Le 24 novembre 2025, les possesseurs de Switch pourront découvrir Primal Fray, un roguelite de stratégie au tour par tour (turn-based strategy roguelite) conçu intégralement par le développeur solo Tymoteusz Pietruszka. Ce dernier a géré seul chaque aspect du jeu, de l’art au code en passant par l’histoire et le design, tout en menant en parallèle une carrière d’enseignant à l’Académie polono-japonaise des technologies de l’information. Le titre propose une approche différente du genre, mêlant des mécaniques stratégiques « old school » à des éléments roguelike modernes.
Dans Primal Fray, les joueurs doivent entrer dans le Rift, construire leur équipe de « primals » et collecter des bonus pour se frayer un chemin à travers des ennemis intelligents et des boss mortels. Après chaque combat, une récompense différente est offerte, forçant le joueur à choisir le prochain primal à intégrer à son équipe. L’équipe se construit donc « sur le vif », en improvisant et en s’adaptant à ce que le RNG (l’aléatoire) propose.
Le combat se déroule sur des îles volantes hexagonales générées de manière procédurale. Il est nécessaire d’utiliser judicieusement un roster d’unités uniques pour déjouer les adversaires et mettre en place des combos puissants. Chaque primal dispose de quatre compétences différentes, pour un total de plus de 200 capacités à utiliser. La gestion des ressources est centrale : les compétences peuvent coûter ou produire du mana. Ces capacités permettent d’infliger des dégâts, de protéger des alliés, de marcher, voler, se téléporter, générer ou échanger du mana, et même de manipuler le champ de bataille en créant ou en détruisant des hexagones.
La progression dans le Rift impose des choix difficiles. Le joueur doit planifier sa route et décider s’il vaut mieux ajouter un nouveau primal, obtenir un enchantement, un soin pour l’équipe, de la monnaie, ou visiter un marchand. Il faudra parfois choisir d’abandonner un nouveau recrutement pour soigner son équipe, ou simplement prendre le risque. Le jeu propose également plusieurs boss dotés de mécaniques uniques, et le développeur prévient : « Ce ne sera PAS facile. »
Les joueurs peuvent recruter de nouveaux héros, choisissant parmi plusieurs personnages qui possèdent chacun leurs propres talents uniques et une histoire liée à « l’obscure et menaçante Ironclad Corp. »
Un des points forts mis en avant par le développeur est le mode JcJ local en « hot seat » (tour par tour sur le même écran). Ce mode est avant tout équilibré pour la compétition, n’utilisant que des cartes en miroir, un ordre de draft équitable et un chronomètre d’échecs (chess timer). Il permet aux joueurs de s’affronter sur des cartes personnalisées en draftant l’équipe de leur choix. Il est également possible de créer ses propres cartes.
Tymoteusz Pietruszka commente cette dualité : « Le jeu principal consiste principalement à travailler avec le hasard et à tirer le meilleur parti des décisions médiocres que vous pouvez prendre. Ici [en JcJ], vous pouvez drafter l’équipe que vous désirez. Je me considère comme assez bon au jeu, mais jouer en JcJ fait fondre même mon cerveau. »









