Suite au lancement d’Assassin’s Creed Shadows sur Nintendo Switch 2, Digital Foundry a livré une analyse technique détaillée du portage. Ubisoft a dû procéder à plusieurs ajustements graphiques et techniques pour rendre le jeu jouable sur le nouveau hardware, mais le résultat reste globalement solide, même si tout n’est pas parfait.
Le jeu hérite des compromis graphiques de la version Xbox Series S, avec des coupes supplémentaires. Les reflets en screen space sont absents, remplacés par des reflets teintés de bleu, et la surface de l’eau ne réagit pas aux mouvements du joueur. La densité environnementale est réduite, avec la suppression de petits buissons et herbes, ce qui impacte surtout les distances proches et moyennes. Les arbres se chargent de manière plus agressive, tandis que le système de géométrie virtualisée est conservé. Les herbes apparaissent plus grossières, avec une animation plus discrète et des changements de direction du vent moins visibles. On note aussi des clips occasionnels sur les vêtements du joueur, absents sur Xbox Series S.
D’autres coupes concernent la résolution des textures, les ombres, le pop-in, les cinématiques dégradées et la profondeur de champ. Malgré cela, la Switch 2 reste proche de la Series S, avec parfois une présentation plus nette en termes de résolution. Le fichier du jeu est d’ailleurs inférieur à la moitié de la taille de la version Series S.
En mode docké, la résolution moyenne est d’environ 648p, améliorée par DLSS. Le jeu vise les 30 FPS et parvient généralement à les maintenir, bien qu’il souffre de problèmes de frame pacing et de baisses de framerate, notamment à Kyoto ou lors de combats. En mode portable, des coupes supplémentaires sont visibles, avec un pop-in plus marqué et une résolution plus douce autour de 480p avant DLSS. Cependant, les performances semblent meilleures en portable, en partie grâce au support du VRR.
Digital Foundry qualifie ce portage d’« impossible » mais impressionnant, soulignant qu’Ubisoft a réussi à adapter un jeu de génération actuelle vers du console mobile tout en conservant l’essentiel de sa signature visuelle.
L’analyse technique de Digital Foundry met en évidence des écarts notables entre les deux modes de jeu sur Nintendo Switch 2.
Mode docké
- Résolution moyenne autour de 648p, améliorée par DLSS.
- Présentation parfois plus nette que sur Xbox Series S, malgré des coupes graphiques.
- Cible de 30 FPS, généralement tenue, mais avec des problèmes de frame pacing et des baisses de framerate, notamment à Kyoto ou lors de combats.
- Densité environnementale réduite : suppression de petits buissons et herbes, LOD plus agressif, textures et ombres dégradées.
- Taille du fichier inférieure à la moitié de la version Series S.
Mode portable
- Résolution plus douce, environ 480p avant DLSS.
- Pop-in plus marqué et rendu globalement moins détaillé.
- Performances meilleures qu’en mode docké, en partie grâce au support du VRR.
- Animation des herbes plus discrète, changements de vent moins visibles.
- Expérience plus fluide malgré les concessions graphiques supplémentaires.









