Nightmare Boy (Nintendo Switch) – Le test

Voilà un jeu d’action et d’aventure qui propose une belle ambiance : Nightmare Boy est le premier jeu du studio de développement The Vanir Project.

Le début commence d’une bien belle manière : nous contrôlons un petit garçon nommé Billy. Il est dans sa chambre quand soudain son oreiller mutant l’attaque et le défie par un combat inévitable. Billy reçoit alors un sort et devient une petite créature à la peau verdâtre tel un zombie. Il reste humain avant tout, communiquant comme un humain. Notre monde est devenu le monde des cauchemars qui s’intitule Donorak. Il n’est plus notre petit Billy Boy mais un certain prince Rolok. Des créatures nous parlent. L’entrée de jeu commence sur les chapeaux de roues : pas de temps à perdre, le joueur est directement mis dans le ton particulier du jeu. Une fois sorti de sa chambre, Billy voit le monde des cauchemars s’offrir à lui. Il peut envoyer des boules de feu pour tuer les vilaines créatures qu’il rencontre sur sa route. D’autres pouvoirs viendront en lui par la suite comme le célèbre double-saut car oui, il y a des combats à la Castlevania mais il y a aussi des séquences de plates-formes pendant lesquelles le double-saut sera bien utile.

Pendant sa progression Billy fera la rencontre d’autres enfants comme lui, enfermés dans cet enfer, qu’il devra réussir à sauver et qui lui obtiendront des aptitudes supplémentaires. D’autres pouvoirs sont disponibles dans la salle d’arcade, qu’il faut acheter en dépensant les gemmes que l’on récupère sur le terrain ou après la mort des mobs. Si vous aimez les ambiances gothiques et horreurs, les environnements vont vous plaire : Ce n’est pas un cauchemar pour en rien, de nombreux pièges comme des pics ou des trous vous donneront du fil à retordre. L’ambiance générale est excellente et bien que les graphismes ne soient pas géniaux, ils restent tout de même très sympathiques et, malgré son univers, assez colorés.

Comme c’est le cas dans bon nombre des jeux vidéos en mode rétro d’aujourd’hui, la difficulté est importante. Parfois vous aurez même l’impression de vivre un véritable cauchemar tellement c’est ardu. Dès les premières minutes de jeu, une fois arrivé sous terre, il y a deux choix possibles : aller à gauche ou à droite. En passant à gauche (puisque c’est le seul chemin accessible au début), Billy tombe sur le premier boss. Ce dernier est tellement difficile à battre qu’on se demande s’il ne faut pas y revenir plus tard avec d’autres compétences car nous ne faisons clairement pas le poids face à cette créature qui balance des ombres fantomatiques et envoie des rayons lasers. Nous perdons vite de l’énergie contrairement à elle, et pourtant c’est bien de la progression à prendre. Il faut se débrouiller avec les moyens du bord, persévérer car ce jeu reste un bon jeu d’action aventure.

Sa durée de vie est de courte durée : comptez dans les 5 heures de jeu voire un peu plus si vous avez du mal dans certains endroits, c’est peu. Le seul avantage qui peut vous faire revenir dessus est de le finir de fond en comble.