Lors du dernier Monster Tamer Direct, un événement dédié aux jeux de capture et d’élevage de créatures, le studio indépendant Crazy Goat Games a créé la surprise en annonçant un tout nouveau projet : Path to Tamer Town. Le titre sortira en accès anticipé sur PC via Steam au premier trimestre 2026, avant de connaître un lancement complet sur Switch 2 au troisième trimestre de la même année. Ce développement vient s’ajouter à celui déjà en cours de Tamer Town, qui est également attendu sur la console hybride de Nintendo.
L’annonce étonne par son orientation : jusqu’ici, Crazy Goat Games s’était surtout illustré dans le domaine de la construction et de la gestion, avec notamment le city-builder horrifique Worshippers of Cthulhu. Avec Tamer Town, le studio mélangeait justement ses racines en gestion urbaine avec la dynamique des jeux de monstres. Mais avec Path to Tamer Town, l’équipe s’aventure en terrain inédit en proposant une expérience roguelite, bâtie autour de routes, de villes et d’événements générés de manière procédurale.
La différence entre les deux titres est marquée. Tamer Town met l’accent sur la construction et la gestion d’une communauté de dresseurs et de leurs créatures, les Mokitons. À l’inverse, Path to Tamer Town propose un voyage dynamique et hautement rejouable, où chaque partie oblige à former une équipe de Mokitons, à les entraîner et à les mener jusqu’au Stadium Showdown, l’affrontement final qui conclut l’aventure.
Agata Strużyna, responsable marketing de Crazy Goat Games, résume ainsi l’ambition du studio : « Jusqu’à présent, nous avons surtout créé des city-builders, donc Path to Tamer Town représente un grand défi pour nous. Nous développons de nouvelles mécaniques, ainsi que des Mokitons inédits qui n’apparaîtront que dans ce jeu. C’est beaucoup de travail, mais aussi énormément de plaisir – et l’occasion de montrer au monde quelque chose de vraiment nouveau. »
Tamer Town : bâtir une communauté autour des Mokitons
Dans Tamer Town, les joueurs peuvent collectionner, entraîner, faire évoluer et tisser des liens avec plus de 130 Mokitons, chacun doté de sa propre personnalité, de traits uniques et de voies d’évolution distinctes. Le cœur du gameplay réside dans la construction et la gestion d’une ville vivante, où les Mokitons ne sont pas de simples combattants, mais aussi des voisins, des travailleurs et des compagnons de vie.
Le jeu invite à explorer de nouveaux biomes, à découvrir des espèces inédites et à partir en expéditions pour récolter ressources et histoires. Des tournois tactiques viennent ponctuer la progression, tout comme des événements imprévus – visiteurs mystérieux, catastrophes soudaines ou défis inédits – qui poussent à s’adapter. La personnalisation de la ville joue également un rôle central : décorations, zonage et équilibre élémentaire influencent directement le bien-être et l’efficacité des Mokitons.
Path to Tamer Town : un roguelite aux choix décisifs
Avec Path to Tamer Town, Crazy Goat Games change radicalement de ton. Ici, chaque partie se déroule dans un monde généré procéduralement, où routes, villes et rencontres changent à chaque nouvelle tentative. Les Mokitons sont de nouveau au centre du gameplay, mais leur progression dépend étroitement des choix du joueur et de sa stratégie d’équipe.
Les combats adoptent une approche hybride, combinant action en temps réel et décisions tactiques au tour par tour. Chaque run demande une gestion fine des ressources et impose des choix à long terme : quelle route emprunter, quels risques accepter, comment façonner son équipe pour atteindre le Stadium Showdown. L’imprévu occupe une place essentielle, avec des événements inattendus et des routes alternatives qui garantissent une rejouabilité élevée.
Le dénouement prend la forme d’un Stadium Showdown, une épreuve finale où tout ce que le joueur a construit et planifié est mis à l’épreuve dans un affrontement décisif.
Deux visions complémentaires d’un même univers
Avec Tamer Town et Path to Tamer Town, Crazy Goat Games construit un univers cohérent mais décliné en deux expériences distinctes : la gestion communautaire et l’aventure roguelite. Une approche originale qui pourrait séduire deux publics différents – les amateurs de construction minutieuse d’un côté, et les adeptes de runs intenses et rejouables de l’autre.
Prévu pour 2026, le diptyque s’annonce comme une proposition atypique dans le paysage des jeux de capture de monstres, dominé par quelques mastodontes. Le pari est audacieux, mais il témoigne d’une volonté claire du studio : repousser les frontières du genre et imposer son propre univers de Mokitons.









