contenter des voix japonaises et américaines – de notre côté nous avons opté pour le Japonais. C’est un peu dommage car cela aurait encore assis d’avantage cette sensation de jouer à un épisode de la série. Mais avec la générosité du contenu proposé, ce petit côté négatif finit par s’oublier un peu au fur et à mesure de nos combats.
Qui plus est, le jeu se veut très accessible et cette version Nintendo Switch 2 permet de retrouver les commandes avec la détection de mouvement, comme sur la Wii. Même si cela a un côté un peu gadget, il n’en demeure pas moins très fun d’affronter ses ami(e)s en mimant le mouvement du Kamehameha avec les joy-cons. Il est vrai que les actions plus classiques sont un peu moins intuitives (notamment pour les coups de base ou les coups chargés), mais pour ce mode de jeu c’est le côté délire qui prime. Les puristes pourront utiliser les commandes classiques, qui comme on l’a vu plus haut s’adaptent à tous les joueurs.
Beau, généreux et accessible, avec une pointe de nostalgie, ce nouvel épisode est clairement un incontournable de la Nintendo Switch 2.
DRAGON BALL: Sparking! ZERO est disponible au prix de 69,99 euros sur l’eShop de Nintendo.
Conclusion
Ce Dragon Ball: Sparking! Zero est bien le Budokai Tenkaichi 4 tant attendu ! Même s’il arrive 1 an après les autres sur la Nintendo Switch 2, le jeu n’a rien perdu de sa superbe. Il est vrai qu’on aurait espéré que les personnages du premier DLC payant soient inclus d’office dans cette version arrivée tardivement… Mais ne boudons pas notre plaisir, c’est un réel plaisir de pouvoir y jouer en mode portable, sans AUCUN ralentissement ! Pour peu que vous soyez un fan de la licence, le mode combat personnalisé vous offre une durée de vie quasi infinie… Vous l’avez compris, nous vous recommandons ce nouvel épisode sur Nintendo Switch 2 !
LES PLUS
- L’univers de la série parfaitement respecté
- Le mode combat personnalisé
- Le nombre de personnages jouables
- Graphiquement réussi et techniquement au top
- Aucun ralentissement
- Le mouvement des Joy-Con 2 pour lancer les attaques spéciales
- Plus technique qu’il n’y paraît
- Accessible à tous
- Le Tenkaichi 4 attendu par les fans
LES MOINS
- Les cinématiques du mode histoire en diaporama
- L’absence des musiques de la série
- La navigation dans les menus pas toujours évidente
- Une seule arène jouable en multi local !
- Mode multi en ligne pas encore disponible
- Les conditions de victoire floues pour terminer certains combats
- Les personnages de Dragon Ball (Arale, Pilaf, etc.) ne sont pas présents









