Fraîchement débarqué sur Nintendo Switch 2, Kirby Air Riders a déjà droit à un examen détaillé de la part de Digital Foundry. L’analyse technique met en lumière plusieurs points clés, allant de la résolution au comportement du framerate, en passant par les caractéristiques du moteur et les hypothèses initiales des joueurs.
D’abord, un point de clarification : malgré une théorie persistante parmi les fans, le jeu n’utilise visiblement pas de ray-tracing. Les éléments évoqués comme tels semblent plutôt venir d’un usage hors-ligne de technologies NVIDIA RTX pour générer des probes d’illumination globale. Celles-ci serviraient notamment à éclairer certains objets dynamiques. Le jeu tourne par ailleurs sur un nouveau moteur baptisé SOL-AVES, conçu pour supporter les atouts visuels de ce nouvel épisode.
Côté performance, Kirby Air Riders vise clairement les 60 images par seconde. En mode docké, la résolution oscille généralement entre 1080p et 1152p, tandis que le mode Top Ride monte parfois jusqu’à se rapprocher du 1440p. En portable, le résultat est plus fluctuant : on observe le plus souvent du 900p, mais certaines scènes très chargées peuvent descendre à 720p. À l’inverse, dans des situations plus légères, l’affichage peut grimper ponctuellement jusqu’à 1080p.
Tout n’est cependant pas parfaitement maîtrisé. L’implémentation HDR est jugée peu convaincante : l’image peut apparaître délavée, manquant de profondeur. De plus, le mode City Trial est le plus susceptible de provoquer des chutes de framerate. On y remarque aussi des animations simplifiées à distance, notamment pour les NPC. En multijoueur à quatre en écran partagé, les baisses deviennent encore plus évidentes : dans les moments les plus chargés, City Trial peut tomber dans une fourchette allant des 40 à 50 FPS.









