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Dragon Quest X Offline (Nintendo Switch / PC) – Le test import

fire_akuma par fire_akuma
3 novembre 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 10 mins
1
Une démo de Dragon Quest X Offline disponible sur l’eShop
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On se souvient tous de ces jeux dont on parlait dans les magazines spécialisés, mais qu’on ne pouvait pas jouer. Des titres coincés au Japon, devenus légendaires par leur absence. Dragon Quest X était de ceux-là, l’un des derniers d’ailleurs.

L’épisode fantôme

Dragon Quest X OfflineÀ l’origine, Dragon Quest X est un MMORPG lancé sur Wii au Japon il y a dix ans, devenant un phénomène culturel. Contrairement à beaucoup de MMO de l’époque, il pouvait déjà se vivre largement en solo. Au fil de la décennie, il a connu une évolution remarquable, migrant sur pratiquement toutes les plateformes : Wii U, Nintendo 3DS, PlayStation 4 et enfin PC et Switch. Le jeu a été enrichi de six énormes mises à jour payantes, construisant un univers de plus en plus vaste. La version offline actuelle se base principalement sur le contenu des débuts (les versions 1.0 et 2.0), offrant un aperçu de cet épisode fondateur, mais reste une fraction de l’expérience en ligne qui, au Japon, en est aujourd’hui à sa sixième grande extension.

Imaginez : l’un des MMORPG les plus rentables de l’histoire du Japon, bénéficiant d’un bouche-à-oreille incontestable, mais qui, depuis dix ans, reste une énigme pour l’Occident. À contrecourant il y a quelques années, contre toute attente, Square-Enix a sorti une version offline de son jeu.

Mais ce n’est ni un remake, ni un nouveau jeu. C’est une curiosité, un anachronisme, et pour le quartier de fans français qui ont connu l’original, une véritable « recherche du temps perdu ». Alors, cette version offline est-elle un simple os à ronger pour les collectionneurs ? Ladite version, pourtant espérée comme prêt à l’export, n’est toujours pas disponible chez nous. Plongeons dans l’univers déroutant de Dragon Quest X Offline, qui ne se décide toujours pas à traverser la frontière.

Le développement de cette version offline a été confié à B.B. Studio, connu pour la série Super Robot Taisen. Leur mission était ardue : transformer un MMORPG massif qui a commencé sur Wii, avec une myriade d’extensions, en une expérience solo complète. Le résultat est mitigé. On a clairement affaire à un « demake » plutôt qu’à un remaster. Le jeu est structurellement fidèle à la version 1.0 (et partiellement 2.0) du MMO original, mais cette fidélité frôle parfois l’absence de retouche, comme si chaque espace avait été traité par une IA sans intervention créative. Le plus surprenant est que la localisation n’a même pas été envisagée ; le jeu n’existe qu’en japonais, un obstacle immense pour un RPG aussi dense.

Une quête classique dans un monde nouveau

L’aventure débute de manière archi-classique pour la série. On incarne un héros ou une héroïne vivant paisiblement dans un village avec son frère ou sa sœur, jusqu’à l’assaut dévastateur du seigneur démoniaque Nelgel. Le pire arrive : on ne survit pas à l’agression. Notre âme est transportée dans un temple mystique où l’on nous offre une chance de nous réincarner dans l’une des cinq races qui peuplent désormais la planète d’Astoltia. Notre quête consistera à rassembler les emblèmes sacrés pour vaincre l’oppresseur et, accessoirement, sauver notre frère ou sœur. La structure est celle d’un MMORPG transposé : chaque emblème se trouve dans un pays différent, relié par un train, et on peut théoriquement les obtenir dans l’ordre de son choix.

Le plus grand changement réside dans le système de combat. L’original était en temps réel, mais cette version offline a tout basculé en tour par tour, du JRPG « orthodoxe » qui fait la base immuable de la série depuis des années. Quatre personnages, un menu sur le côté, une jauge de tension… c’est d’un classicisme rassurant, mais aussi problématique. En permettant une exploration libre dès le début, l’équilibre est vite chamboulé. On peut se retrouver face à des boss ridicules ou, à l’inverse, heurter un mur de difficulté imprévu.

Le cœur MMO en mode solo

Dragon Quest X OfflineLa gestion de l’équipe a aussi été repensée. Finis les compagnons joueurs en ligne ; on recrute désormais un PNJ important par région, qui devient un personnage jouable.

La progression des classes (ou « jobs ») est intéressante, calquée sur un arbre de compétences à la Dragon Quest XI. On peut reroll à volonté et placer des « panneaux bonus » pour affiner son build. Malheureusement, après un certain niveau, les points de compétences deviennent si abondants que l’on finit par tout débloquer, réduisant la subtilité des choix.

L’un des chocs de cette version est l’échelle du monde, complètement modifiée. On le traverse à une vitesse vertigineuse, surtout avec le « Doll Board », un Segway magique qui divise par deux le temps de déplacement. Couplé aux pierres de téléportation instantanées vers tout point de visite, l’aventure principale devient structurellement courte, mais ultra riche en missions annexes.

Le contenu est typique d’un MMO : des quêtes de jobs, des quêtes de villes, des donjons et un système de craft très simplifié où l’on peut acheter les ingrédients manquants. La pêche est un mini-jeu solide, avec son propre niveau d’expérience et sa monnaie dédiée. L’extension « The Sleeping Hero and the Guiding Ally » ajoute même un contenu colossal, rivalisant avec la taille du jeu de base, avec une nouvelle région, une nouvelle héroïne, Anlucia, et des épisodes inédits.

Les graphismes et la technique : le point noir

C’est le dossier le plus lourd du jeu. Les textures sont souvent d’une qualité désastreuse, redéfinissant le mot « low-res ». Les combats sont perclus de freezes intempestifs à chaque action. Le choix artistique des personnages « chibi » ou « Super Deformed » dans le gameplay principal contraste étrangement avec les séquences narratives où ils repassent à l’échelle classique, créant une rupture visuelle déstabilisante. C’est visuellement en deçà de ce que la série a proposé depuis Dragon Quest VIII.

Dans ce paysage technique assez chaotique, la bande-son de feu Kôichi Sugiyama reste un pilier indéfectible. Ces compositions orchestrales, peut-être les plus abouties du maître, s’intègrent parfaitement à l’aventure et rappellent à quel point la musique est un personnage à part entière dans un Dragon Quest. C’est une lueur de mélancolie et de qualité dans une expérience autrement inégale.

Boucler l’aventure principale et ses extensions vous occupera de nombreuses heures, d’autant que le level cap est de 70 et que les quêtes annexes sont légion. C’est un RPG plus que généreux.

Méthodologie de test

Dragon Quest X OfflinePour mener à bien ce test, on a pu expérimenter le jeu sur deux supports distincts. Une première approche a consisté à importer la version Nintendo Switch japonaise, permettant d’évaluer le jeu dans son format classique, bien que cette session se soit limitée à quelques heures en raison de la barrière linguistique de plus en plus compliquée. L’essentiel de notre analyse provient cependant de la version PC sur Steam, jouée en français grâce à un patch de traduction non-officiel. L’acquisition de cette version a nécessité un important travail de contournement, les pages Steam du jeu étant bloquées en dehors du Japon. La procédure, complexe, a impliqué l’utilisation d’un VPN pour simuler une connexion japonaise, la création d’un compte Steam localisé au Japon, et l’achat via des cartes prépayées pour valider la transaction. Cette méthodologie nous a permis d’explorer le contenu complet du jeu, y compris ses quêtes et son scénario, dans des conditions de compréhension optimales, tout en constatant les défis d’accès pour un joueur occidental. Toutes les informations sont ici. On ne vous conseille à aucun moment d’utiliser cette méthodologie, à la limite du légal, et dangereuse pour votre PC.

Conclusion

6.1 /10

Dragon Quest X Offline est une expérience profondément paradoxale. C’est une mine de contenu pour qui veut explorer un chapitre méconnu de la saga, une aventure solo qui capture l’essence d’un MMO dans un format plus accessible. Mais c’est aussi un produit techniquement bâclé, visuellement dépassé, et surtout, inaccessible linguistiquement pour la majorité des joueurs. C’est une curiosité historique, un « demake » sympathique mais cheap, qui fait malgré tout regretter amèrement la localisation qui n'a jamais eu lieu. On ne peut le recommander qu’aux plus ardents complétistes, prêts à surmonter ces immenses obstacles pour découvrir la richesse qui se cache sous les aspérités.

LES PLUS

  • Une quantité de contenu phénoménale, typique d'un MMO
  • Un système de combat au tour par tour classique
  • La bande-son sublime de Kôichi Sugiyama
  • L'extension ajoute une aventure inédite et substantielle

LES MOINS

  • Absence totale de localisation (japonais uniquement)
  • Technique désastreuse
  • Direction artistique inégale et graphismes globalement dépassés
  • Équilibre du jeu facilement brisé par l'exploration libre

Détail de la note

  • Histoire 0
  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie 0
  • Maniabilité 0
  • Technique (Performance) 0
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Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

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Comments 1

  1. Thysium says:
    1 mois ago

    Quel déception…

    En voyant le titre du jeu, j’ai vraiment cru qu’il allait sortir en Europe avec localisation, jusqu’à ce que je vois le mot : import. 🙁

    Répondre

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Note finale

6.1
  • Histoire 0
  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie 0
  • Maniabilité 0
  • Technique (Performance) 0

LES PLUS

  • Une quantité de contenu phénoménale, typique d'un MMO
  • Un système de combat au tour par tour classique
  • La bande-son sublime de Kôichi Sugiyama
  • L'extension ajoute une aventure inédite et substantielle

LES MOINS

  • Absence totale de localisation (japonais uniquement)
  • Technique désastreuse
  • Direction artistique inégale et graphismes globalement dépassés
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