Développé en solo par Cascadia GAMES et édité par RedDeerGame, à qui nous devons aussi UNDERDUNGEON sur NINTENDO SWITCH, les aventures de Rambo cochon sont arrivées sur nos consoles en fin d’année dernière. Qu’en est-il alors de cette quête porcine pour sauver ses amis de l’immonde IA bouchère ?
A la fin, il n’en reste qu’un
Nous sommes en 2049, l’humanité a disparu, détruite par sa vanité et l’intelligence artificielle ; ne survivent que les cochons. Dans ce monde apocalyptique, dirigé par les ordinateurs tueurs qui veulent transformer toute vie en saucisse, vous vous dressez, armé, cochon guerrier, pour délivrer vos frères du joug de la tyrannie artificielle.
Quand on tue le cochon, tout le monde rit ! sauf le cochon
Le jeu est un run-n-gun très classique qui se veut un hommage aux premiers jeux du genre. En 2D, il propose de parcourir plusieurs mondes composés de niveaux dans lesquels vous devrez courir, sauter et surtout tirer sur tout ce qui bouge, pour retrouver trois cochons que vous devrez ramener sains et saufs à l’arrivée, objectif parfois complété par des petites quêtes annexes.
A chaque ennemi tué et dans certains objets, vous ramassez des pièces qui vous permettent d’acheter différentes armes pour étoffer votre arsenal. A noter que si votre arme de base a des munitions infinies, celles que vous achetez ont, elles, un nombre de coups limités avant de disparaitre.
Vous pourrez aussi récupérer de la vie en tirant dans des distributeurs de nourriture.
Le jeu n’a pour but que le scoring qui évolue en fonction de votre temps passé dans les niveaux et le nombre de cochons sauvés. Il faut compter 4 heures pour traverser les douze niveaux du jeu.
Dans le cochon tout est bon ?
Le jeu est en 2D et affiche des graphismes colorés qui ne sont pas sans rappeler ceux de la GAME BOY COLOR ou d’autres consoles d’anciennes générations.
L’action est fluide et plutôt claire, le jeu de ce point de vue est agréable sans être particulièrement réussi.
C’est pas mal pixelisé mais tout à l’écran est compréhensible. Les sprites sont peu variés, le bestiaire étant assez réduit. Remarque qui vaut aussi pour les décors, bien qu’il y ait quatre biomes différents, nous avons quand même l’impression de voir toujours la même chose à l’écran, sans d’évolution notable tout au long du jeu.
Dans ce cadre, la musique colle parfaitement à l’image : claire, elle soutient l’action mais n’évolue pas. Sans être gênante, elle reste la même durant le jeu. Les modulations, si peu marquées, nous donnent l’impression de toujours entendre la même chose. A noter que pour ce genre de jeu, les effets sonores sont bien réglés et ne prennent pas le pas sur la musique.
Conclusion
Ammo Pig se présente comme un run-n-gun classique, réservé aux nostalgiques des jeux de ce genre d’hier, ou aux joueurs qui aiment à passer le temps sans réfléchir en dézinguant tout ce qui est à l’écran. A ce titre, la promesse est réussie, le jeu est assez agréable : nous courons, nous tuons, dans une répétition d’action nerveuse et assez agréable à entendre et à voir. Pour le reste des joueurs, cela reste un petit jeu, sans grand intérêt et qui ne vaut pas forcément les huit euros que réclament son acquisition. C’est une expérience sans goût ni saveur, comme peuvent l’être certains jambons.
LES PLUS
- Des graphismes clairs et colorés
- De l’action assez nerveuse
- Une ambiance générale assez agréable.
LES MOINS
- Aucune originalité
- Peu de rejouabilité