L’affaire opposant Nintendo of America à Jesse Keighin, un streamer américain accusé d’avoir diffusé illégalement des copies piratées de jeux Nintendo, vient de se conclure par une lourde sanction. Le tribunal fédéral du Colorado a condamné Keighin à verser 17 500 dollars de dommages et intérêts à la firme japonaise, ainsi qu’à cesser toute diffusion de contenu piraté ou toute activité liée à des émulateurs Switch et aux clés cryptographiques de Nintendo.
Keighin, connu pour avoir partagé des versions non officielles de jeux comme Mario & Luigi: Brothership avant leur sortie, risquait initialement plus d’un million de dollars d’amende. Malgré les avertissements, il avait publiquement défié Nintendo, allant jusqu’à déclarer sur les réseaux sociaux : « Capitalism is cancer » et à partager des méthodes de piratage.
Le juge Gordon P. Gallagher a souligné que Nintendo n’avait pas apporté de preuves suffisantes pour justifier la confiscation du matériel utilisé, mais a néanmoins émis une injonction interdisant toute récidive.
L’attitude provocatrice du streamer tout au long de la procédure a marqué l’affaire : il n’a présenté aucune défense légale et a même proféré des menaces à l’encontre des avocats de Nintendo.
Cette décision s’inscrit dans la stratégie agressive de Nintendo contre le piratage, déjà illustrée par la fermeture d’émulateurs populaires comme Yuzu. L’entreprise entend ainsi protéger ses jeux et son écosystème.









il s’en sort bien au vu de ses provocations et actions.
Cela aurait du être bien plus élevé pour être dissuasif