Ma vie avec les chevaux (Nintendo Switch) – Le test

Après le surprenant bon Whisper : Libre comme le vent sur Nintendo Switch, la console hybride accueille un nouveau jeu de poney avec « Ma vie avec les chevaux » qui n’est disponible que sur l’eShop de la console cette fois. Il semble que cela soit un bête portage de la version 3DS du jeu, mais on ne peut vous le confirmer, n’étant pas assez masos pour tester cette version 3D.

Dès les premières secondes, on sent qu’on va avoir affaire à un jeu bâclé. Une seule musique tourne en boucle, encore et encore… Cette musique d’ascenseur rend fou en moins de 3 minutes.  La fluidité est aussi mauvaise que l’animation et ce, dès les premiers pas. On se retrouve à faire des moonwalk et on galère à atteindre précisément des endroits précis quand on dirige le personnage qui gère le ranch.

Les épreuves sont assez sympathiques bien que pas assez variées. Souvent proches du ridicule, elles sont peu difficiles et là encore la maniabilité est aussi ridicule que la fluidité. De plus il faudra impérativement utiliser le gyroscope pour les phases de pilotage, une autre fausse bonne idée.

Car apparemment, on est dans un jeu de gestion type Alexandra Ledermann et on doit donc gérer tous les aspects de la vie du haras : prendre soin des bêtes, les entrainer à la compète etc. Apparemment, car rien n’est expliqué dans ce jeu. On découvre peu à peu comment faire ça ou ça. On a même mis plusieurs minutes avant de comprendre où était le cheval et, pourtant, on a bien cherché.

Même après plusieurs parties, on s’exclame « ah, c’est comme ça qu’on fait ça ! ». Un tuto, ça ne prend pas longtemps et c’est quand même la base. Il est inconcevable que ça ne soit pas présent dans un opus destiné aux enfants, et plus particulièrement aux jeunes cavalières fans d’équitation.

De plus, la maniabilité est assez épouvantable, on galère à faire chaque tâche pourtant essentielle à l’avancée du jeu. On se pose même certaines questions : il y a un but ? une histoire ? Encore aujourd’hui, tout cela est sans réponse. Pourtant, les nombreuses sessions longues de jeu ne manquent pas, toujours avec cette musique d’anthologie et les bruitages ridicules qui vont avec.

On est donc quand même très loin d’un opus convenable comme Whipser : Libre comme le vent disponible sur la console, et encore plus d’un Alexandra Ledermann. Et on n’en parle pas pour être agréable, mais mon dieu que c’est moche. La vidéo ci-dessous devrait vous convaincre d’annihiler tout intérêt, même minime, envers ce jeu.