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Music Drive: Chase the Beat (Nintendo Switch) – Le test

fire_akuma par fire_akuma
12 juillet 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 11 mins
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Music Drive: Chase the Beat (Nintendo Switch) – Le test
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Plongez dans un Brésil urbain et survolté avec Music Drive: Chase the Beat, un titre arcade qui promet l’adrénaline des poursuites automobiles et l’énergie du rap brésilien. Développé par Salve Games, ce jeu se présente comme un hommage aux titres de conduite et de combat véhiculaire des années 32 bits, avec une identité culturelle affirmée. Mais derrière cette proposition alléchante, que vaut réellement l’expérience sur Nintendo Switch ? Ce test exhaustif démêle le vrai du faux.

Tapes, cash et moteur qui vrombit

Music Drive: Chase the BeatSalve Games est le studio brésilien derrière ce projet. Leur ambition était claire : créer un jeu d’action-arcade rapide, ancré dans la culture des favelas brésiliennes et célébrant la scène musicale locale, notamment le rap. Leur approche revendique un style visuel rétro et une jouabilité simple, héritée des bornes d’arcade et des premiers jeux 3D.

Dans Music Drive: Chase the Beat, le gameplay repose sur un objectif double, articulé autour de deux modes de jeu complémentaires.

Le premier, appelé Poursuite, vous demande de localiser et d’éliminer des véhicules ennemis signalés par une flèche directionnelle. Ces affrontements se déroulent au sein de l’un des dix stages disponibles, allant de rues urbaines étroites à des autoroutes ou encore des paysages désertiques et poussiéreux. Une fois les cibles détruites, vous récupérez des cassettes audio (ou mixtapes) dérobées. Ces cassettes jouent un rôle central dans votre progression : elles servent de monnaie d’échange pour accéder à l’autre moitié du jeu.

Le second mode, Livraison, vous oblige à transporter ces cassettes jusqu’à des points de dépôt précis, situés eux aussi dans les mêmes niveaux. Chaque livraison réussie vous rapporte de l’argent (cash), indispensable pour améliorer vos véhicules et vos armes, ou en acquérir de nouveaux. Mais attention : si vous échouez durant une livraison, les cassettes utilisées sont perdues à jamais. Ce système instaure une vraie prise de risque entre la collecte et la gestion de ressources, rendant chaque mission de livraison à la fois stratégique et tendue.

L’histoire (ou son absence)

Malgré les promesses du communiqué de presse évoquant Tina et Tunner comme un duo justicier récupérant de la musique volée pour la communauté, le jeu lui-même est totalement dépourvu de scénario, de cinématiques ou de développement des personnages. Les protagonistes (Tina au volant, Tunner au tir) et un mystérieux troisième personnage (livreur) ne sont jamais présentés ou caractérisés. Le seul élément narratif est une séquence d’attract mode d’arcade. La fin se résume à un simple « Félicitations » et une image de trophée, sans aucun lien avec la prémisse des cassettes volées. Le décalage entre le pitch marketing et la réalité du jeu est frappant.

Le cœur du jeu repose sur une boucle simple mais potentiellement répétitive, structurée autour de trois piliers principaux : la conduite, le combat, et la progression.

La conduite consiste principalement à piloter sur des routes très linéaires, voire en ligne droite. La prise en main est immédiate, presque simpliste : il n’y a ni nitro, ni frein à main, ni gestion des vitesses, uniquement un choix entre vue à la première ou à la troisième personne. Les véhicules adhèrent bien à la route, avec peu de dérapages, sauf sur certaines rampes mal conçues.

Le combat, quant à lui, est entièrement automatisé. Dès qu’un ennemi entre dans votre champ d’action, Tunner tend automatiquement son bras (toujours le même, ce qui donne un côté comique à l’animation) et tire sans intervention du joueur. Il est également possible de percuter les adversaires pour les éliminer. La difficulté repose surtout sur la quantité d’ennemis, leur ténacité croissante, et la présence de virages en U imprévisibles, causés par des PNJ au comportement erratique.

La progression est assurée par l’argent gagné lors des Livraisons, qui permet d’acheter et d’améliorer véhicules et armes. Les véhicules varient du coupé sportif (rapide mais fragile) au camion massif (lent mais très résistant), en passant par un camping-car allongé. De manière surprenante, les véhicules les plus imposants et visuellement disgracieux deviennent vite essentiels pour survivre aux missions les plus difficiles, où les ennemis sont nombreux et l’espace de manœuvre réduit. Inutile donc d’espérer jouer les beaux gosses au volant. Côté armement, on commence avec un simple pistolet, puis on accède au fusil d’assaut et au fusil à pompe, ce dernier s’avérant le plus efficace une fois entièrement amélioré.

Un système de « Haine » (ou « Haters ») vient complexifier les choses : plus vous réussissez vos missions, plus ce niveau de haine augmente, de 1 à 5 étoiles, à l’instar du système de recherche de GTA. Ce niveau accru rend les ennemis plus nombreux, plus résistants, et plus agressifs. Pour le faire redescendre, il faut soudoyer les autorités en échange de cash. Malheureusement, cette mécanique est mal expliquée et peut surprendre les joueurs.

Enfin, le grind représente le principal défaut du jeu. Les récompenses obtenues en Poursuite sont maigres, et échouer lors d’une Livraison vous fait perdre des cassettes, indispensables pour progresser. Les derniers niveaux de Livraison nécessitant un grand nombre de cassettes ou des véhicules puissants, vous serez contraint de refaire en boucle les mêmes missions de Poursuite. Ainsi, malgré un scénario qui peut se boucler en une à deux heures, la durée de vie est artificiellement gonflée par cette répétitivité forcée.

Accessible mais limité

Music Drive: Chase the BeatLe jeu se veut accessible, mais révèle rapidement ses limites. La maniabilité est d’une simplicité exemplaire : direction, accélération, frein et changement de vue suffisent pour prendre en main n’importe quel véhicule. Cette approche « pick-up and play » fonctionne parfaitement pour les sessions courtes, rendant le gameplay immédiatement compréhensible, même pour les néophytes.

Cependant, cette simplicité devient vite un frein. L’absence totale d’options de conduite avancée – pas de dérapage contrôlé, pas de boost, pas de mécanique secondaire – et un système de tir entièrement automatisé ôtent toute marge de progression technique. La jouabilité reste donc très superficielle. De plus, certains véhicules, surtout les plus encombrants, ont tendance à se coincer dans le décor, sans possibilité de réinitialisation rapide, ce qui devient vite frustrant. Les menus ne rattrapent pas cette impression : mal pensés, peu intuitifs, avec une interface utilisateur rappelant celle d’un jeu mobile, ils sont jugés maladroits et irritants à naviguer.

La bande-son constitue en revanche le pilier du jeu, et l’élément le plus unanimement salué. Les cassettes à collecter débloquent des morceaux du rappeur brésilien NP Vocal, dont le style urbain imprègne tout l’univers sonore. L’intégralité de la musique repose sur ce genre, diffusée en boucle même lors des écrans de chargement. L’ambiance ainsi créée est dynamique, cohérente avec l’esthétique du jeu, et donne du rythme aux sessions. Certains regrettent toutefois une absence d’intégration plus poussée de la musique au gameplay, par exemple à travers des variations selon les actions ou l’intensité de l’action. Malgré cela, si vous êtes amateur de rap brésilien, vous risquez fort d’être conquis.

Sur le plan visuel, le jeu adopte une esthétique résolument rétro, avec un style low-poly évoquant l’ère 32-bits des consoles comme la PlayStation ou la Saturn. Environnements et véhicules sont modélisés avec très peu de polygones, et un filtre de pixellisation vient accentuer ce rendu vintage. Ce filtre peut être désactivé, offrant alors une présentation un peu plus propre, tout en restant fidèle à l’esprit old-school. Si certains joueurs apprécient ce clin d’œil nostalgique, d’autres le trouvent trompeur, qualifiant l’effet visuel de « swizz », un cache-misère posé sur des modèles 3D très rudimentaires. L’ensemble manque de variété, et les animations sont souvent raides ou peu naturelles.

Côté contenu, le jeu souffre clairement d’un manque de richesse. La campagne principale se compose d’une dizaine de stages, tous très courts. Les crédits peuvent être atteints en moins de deux heures, voire en une seule pour les joueurs aguerris. Les contenus additionnels se limitent à quelques véhicules et armes à débloquer et améliorer (vitesse, résistance, puissance), ainsi qu’à la collection complète de la bande-son via les cassettes récupérées. Des classements en ligne sont présents, mais leur accès est mal intégré, dissimulé dans les menus de sélection de véhicules ou d’armes.

La rejouabilité repose presque exclusivement sur le désir d’amasser du cash, de compléter la collection d’armes et de véhicules, et de grimper dans les leaderboards. Toutefois, la progression est entravée par un grind important : il faut rejouer encore et encore les mêmes missions pour espérer tout débloquer. Malgré un certain charme d’arcade, avec son côté « juste une dernière partie », le jeu finit par s’essouffler rapidement, à moins d’avoir une tolérance élevée à la répétition.

Music Drive: Chase the Beat est disponible sur l’eShop au prix de dix euros.

Conclusion

3.5 /10

Music Drive: Chase the Beat ressemble davantage à une ébauche ou à un prototype qu'à un jeu pleinement abouti. Si son charme arcade simple et sa bande-son peuvent séduire pendant une heure ou deux, surtout à son prix (moins de 10€/£10), ses lacunes en termes de contenu, de narration, de profondeur de gameplay et de design global sont trop importantes pour en faire une recommandation forte. C'est une curiosité rétro pour les fans inconditionnels du genre arcade driving des années 90, prêts à pardonner ses défauts pour son ambiance, mais qui laissera la majorité des joueurs sur leur faim. L'idée de base – mêler poursuites automobiles, culture brésilienne et rap – était excellente, mais son exécution manque cruellement de substance et de finition. Le potentiel est là pour une éventuelle suite, mais cette première course reste trop timide.

LES PLUS

  • Une prise en main immédiate et accessible
  • Une bande-son énergique et qualitative (si on aime le rap brésilien)
  • Un style visuel rétro cohérent (même avec ses limites)
  • Un plaisir "pick-up and play" simple pour de courtes sessions

LES MOINS

  • Une absence totale de scénario, en décalage complet avec le pitch marketing
  • Un gameplay extrêmement simple et répétitif
  • Une durée de vie très courte
  • Une progression déséquilibrée
  • Des menus mal conçus
  • Des mécaniques mal expliquées

Détail de la note

  • Histoire 0
  • Gameplay 0
  • Maniabilité 0
  • Bande-son 0
  • Graphismes 0
  • Durée de vie 0
  • Progression 0
  • Design des Menus / UI 0
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Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

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Note finale

3.5
  • Histoire 0
  • Gameplay 0
  • Maniabilité 0
  • Bande-son 0
  • Graphismes 0
  • Durée de vie 0
  • Progression 0
  • Design des Menus / UI 0

LES PLUS

  • Une prise en main immédiate et accessible
  • Une bande-son énergique et qualitative (si on aime le rap brésilien)
  • Un style visuel rétro cohérent (même avec ses limites)
  • Un plaisir "pick-up and play" simple pour de courtes sessions

LES MOINS

  • Une absence totale de scénario, en décalage complet avec le pitch marketing
  • Un gameplay extrêmement simple et répétitif
  • Une durée de vie très courte
  • Une progression déséquilibrée
  • Des menus mal conçus
  • Des mécaniques mal expliquées

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