Hollow (Nintendo Switch) – Le test

Annoncé depuis l’été dernier sur l’eShop de la Nintendo Switch, Hollow est désormais disponible. Édité par Forever Entertainement et développé par MMEU, le jeu est là pour vous faire peur, pour faire trembler vos frêles carcasses et même occasionner quelques pirouettes au plus profond de vos chaudes entrailles. A ne pas confondre avec Hollow Knight lui aussi très attendu sur la console. Ici c’est un survival-horror qui nous plonge dans l’espace et il faut dire qu’au vu des différentes bande-annonce, c’est un jeu qui a l’air très prometteur.

L’éditeur Forever Entertainement n’en est pas à son coup d’essai sur Nintendo Switch, le studio a récemment sorti Frederic : Resurrection of Music, Violett ou encore Millie et prochainement Prodigy. Mais ils ont fait le pari de sortir Hollow sur Nintendo Switch, un titre ressemblant beaucoup à Doom dans son environnement spatial ou Dead Space pour son côté action/aventure et peur. Hollow nous plonge ainsi à bord du Shakhter-One, le premier vaisseau minier à exploiter l’atmosphère de la planète Jupiter. Le Shakhter-One permet d’approvisionner massivement en matières premières notre Terre épuisée. Nous y incarnons un pilote qui se réveille dans une navette de secours dérivant près de l’installation. Vous ne vous rappelez plus qui vous êtes, ni comment vous êtes arrivé ici.

Le premier contact avec le jeu s’avère assez rude. En effet, la désillusion est totale après les bandes-annonces. Le jeu n’est pas du tout attirant et pour cause, une sorte de filtre flou en permanence, un peu comme Outlast mais en plus prononcé. Le portage du PC à la Switch ne s’est clairement pas bien passé, le rendu est complètement raté. Malheureusement, il n’y a pas que la partie graphique qui pose soucis dans le jeu.

Côté prise en main, on frise le ridicule avec un personnage qui se déplace bien trop lentement, ce qui casse complètement le rythme. Lorsque l’on est équipé d’une arme, la visée est tout aussi mal équilibrée. Le souci étant que les munitions se font assez rares et lorsque l’on est à court, il faut donner un coup de pied aux ennemis directement au corps à corps et on devient vite dépassé. Peu de chose fonctionnent dans Hollow, le jeu n’est pas traduit en français et l’histoire n’est pas très recherchée. On essaye de faire le lien avec les différents documents récoltés dans la station pour comprendre ce qui s’est passé. Il y a bien quelques puzzles sans difficulté apparente et parfois longs à terminer.

Les couloirs se suivent et se ressemblent, ne comptez pas y jouer en extérieur, le jeu est bien trop sombre. Techniquement c’est aussi à la ramasse avec des ralentissements lorsqu’il y a trop d’ennemis à l’écran ou lors du chargement d’une zone. Tout n’est pas à jeter dans Hollow, l’un des rares points positifs étant son ambiance sonore plutôt réussie, dommage de ne pas avoir ajouter les vibrations HD. Comptez cinq heures ou plus pour en voir le bout, si vous arrivez à tenir jusqu’à la fin. A savoir que les développeurs proposent deux modes de difficultés, normal et hard.