InkSplosion (Nintendo Switch) – Le test

Les plus anciens joueurs se souviendront d’Asteroids, les plus jeunes se souviennent de Splatoon 1 et 2, et pour tous les réunir, c’est InkSplosion, un jeu d’arcade pur et dur, tout en pixels et tout en couleurs qui fait son arrivée dans l’eShop de la Switch.

Avant toutes choses, une précision s’impose, InkSplosion n’est pas un jeu fait pour les rageux. Préparez-vous à souffrir et à recommencer des dizaines de fois, à mourir tout autant, donc mieux vaut se mettre dans le bon état d’esprit, prêt à relever le challenge et à accepter comme seule victoire d’avoir amélioré son meilleur score de quelques unités. InkSplosion se présente comme un jeu minimaliste, tout en pixel ou le joueur pilote un vaisseau vu de dessus, et doit éliminer le plus vite possible ses quatre adversaires à grand renfort de traits colorés, des jets de peinture à la manière de Splatoon. Les armes changent à chaque partie, donc on peut avoir un tir à trois jets type fusil à pompe, un tir de pistolet normal, un tir de pistolet laser, un tir à pistolet longue distance ou encore un tir de lance-roquette.

Outre les ennemis, déjà suffisamment insistants, il y a aussi de façon aléatoire des obstacles qui apparaissent à l’écran sous forme de traits pointillés à ne pas franchir sous peine de voir sa barre de vie se vider rapidement.

Les parties s’enchainent très vite, il n’y a pas de chargement, donc pas de temps mort. Ne cherchez pas un semblant d’histoire ou d’aventure, c’est de l’arcade pure, on tire, on esquive, on passe au niveau suivant ou on meurt.

La particularité du jeu par rapport à ce que peut proposer la concurrence, c’est un effet de ralenti à la Bullet Time comme dans le jeu Max Payne. Une pression sur la gâchette gauche, et le temps se fige, ce qui permet d’esquiver un tir adverse tout en visant un autre adversaire. L’intérêt de ce système est qu’il n’est pas gratuit et illimité ! Plus on l’utilise, plus sa barre de vie diminue, donc si on l’utilise trop on meurt. Concept simple mais efficace, on passe son temps à se demander si ça vaut le coup d’utiliser le ralenti ou pas, mais on ne peut pas se questionner trop longtemps vu la rapidité du jeu.

Il faut noter que InkSplosion propose trois modes de jeux : Normal, Arène et Difficile qui se débloquent au fur et à mesure de sa progression. Pour accéder au modes Arène et Difficile, il faudra faire au moins 100.000 points, score qui ne se fera pas lors de sa première partie… Le mode arène propose d’abattre des vagues d’ennemis jusqu’à ce que mort s’en suive. Le mode difficile est comme son nom l’indique une version plus ardue du mode normal.

S’il y a une chose qui marque dans ce jeu, ce sont les musiques. Des musiques 8 bits mixées à de la techno qui rendent superbement bien. C’est un artiste reconnu de la scène indé du jeu vidéo qui a composé ces musiques, il s’agit de Levi Bond. On lui doit notamment les bandes originales de Twin Robots ou Plantera DX notamment. Les musiques changent à chaque partie, donc pas de risque d’ennui à cause du son.