Puyo Puyo Champions (Nintendo Switch) – Le test

Après une première incursion sur Switch avec Puyo Puyo Tetris sorti il y a deux ans tout juste, la série des petites bulles colorées revient sur la console nomade de Nintendo avec Puyo Puyo Champions, une version E-sport du jeu de Sega.

Pendant longtemps, il existait deux camps dans les jeux de réflexion rapidité : les adeptes de Tetris, qui jouaient sur les consoles Nintendo, Gameboy en tête, et les fans de Puyo Puyo, que l’on retrouvait sur les consoles Sega Game Gear, Master System et Megadrive. Et puis avec une trentaine de jeux en presque trente ans, la disparition de Sega parmi les constructeurs de console et l’hégémonie de la Switch comme console grand public, il est normal d’y retrouver un épisode de Puyo Puyo. Avec cette version Puyo Puyo Champions, l’éditeur Sega propose de retrouver les fondamentaux du jeu, mais aussi de vivre avec son temps et donc de pouvoir se confronter à des joueurs du monde entier.

La base du jeu, c’est faire correspondre les petites gouttes de couleur qui tombent du haut de l’écran par groupe de deux pour les assembler par groupe de quatre ou plus de même couleur et ainsi les faire disparaître tout en envoyant un malus à son adversaire. Bien sûr, on peut créer des réactions en chaîne qui ont pour effet d’augmenter les ennuis pour l’adversaire. Avec Puyo Puyo Champions, ce n’est pas un, mais deux jeux qui sont au programme : Puyo Puyo 2 et Puyo Puyo Fever. Dans Puyo Puyo 2, on envoie des puyos malus quand on réussit de jolies séquences. Il faut être rapide pour gêner son opposant avant que ce ne soit lui qui nous fasse une crasse. Dans Puyo Puyo Fever, il s’agit de remplir sa jauge Fever pour faire encore plus de dégâts.

Comme on est sur Switch, l’un des avantages est de pouvoir jouer en local soit sur le même écran, soit avec plusieurs consoles. Et là, on se déchaîne les uns contre les autres, et on se retrouve vingt-cinq ans en arrière, assis côte à côte sur le même canapé avec son adversaire, à rager contre le jeu qui favorise toujours son concurrent. On peut jouer chacun pour soi ou en équipe, ce qui permet des parties épiques, pleines de mauvaise foi. Que ce soit en solo ou à plusieurs, le jeu ne coupe pas à la mode des trophées avec des médailles d’or, d’argent ou de bronze à gagner en remplissant différents objectifs. Concernant le jeu en ligne, on peut participer à la Puyo Puyo League, faire du jeu libre ou encore rejoindre un ami pour jouer avec lui. A noter tout de même, il faut être abonné au Nintendo Switch Online pour profiter du jeu en ligne.

Sur le plan graphique, rien de bien renversant : c’est mignon et coloré. On peut choisir son personnage parmi une vingtaine. Sur le plan sonore, la musique typée borne d’arcade est très rythmée et très prenante, le jeu dans son ensemble est nerveux, frénétique et très addictif. Quand on joue contre plusieurs adversaires, il faut des yeux partout, d’abord pour voir notre propre aire de jeu, puis les pièces qui vont arriver que l’on voit avec deux coups d’avance et enfin (et surtout) la progression des autres joueurs.

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