vendredi 5 décembre 2025
Nintendo-Town.fr
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des Sorties
    • Anciennes sorties
  • Jeux
No Result
View All Result
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des Sorties
    • Anciennes sorties
  • Jeux
No Result
View All Result
Nintendo-Town.fr
No Result
View All Result

Rally Arcade Classics (Nintendo Switch) – Le test

ThomasR555 par ThomasR555
24 septembre 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 15 mins
1
Rally Arcade Classics (Nintendo Switch) – Le test
Partager sur Facebook

Cela faisait un bon moment maintenant que les amateurs de jeux de rallye n’avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent sur Switch. Aussi, l’arrivée d’un nouveau titre dédié à la discipline sur la console de Nintendo constitue une excellente nouvelle ! Disponible sur l’eShop à prix contenu, voyons donc si ce Rally Arcade Classics, qui se veut un hommage aux plus belles heures de la discipline, a suffisamment d’arguments sous le capot !

« If in doubt, flat out » (dans le doute, à fond) (Colin McRae)

Rally Arcade ClassicsRally Arcade Classics est l’œuvre d’un petit studio indépendant espagnol, NETK2GAMES. Il s’agit là de leur toute première production, qui est disponible sur Steam, sur les stores PlayStation et Xbox et, bien sûr, sur notre chère Nintendo Switch. Et si quatre décennies de la discipline sont ici à l’honneur, des années 70 à 2000, ce n’est pas sous l’aspect d’une simulation pure et dure mais bien d’un titre purement arcade que se présente ce Rally Arcade Classics. Une orientation qui rappellera la série des Rush Rally, mais aussi du futur Old School Rally qui doit débarquer en toute fin d’année 2025.

Question contenu, les amateurs du genre seront gâtés. Côté montures, ce ne sont pas moins de 44 voitures qui sont au menu. Et même si le jeu ne bénéficie pas de licences officielles, on reconnaîtra sans peine les modèles réels. Ceux-ci sont basiquement répartis en trois grandes catégories, en fonction de leur mode de transmission. Ainsi, on retrouve des tractions avec des répliques de Mini Cooper ou de Peugeot 205 GTI, des propulsions comme les Lancia Stratos et 037 ou la Porsche 911 et enfin des intégrales à l’instar de la Lancia Delta ou de la Subaru Impreza. Et au sein de chaque catégorie, chaque auto a ses propres caractéristiques de vitesse et d’accélération. Chaque modèle est disponible en deux versions ; d’un côté les versions « normales » sans décoration de course, et de l’autre les versions « R » qui elles se parent de livrées rappelant celles utilisées à l’époque en rallye (comme la livrée Martini sur les Lancia ou la fameuse 555 sur la Subaru).

Niveau spéciales, là aussi il y a du choix sur le papier avec 48 tracés différents répartis dans quatre rallyes iconiques du championnat du monde : la Finlande et ses fameuses routes en terre qui serpentent entre les lacs, le Monte-Carlo et ses spéciales montagneuses souvent enneigées, la Grèce et ses pistes cassantes et caillouteuses et enfin la Catalogne aux routes asphaltées sinueuses (NDLA : parmi ces quatre épreuves, la manche espagnole est la dernière à avoir intégré le calendrier du mondial). Les spéciales peuvent être parcourues en sens normal ou en « reverse », de jour, de nuit, sous la pluie, la neige ou encore dans le brouillard. À noter toutefois que les conditions météo ne sont pas évolutives : si vous commencez une épreuve sous la pluie, vous la terminerez également sous la pluie.

« Je n’en sais rien, demandez à mon copilote » (Markku Alén)

Côté modes de jeu, là aussi il y a du choix : on commencera par le mode « Permis » qui, comme son nom l’indique, vous demandera de passer différentes épreuves pour pouvoir débloquer des catégories supérieures. Ces épreuves se résument en une série de dix contre-la-montre, avec des temps cibles à battre pour obtenir des étoiles. L’or vous rapportera trois étoiles, l’argent deux et le bronze une étoile. Ces étoiles, que vous gagnerez également dans le mode Tour, vous permettront non seulement de débloquer les permis supérieurs, mais également de nouvelles épreuves dans les autres modes de jeu. Dans tous les cas, vous gagnerez également un (petit) peu d’argent pour vous permettre d’acheter de nouvelles voitures et d’enrichir votre garage virtuel.

Le mode « Tour », qui constitue le cœur du jeu, consiste en des séries de cinq épreuves dans chaque catégorie de voiture. Ces épreuves se déroulent de quatre façons différentes : Time Attack (effectuer le meilleur temps sur des spéciales disputées seul en piste), VS (arriver premier sur des spéciales disputées contre un seul et même adversaire), Drift (faire le plus grand nombre de points en effectuant des dérapages) et Race (terminer premier contre cinq adversaires différents à chaque spéciale). Là encore, en fonction de vos résultats, vous gagnerez non seulement des étoiles en arrivant dans les trois premiers au classement, mais aussi de l’argent. Et si vous gagnez toutes les étoiles d’une catégorie, vous débloquerez certaines versions R des voitures qui ne peuvent pas être achetées avec de l’argent.

De son côté, le mode « Arcade » rappellera de bons souvenirs aux amateurs du premier Sega Rally Championship puisqu’il se compose de 16 challenges (qui se débloquent progressivement en fonction des étoiles collectées en modes Permis et Tour) différents à réaliser avec une voiture particulière. Chaque challenge est constitué de quatre spéciales et le schéma est le même que sur la borne d’arcade de Sega : vous débutez la première course en dernière position et il vous faudra progresser dans le classement à chaque étape pour terminer la dernière en tête, la version R de la voiture utilisée pour le challenge (et un petit peu d’argent supplémentaire au passage) étant alors votre récompense.

Enfin, dans les modes principaux, on terminera avec le mode « Rally ». Dans celui-ci, il faudra terminer en tête sur chacun des quatre rallyes disponibles dans le jeu. Ceux-ci peuvent être disputés avec les voitures de série et les voitures R de chaque catégorie (FWD, AWD et Classics), et dans trois niveaux de difficulté et de longueur allant crescendo : facile sur 4 spéciales, moyen sur 6 et difficile sur 11 spéciales. Et si, au départ, seules les versions « facile » sont disponibles, les autres niveaux se débloquent au fur et à mesure en fonction des étoiles que vous avez collectées dans les autres modes. Pas de voitures ici en récompense, mais des gains d’argent plus importants. Dans tous les cas, vous pouvez compter sur de nombreuses heures de jeu, que l’on peut estimer à une dizaine d’heures pour débloquer toutes les épreuves, et facilement à quinze-vingt heures pour les complétionnistes qui se feront un malin plaisir d’acquérir toutes les voitures.

Un mot enfin pour terminer avec le mode « Chrono », où vous pouvez vous entraîner à taquiner le chronomètre sur toutes les spéciales et toutes les voitures du jeu, dès le début, sans avoir à débloquer quoi que ce soit, et sur les « Événements », qui constituent la partie multijoueur du titre puisqu’il faut réaliser le meilleur temps ou le meilleur score de drift sur cinq épreuves face à des adversaires du monde entier, les épreuves étant renouvelées tous les 10 jours. On en profitera pour regretter l’absence d’un réel mode multijoueur, ou même de la possibilité de jouer en écran splitté, ce qui aurait donné des atouts supplémentaires à ce Rally Arcade Classics.

« Tu me l’as annoncé dix fois trop tard, Doumé, dix fois trop tard ! » (François Delecour)

Rally Arcade ClassicsTout cela, c’est bien joli, mais qu’est-ce que ça donne réellement Joy-Con ou manette Pro en main ? Eh bien ne tergiversons pas plus longtemps : la maniabilité est vraiment excellente ! Non seulement on profite d’une conduite toute en glisse aussi facile à appréhender pour le débutant, que coriace à maîtriser parfaitement pour l’initié, mais il y a de réelles différences de comportement entre les différentes voitures du jeu. Bien sûr, il y a déjà une différence entre conduire une petite traction comme la Volkswagen Golf GTI et la très puissante Audi UR Quattro à quatre roues motrices, mais en plus de cela au sein d’une même catégorie, chaque voiture ou presque a son propre comportement : ainsi par exemple, la Lancia Delta se conduit tout en glisse, de façon coulée, alors que la Ford Escort Cosworth a des réactions beaucoup plus vives et demandera beaucoup plus de doigté et de finesse pour être maîtrisée. On prend donc un énorme plaisir à essayer toutes les voitures jusqu’à soit trouver celle qui convient le mieux à notre style de pilotage, soit à toutes les dompter. De plus, les réactions de votre monture ne sont pas les mêmes selon que vous roulez sur de la terre, de l’asphalte, de la neige ou des routes détrempées. Vraiment, le gameplay est LE gros point fort de Rally Arcade Classics ! D’autant qu’avec cinq vues différentes disponibles (une devant le pare-chocs, une fixée sur le capot et trois extérieures, de la plus proche à la plus éloignée), il est aisé de trouver sa façon idéale de jouer.

En revanche, tout n’est pas complètement rose ; en effet, lors des courses impliquant plusieurs voitures, on note des collisions simplistes et parfois mal gérées : ainsi, lorsque vous éperonnez un adversaire sur le flanc en tentant un dépassement, les deux voitures se retrouvent quasiment à l’arrêt complet. De même, si l’on retombe sur une autre voiture à la réception d’une bosse, notre bolide va rebondir dessus sans aucune logique physique (heureusement que cela arrive très rarement !). De plus, si les modes de jeu sont nombreux, les 48 spéciales se parcourent assez rapidement, les plus longues durant au maximum trois minutes. Enfin, pour les amoureux de rallye, sachez qu’il arrive très souvent que les différentes notes (« easy », « medium », « hard » pour les virages, « attention » pour les sauts et les obstacles) soient annoncées trop tardivement par votre copilote. Il faut donc par conséquent anticiper au maximum, ou mieux encore mémoriser parfaitement les spéciales pour « claquer un chrono »…

Question graphismes, Rally Arcade Classics a été développé avec le moteur Unity. Si le résultat semblait convaincant sur les autres plateformes, cette version Switch est quant à elle downgradée. Pour autant, le titre n’est pas laid, loin s’en faut ; les différentes voitures sont très bien modélisées et l’on peut apercevoir l’équipage dans l’habitacle. Et si elles ne subissent pas de dégâts visibles, les carrosseries se couvrent petit à petit de boue, de poussière ou encore de neige en fonction des terrains rencontrés. Mais le constat s’avère moins flatteur quand on observe le tout lors des replays disponibles après les courses, avec des équipages figés et un pilote qui ne tourne pas le volant, restant rigide dans son siège baquet. De plus, si l’on reconnaît bien les environnements des quatre rallyes présents dans le jeu, et que ceux-ci possèdent leurs propres spécificités (les villages du Monte-Carlo, les lacs de Finlande par exemple), leurs spéciales manquent de détails et se ressemblent toutes assez fortement, exception faite des super-spéciales disputées sur deux tracés qui forment une boucle. Sur ce point, on aurait aimé un peu plus de variété d’un tracé à l’autre. De même, il y a une présence récurrente de clipping, même si celle-ci n’est pas gênante. Enfin, on pourra observer quelques légères baisses de framerate passagères lors de certaines courses se disputant contre des adversaires. Pas de quoi crier au scandale, mais ce point mérite d’être souligné…

Enfin, du point de vue auditif, les différentes musiques présentes tant dans les menus que durant les courses sont sympathiques mais ne resteront clairement pas dans les annales. Toutefois, certaines rappelleront encore une fois ce bon vieux Sega Rally sans pour autant parvenir à égaler ses compositions. Pour le reste, on notera quelques sons annexes bienvenus comme les pétarades émanant des pots d’échappement surchauffés, le bruit des pneumatiques qui crissent sur les différents revêtements ou encore les clameurs du public massé (ou pas…) sur le bord des pistes. Terminons ce tour d’horizon avec le son des moteurs en eux-mêmes, qui varient bien d’une monture à l’autre mais qui ne se rapprochent pas de ceux des modèles réels ; ainsi, l’Audi UR Quattro ne fait pas un son de cinq cylindres, tandis que la petite Renault 5 Alpine semble quant à elle équipée d’un moteur V6 en lieu et place de son quatre cylindres d’origine… Rien de bien grave, puisqu’au final chaque voiture possède tout de même sa propre identité sonore.

Rally Arcade Classics est disponible depuis le 1er juin 2025 sur l’eShop au prix de 9,99 euros.

Conclusion

7.6 /10

Alors, Rally Arcade Classics est-il un titre à recommander ? Eh bien globalement on peut dire que oui ! Non seulement il est proposé à un tarif très raisonnable au vu de son contenu, mais aussi et surtout son gameplay garantit de nombreuses heures de fun. Bien sûr, tout n’est pas parfait, à commencer par les graphismes à la traîne et au manque d’un vrai mode multijoueur local, mais ces quelques écueils ne sont pas suffisamment conséquents pour vous dire de passer à côté. Alors, on se donne rendez-vous à l’arrivée de la spéciale pour comparer les chronos ?

LES PLUS

  • Tarif attractif
  • Gameplay simple, mais addictif
  • Durée de vie conséquente
  • Classement en ligne qui donne envie de se dépasser

LES MOINS

  • Pas de mode multijoueur local
  • 48 tracés différents dans 4 pays, mais qui manquent de variété
  • Notes parfois annoncées (dix fois, cent fois…) trop tard
  • Graphismes « légers »

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Contenu 0
Article Précédent

Koei Tecmo lance une salve de promotions à l’occasion du Tokyo Games Show

Article Suivant

PAC-MAN WORLD 2 Re-PAC (Nintendo Switch) – Le test

ThomasR555

ThomasR555

Passionné d'automobile depuis tout petit, j'ai plongé dans les jeux vidéos dès que j'ai pu pour assouvir cette passion avant de pouvoir passer le permis de conduire. J'y ai découvert d'autres types de jeux que ceux de course et c'est devenu une seconde passion à part entière!

Related Posts

Wizard of Legend 2 (Nintendo Switch) – Le test
Tests Nintendo Switch

Wizard of Legend 2 (Nintendo Switch) – Le test

House Fighters: Total Mess
Tests Nintendo Switch

House Fighters: Total Mess (Nintendo Switch) – Le test

Mistonia’s Hope -The Lost Delight- (Nintendo Switch) – Le test
Tests Nintendo Switch

Mistonia’s Hope -The Lost Delight- (Nintendo Switch) – Le test

Comments 1

  1. Lutzlink says:
    2 mois ago

    mon coeur reste sur art of rally quand même.
    d’ailleurs funselektor sort un nouveau bientôt. on en sait pas beaucoup mais on sera plus sûr de la randonnée 4*4. je l’attends avec impatience

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

7.6
Rally Arcade Classics
Date de sortie : 01/06/2025
eShop

Note finale

7.6
  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Contenu 0

LES PLUS

  • Tarif attractif
  • Gameplay simple, mais addictif
  • Durée de vie conséquente
  • Classement en ligne qui donne envie de se dépasser

LES MOINS

  • Pas de mode multijoueur local
  • 48 tracés différents dans 4 pays, mais qui manquent de variété
  • Notes parfois annoncées (dix fois, cent fois…) trop tard
  • Graphismes « légers »

Derniers tests

Wizard of Legend 2 (Nintendo Switch) – Le test

Wizard of Legend 2 (Nintendo Switch) – Le test

House Fighters: Total Mess

House Fighters: Total Mess (Nintendo Switch) – Le test

Mistonia’s Hope -The Lost Delight- (Nintendo Switch) – Le test

Mistonia’s Hope -The Lost Delight- (Nintendo Switch) – Le test

WINDSWEPT

WINDSWEPT (Nintendo Switch) – Le test

Dora : Sauvetage en forêt tropicale

Dora : Sauvetage en forêt tropicale (Nintendo Switch) – Le test

Venez sur notre Discord


Soutenez Nintendo-Town sur Tipeee
Nintendo-Town.fr

© 2023 Nintendo-Town

Naviguer sur le site

  • L’équipe
  • Contact
  • Politique de confidentialité

Nous suivre

No Result
View All Result
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des sorties
  • Anciennes sorties
  • Jeux

© 2023 Nintendo-Town