Tsetesg’s Adventure (Nintendo Switch) – Le test

Tsetseg’s Adventure est sorti le 05/09/2024 pour la modique somme de 3,90€ sur l’eShop et il est développé par Fuzhou Chen et édité par Nejcraft. Fuzhou Chen est un développeur chinois qui se situe à Beijing en Chine. Il semble y avoir peu d’informations récentes sur Fuzhou en ligne, surtout depuis la sortie de Tsetseg’s Adventure.

Quant à Nejcraft, l’entreprise a été fondée en 2018, mais elle a été officiellement nommée Nejcraft en mars 2022. Située à Pilsen, en République Tchèque, Nejcraft est spécialisée dans le portage de jeux sur toutes les consoles majeures. Ils proposent également des services de co-développement pour aider d’autres studios à finaliser leurs projets.

Oui, il y a une histoire

Vous incarnez Tsetseg, une petite sorcière, qui se balade avec ses amis. Un jour, un sorcier fou apparaît soudainement et, sans prévenir, utilise sa magie pour transformer ses amis en méchants. Il dérobe également les pouvoirs magiques de Tsetseg. Les amis de Tsetseg, n’étant plus que l’ombre d’eux-mêmes, se mettront alors en travers du chemin de la petite magicienne pour protéger le sorcier. Tsetseg entre bravement dans le château pour sauver ses amis, regagner ses pouvoirs perdus et vaincre le sorcier fou !

C’est une histoire très banale, rien de bien compliqué à comprendre ; elle n’est présente que pour donner un contexte à l’aventure. La principale chose à retenir, c’est que ce jeu a été créé à la base pour Halloween.

Gameplay

Vous incarnez Tsetseg, une petite sorcière capable de sauter et de marcher ; c’est, pour l’instant, l’étendue de ses capacités. Ce puzzle-platformer ne demande pas trop de prérequis pour être réussi. Cependant, la difficulté sera importante, car la moindre erreur se soldera par une mort immédiate : vous n’avez qu’un point de vie et les checkpoints sont assez rares.

Vous ferez face à quelques pièges et mécaniques relativement simples : les bombes, les pics, le feu, les blocs de pierre et les canons. Les bombes serviront à détruire des blocs déjà abîmés ou à pousser les blocs intacts dans la direction opposée à l’explosion, afin de détruire tout sur leur passage et de servir de plateforme. Les pics seront des pièges mortels, un classique du genre. Le feu permettra d’éliminer momentanément certains ennemis comme les fantômes et d’allumer des torches qui font une zone de lumière, ce qui empêche les fantômes de passer ; si vous supprimer une torche, les fantômes pourront activer une bombe en passant dessus, ce qui sera utile lorsque la bombe n’est pas accessible pour Tsetseg. Enfin, les canons s’activeront si Tsetseg est proche et tireront toutes les 3 secondes, pouvant ainsi repousser une bombe. Malgré le fait que les énigmes soient très similaires entre elles, elles demandent de la réflexion, car l’erreur est si vite arrivée.

Le casting d’ennemis se limite à des squelettes, des fantômes et un épouvantail qui prendra feu s’il entre en contact avec du feu. Aucun d’entre eux n’est réellement difficile à vaincre, ils serviront à résoudre un puzzle généralement.

Au fil de l’aventure, vous affronterez vos amis transformés en versions maléfiques d’eux-mêmes. Les boss sont très faciles, même si vous mourez en un coup. Leur pattern est aisément lisible, et il n’est pas difficile de les éviter. À la fin de chaque combat, Tsetseg retrouvera l’un de ses pouvoirs.

Le premier est une casserole qui la rend insensible aux impacts des bombes et des canons, ce qui lui permettra de les utiliser pour atteindre des plateformes normalement inaccessibles ou détruire certains blocs. Le deuxième est le pouvoir de lancer des boules de feu qui tueront momentanément les fantômes et feront bouger les squelettes bloquant un accès ; cela permettra également de faire exploser les bombes à distance. Le dernier pouvoir est l’utilisation de son balai, qui lui permettra de planer pour atteindre des plateformes éloignées. Plus vous partirez d’une hauteur importante, plus vous irez loin.

Pour résumer, le gameplay est facile à prendre en main et c’est assez répétitif puisque malgré des nouvelles capacités, vous rencontrerez souvent les mêmes puzzles à résoudre un peu différemment. Le casting d’ennemis est pauvre que ce soit pour les boss ou les ennemis de base, d’autant plus qu’ils sont très faciles à esquiver et à vaincre.

C’est un jeu Game Boy Color pas très beau

Le pixel art n’est pas très complexe, il fait le nécessaire, mais rien de particulier à noter. Vous comprendrez ce que vous voyez à l’écran, mais à aucun moment cela ne sera visuellement plaisant à regarder. Les animations sont également basiques et ressemblent à ce que pourrait proposer un jeu Game Boy Color.

Le thème du jeu est Halloween. Alors oui, cela se voit, mais il reste bien pauvre au regard de toutes les légendes existantes sur cette fête.

Une musique en boucle qui n’arrive pas à donner une ambiance à ce jeu

Il n’y a pas beaucoup de musiques ; elles doivent s’élever à trois ou peut-être quatre titres différents, et c’est tout. Le thème principal a une boucle très courte, ce qui rend l’expérience encore plus répétitive qu’elle ne l’est déjà. Le sound design se débrouille correctement : certains bruits sont satisfaisants et donnent un peu d’ambiance à la musique qui tourne en boucle. En revanche, à aucun moment vous ne sentirez une ambiance particulière qui pourrait rappeler Halloween.

C’est si court à terminer

Le jeu dure entre 30 minutes et 1 heure. C’est extrêmement court ; malgré la difficulté qui tente d’allonger artificiellement la durée de vie, celle-ci ne sera jamais très longue. Nous n’en avons pas parlé avant, mais il y a de l’or à récupérer dans chaque niveau. D’ailleurs, il y a des pierres précieuses qui valent cinquante or à elles seules, il faudra résoudre un puzzle plus ou moins difficile pour les obtenir. La récupération de cet or ne sert à rien : la fin du jeu n’en parle pas et vous ne pouvez pas l’utiliser dans un magasin ou pour quoi ce soit. D’ailleurs, quand vous finissez le jeu en battant le sorcier fou, vous retournez au début du jeu et pouvez utiliser toutes les capacités précédemment récupérées pour refaire les mêmes niveaux.