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Skate Story (Nintendo Switch 2) – Le test

fire_akuma par fire_akuma
11 décembre 2025
dans Tests Nintendo Switch 2
Temps de lecture: 8 mins
0
Skate Story (Nintendo Switch 2) – Le test
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Il existe des jeux qui se contentent d’être des distractions, et d’autres qui se posent en expériences. Skate Story, le premier titre du développeur solo Sam Eng, appartient sans équivoque à la seconde catégorie. Fraîchement débarqué sur Nintendo Switch 2, Skate Story nous propose un voyage onirique et déroutant aux enfers, une main crispée sur une planche de skate et l’estomac gargouillant à l’idée de croquer dans la Lune. Après six années de développement, cette œuvre singulière tient-elle ses promesses audacieuses ? On a enfilé nos protecteurs et on s’est jetés dans le vide.

Un scénario surréaliste signé Lewis Carroll aux enfers

Skate Story Derrière Skate Story se trouve un seul homme : Sam Eng. Lauréat du prestigieux Next Prize de Chanel en 2024, il expliquait dans une interview que ses jeux étaient des « concepts et des sentiments qu’[il] ne peut décrire avec des mots ». Cette volonté de traduire une émotion, une ambiance, en une expérience interactive est le cœur battant du projet. Eng a voulu capturer la sensation du skate de nuit à New York, sa ville, bercé par une bande-son synth-wave. Le résultat est un jeu qui respire l’intimité et la vision personnelle, parfois au point de l’hermétisme, mais toujours avec une sincérité désarmante.

Ici, on incarne un démon fait de verre et de douleur, incapable de dormir à cause de la lumière criarde de la Lune qui inonde les bas-fonds. Solution radicale : la manger. Pour y parvenir, on passe un pacte avec le Diable lui-même, qui nous offre une planche de skate en échange de notre âme. Notre quête lunaire nous entraîne alors dans un monde souterrain peuplé de créatures aussi excentriques qu’attachantes : des lapins philosophes, des grenouilles baristas, des crânes bavards, voire un coussin parlant.

La narration, intégralement textuelle, ne se prend jamais au sérieux malgré ses airs métaphysiques. Elle oscille entre l’humour absurde et la mélancolie, nous assignant des quêtes aussi triviales qu’hallucinées : colmater des fuites de gaz, laver le linge du Diable, aider un pigeon à finir son scénario. C’est un mélange d’Alice au Pays des Merveilles et de No More Heroes (dont on reconnaît certaines sonorités), le tout porté par une énergie étrangement détendue. Si l’on adhère à ce ton décalé, on se laisse porter avec bonheur pendant les 6 à 7 heures que dure l’aventure principale.

Du skate authentique au service d’une odyssée

Skate Story Ne vous attendez pas à un simulateur technique à la Skate ou à un arcade effréné à la Tony Hawk. Skate Story trouve un savant équilibre entre les deux. La prise en main, bien que différente, devient vite intuitive. Les figures de base s’exécutent en combinant la gâchette ou le bumper avec le bouton de saut (le « ollie »). Le timing de l’appui influence la hauteur du saut, illustré par un glyphe à l’écran. Les grinds et les slides s’enchaînent naturellement quand on atterrit sur un rail ou un rebord.

La vraie force réside dans la sensation de poids et de physicalité. Le skate a de l’inertie, les slides crissent avec satisfaction, et les chutes sont spectaculaires : notre démon de verre se brise en mille morceaux sous l’œil d’une caméra qui tangue comme dans une vidéo skate amateur. C’est immersif et élégant.

Le gameplay se décline en trois types d’épreuves :

L’exploration et les quêtes dans des petits hubs surréalistes, où l’on accomplit des missions pour avancer.

Les séquences de vitesse, de purs moments d’adrénaline où il faut atteindre une porte en un temps limité. La musique s’emballe, l’essai-erreur est gratifiant, et on regrette qu’il n’y en ait pas plus.

Les combats contre des « bosses » (souvent des lunes ou des autorités anti-skate). Il faut y enchaîner des figures pour monter un combo, puis « stomper » au sol dans une zone indiquée pour infliger des dégâts. Si certaines de ces rencontres peuvent être passées en « mashant » les boutons, y mettre du style et de la précision est bien plus payant et visuellement sublime.

Le jeu introduit de nouvelles figures au fil de l’aventure, maintenant une fraîcheur constante. Si la courbe de difficulté est globalement clémente – peut-être même trop pour les skaters virtuels aguerris –, le dernier tiers relève le défi de manière spectaculaire et mémorable.

Une identité audiovisuelle envoûtante

Skate Story C’est peut-être le plus grand triomphe de Skate Story. Sam Eng a collaboré avec le groupe Blood Cultures (et John Fio) pour la bande-son. Le résultat est une partition électro-pop et synth-wave absolument magnétique, tantôt planante dans les phases d’exploration, tantôt pulsée à l’extrême pendant les courses contre la montre. Elle est l’âme du jeu, parfaitement synchrone avec l’action et l’ambiance.

Graphiquement, le style « low-fi » et cristallin est d’une beauté à couper le souffle. Les images fixes ne lui rendent pas justice : en mouvement, c’est un déluge de néons, de brumes spectrales, d’environnements oniriques mêlant architecture new-yorkaise et géométrie infernale. Le fait que le protagoniste soit en verre ajoute une couche de réfraction et de réflexion hypnotique. C’est sale, poétique, et d’une cohérence artistique rare. La performance sur Nintendo Switch 2 est excellente, que ce soit sur l’écran du portable ou en docké. Un mode « performance » assure un framerate parfaitement fluide, essentiel pour le gameplay.

L’aventure principale dure une petite septaine d’heures, dense et sans temps mort. On peut y ajouter un peu de temps pour le « 100% » et pour profiter des nombreuses options de personnalisation de sa planche (decks, trucks, roues, autocollants). Cependant, deux défauts viennent entacher l’expérience en fin de parcours. D’une part, les autocollants sur la planche sont permanents et celle-ci s’use sans possibilité de réparation, ce qui peut frustrer les esthètes. D’autre part, et c’est plus gênant, le jeu ne permet pas de rejouer aux chapitres spécifiques une fois l’histoire terminée, obligeant à recommencer une nouvelle sauvegarde pour retrouver une zone ou un défi manqué.

Conclusion

8 /10

Skate Story est une œuvre d’auteur, un ovni numérique qui marque par son audace et sa cohérence. Ce n’est pas le simulateur de skate le plus profond ni le plus exigeant, mais c’est sans doute l’un des plus évocateurs et des plus beaux jamais créés. Porté par une direction artistique sublime, une bande-son envoûtante et une narration follement originale, il offre un voyage inoubliable. Malgré ses petits défauts de structure en fin de jeu, il réussit le pari fou de mêler la trivialité d’un ollie à la poésie d’un pacte faustien, le tout sur fond de synth-wave et de lumières d’enfer. Si son univers décalé vous parle, n’hésitez pas une seconde : Skate Story est une expérience magistrale et unique.

LES PLUS

  • Une direction artistique low-fi sublime et unique.
  • Une bande-son synth-wave de Blood Cultures parfaite.
  • Des sensations de skate authentiques et immersives.
  • Une narration absurde et attachante.
  • Des séquences finales d'une ambition audiovisuelle renversante.
  • Une performance irréprochable sur Nintendo Switch 2.

LES MOINS

  • La personnalisation de la planche comporte des choix permanents frustrants.
  • L'impossibilité de rejouer aux chapitres après avoir fini le jeu.
  • Une difficulté qui pourrait sembler trop clémente.

Détail de la note

  • Graphismes 0
  • Gameplay 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie 0
  • Originalité 0
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Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

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Skate Story
Date de sortie : 08/12/2025
eShop

Note finale

8
  • Graphismes 0
  • Gameplay 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie 0
  • Originalité 0

LES PLUS

  • Une direction artistique low-fi sublime et unique.
  • Une bande-son synth-wave de Blood Cultures parfaite.
  • Des sensations de skate authentiques et immersives.
  • Une narration absurde et attachante.
  • Des séquences finales d'une ambition audiovisuelle renversante.
  • Une performance irréprochable sur Nintendo Switch 2.

LES MOINS

  • La personnalisation de la planche comporte des choix permanents frustrants.
  • L'impossibilité de rejouer aux chapitres après avoir fini le jeu.
  • Une difficulté qui pourrait sembler trop clémente.

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