dimanche 14 décembre 2025
Nintendo-Town.fr
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des Sorties
    • Anciennes sorties
  • Jeux
No Result
View All Result
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des Sorties
    • Anciennes sorties
  • Jeux
No Result
View All Result
Nintendo-Town.fr
No Result
View All Result

POPUCOM (Nintendo Switch) – Le test

fire_akuma par fire_akuma
14 décembre 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 12 mins
0
POPUCOM
Partager sur Facebook

On a parfois des surprises qui font du bien. Alors qu’on navigue, lassé, entre blockbusters conséquents et indépendants minimalistes, POPUCOM débarque sur Nintendo Switch comme un soleil après la pluie. Un titre qui ne prend pas la grosse tête, assume son côté exubérant et coloré, et pose sur la table une proposition simple mais diablement efficace : un jeu conçu uniquement pour jouer à plusieurs, mêlant plateforme 3D, casse-tête et combat façon « match-3 ». Après plusieurs heures passées à sauver la planète Pancake, nous sommes conquis.

L’esprit d’Hypergryph

POPUCOM On ne s’y attendait pas forcément. Développé par Hypergryph, le studio derrière l’immense Arknights (un tower defense stratégique au lore dense), POPUCOM marque un virage radical. Exit la tonalité grave, place à la fantaisie pure. C’est la preuve d’une agilité créative remarquable : le studio prouve qu’il maîtrise aussi bien la narration complexe que le fun immédiat et l’optimisation technique. Le jeu, publié par Gryph Frontier, bénéficie d’un fini irréprochable, sans ralentissement notable sur Switch, et d’une identité visuelle tellement aboutie qu’on se demande pourquoi ce petit bijou n’est pas plus médiatisé.

Le résumé est simple, efficace et ne cherche pas la complexité. On incarne un héros (personnalisable) téléporté d’urgence sur la planète Pancake. Accueilli par Yolkie, un robot en forme d’œuf, on apprend qu’une entité sphérique et gluante attaque depuis la lune, déversant des hordes de créatures colorées et gélatineuses, les Pomus. La mission : récupérer des « Goodiebots » éparpillés dans des niveaux pour construire une fusée géante et anéantir la menace. C’est léger, charmant, et sert avant tout de prétexte à l’aventure. L’accent est mis sur l’action et la coopération, pas sur les retournements narratifs. Et c’est très bien ainsi.

Deux modes, deux ambiances

Le mode histoire, c’est le cœur de l’expérience POPUCOM, pensé pour exactement deux joueurs. La formule repose sur une campagne narrative linéaire composée de niveaux variés mêlant plateforme, énigmes et combat, accessibles depuis une carte-monde. L’histoire, qui consiste à sauver la planète Pancake en construisant une fusée, sert de fil conducteur tout au long de l’aventure.

L’objectif est de progresser dans le scénario, de vaincre des boss et de collecter des Goodiebots — de petits robots ouvriers — permettant de débloquer de nouveaux niveaux, d’obtenir des cosmétiques supplémentaires et de poursuivre la construction de la fusée dans le hub central.

POPUCOM C’est dans ce mode que le jeu révèle toute sa profondeur. La coopération y est obligatoire et intégrée directement dans la conception du jeu : les énigmes reposent sur l’utilisation complémentaire des quatre artefacts (le bouclier, le grappin, le drone-chat et la boule), les combats exigent une coordination autour des couleurs assignées à chaque joueur, et les phases de plateforme demandent une entraide constante, que ce soit pour faire la courte-échelle avec le bouclier ou actionner des mécanismes à deux.

La structure des niveaux s’apparente à des parcours soigneusement construits, dotés de secrets, d’une progression claire et d’une difficulté qui évolue au fil du jeu. L’ensemble propose une expérience proche d’un jeu de plateforme/aventure classique, mais indissociable de sa dimension coopérative.

Le Mode Fête, dédié aux groupes de trois à quatre joueurs, propose une expérience très différente, centrée sur le défi pur et l’ambiance collective. Il s’agit d’une succession de salles ou de défis indépendants, sans aucun lien narratif, un format souvent rapproché de l’esprit de jeux comme Pico Park.

L’objectif est simple : réussir des énigmes de plateforme et de puzzle généralement plus courtes, plus concentrées et parfois plus exigeantes en termes de coordination brute, mais conçues pour être abordées par un groupe plus large.

Le gameplay met entièrement l’accent sur la coopération à plusieurs. Les défis sont spécifiquement pensés pour trois ou quatre joueurs, et reposent sur les mécaniques de base du jeu — couleurs, interactions et entraide — mais dans des configurations où chacun doit tenir un rôle précis. Cela peut impliquer d’actionner plusieurs interrupteurs au même moment, de former une chaîne de personnages pour franchir un obstacle ou de se synchroniser pour déclencher plusieurs actions successives. Les articles soulignent d’ailleurs qu’il n’y a aucun scénario de combat dans ce mode : il s’agit exclusivement de puzzles et de plateformes.

La structure du mode s’apparente davantage à un jeu d’arcade ou à un party game : on enchaîne les salles pour le plaisir de la coordination, parfois du chaos contrôlé, et c’est un excellent complément pour s’amuser lorsque l’on dépasse la configuration à deux joueurs.

Un gameplay coopératif ingénieux

POPUCOM C’est ici que POPUCOM excelle. Imaginez un mélange entre le plateforming 3D d’Astro Bot, le système de couleurs/match-3 de Puzzle Bobble et l’énergie folle de Splatoon, le tout saupoudré de l’obligation de coopération d’It Takes Two. Le résultat est une alchimie rare, à la fois familière et novatrice.

Le combat « Match-3 » : Votre arme principale, le Rainbow Popper, tire des bulles de couleur. Pour vaincre les Pomus, il faut les toucher avec leur propre couleur et former des groupes de trois bulles identiques ou plus, ce qui les fait éclater en chaîne. Chaque joueur ne gère que deux couleurs (quatre en tout à deux), une limitation intelligente qui évite la surcharge. Les combats deviennent de petits puzzles dynamiques où l’on doit coordonner ses tirs avec son partenaire pour optimiser les dégâts. Voir un gros ennemi perdre ses membres ballons au fur et à mesure des matchs est extrêmement satisfaisant.

L’aventure permet de débloquer progressivement un véritable arsenal coopératif composé de quatre artefacts essentiels. On découvre d’abord Captain Kitty, un petit drone-chat capable de soulever et déplacer divers objets. Plus loin, la Boule Morphing, semblable à celle de Samus, offre la possibilité d’exploser afin de briser certains obstacles. Le Bouclier, lui, sert à bloquer les projectiles et lasers d’une couleur précise, tout en pouvant être utilisé comme un plateau pour hisser son partenaire. Enfin, le Robot-Grappin permet d’attirer des objets, de se téléporter entre deux points ou encore de se balancer pour franchir des passages plus complexes.

Le jeu introduit chaque outil avec une vraie pédagogie avant de les combiner dans des énigmes de plus en plus ingénieuses, où la communication devient indispensable.

Ne vous fiez pas à son look mignon. POPUCOM sait être exigeant. Certains puzzles nécessitent une vraie réflexion et de la précision, et les combats de boss, bien que parfois redondants, peuvent virer à l’intense. Heureusement, des options d’accessibilité bienvenues (dégâts désactivables, pas de tir ami, assistance à la visée) permettent d’ajuster l’expérience. On regrette juste l’absence d’une option pour inverser l’axe Y à la souris, un oubli surprenant.

POPUCOM séduit d’abord par la fluidité de ses commandes dans un monde visuellement éblouissant. La maniabilité est immédiate : que l’on joue à la manette sur Switch ou dans une autre configuration, les déplacements et les sauts sont précis, tandis que le changement rapide d’outil ou de couleur bénéficie d’une interface claire et bien pensée, indispensable dans les phases d’action.

Techniquement au point, même pour un jeu Switch 1

POPUCOM Visuellement, le jeu est une véritable fête. L’influence de Splatoon se ressent dans le design chibi et l’explosion permanente de couleurs vives, mais POPUCOM affirme pleinement sa propre identité. Les environnements, extrêmement variés — forêts, glaciers, usines —, sont riches en détails, et les effets de lumière comme ceux des matériaux (gel, métal, bulles) sont particulièrement réussis. Malgré cette profusion, la Switch assure sans difficulté. La personnalisation des tenues apporte un charme supplémentaire, même si elle nécessite de débloquer plusieurs options, avec en prime quelques clins d’œil bien sentis à d’autres licences.

L’univers sonore joue un rôle tout aussi important. La bande-son funky et électro accompagne parfaitement l’énergie du jeu : c’est entraînant, joueur, et totalement raccord avec l’ambiance « aventure cartoon ». Les bruitages, du plop des bulles au bourdonnement du drone-chat, en passant par les exclamations des personnages, renforcent l’immersion dans ce monde déjanté.

Pour environ 20 €, POPUCOM propose un contenu particulièrement généreux. La campagne principale dure entre 11 et 15 heures, voire jusqu’à 20 pour ceux qui souhaitent récupérer l’ensemble des collectibles, Goodiebots ou autocollants souvent très bien cachés. Le hub de Pancake offre un petit monde vivant où l’on voit progresser la fusée, mais aussi plusieurs minijeux qui se débloquent au fil de l’aventure. Si certains, comme un volleyball un peu maladroit, manquent de finesse, d’autres sont de véritables réussites, dont un shoot’em up coopératif façon Ikaruga exploitant brillamment le système de couleurs.

Le Mode Fête constitue également une excellente raison de revenir jouer entre amis. Enfin, il est important de souligner que la quasi-totalité des cosmétiques s’achète uniquement avec la monnaie du jeu : seuls quelques packs supplémentaires existent en DLC, une approche saine et particulièrement appréciable.

Conclusion

8 /10

POPUCOM est une excellente surprise et un incontournable pour les amateurs de jeux coopératifs. Hypergryph réussit le pari audacieux de fusionner plateforme, puzzle et combat « match-3 » dans un écrin techniquement impeccable et visuellement éblouissant. Son absence de mode solo est un parti pris fort qui lui permet de concevoir des énigmes et des défis parfaitement taillés pour la synergie à deux. Si le scénario est léger et certains boss manquent d’originalité, la joie pure qui se dégage de chaque niveau, la satisfaction des puzzles résolus à quatre mains et l’incroyable charisme de son univers l’emportent haut la main. À ce prix, c’est une véritable petite bombe de fun coloré à ne pas laisser passer.

LES PLUS

  • Gameplay innovant et fun
  • Coopération obligatoire ingénieusement intégrée au level design
  • Direction artistique colorée, joyeuse et très soignée
  • Bonne variété de défis et d'environnements
  • Commandes fluides et intuitives
  • Bande-son énergique et cohérente avec l'univers
  • Excellente optimisation technique sur Nintendo Switch
  • Options d'accessibilité appréciables
  • Mode Fête amusant pour 3-4 joueurs
  • De nombreux mini-jeux amusants et bien pensés.

LES MOINS

  • Absence totale de mode solo
  • Pas de matchmaking en ligne
  • Certains combats de boss manquent de variété et sont répétitifs
  • L'option pour inverser l'axe Y est manquante
  • Mini-jeux dans l'arène inégaux
  • Quelques défis/puzzles peuvent devenir frustrants

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Maniabilité 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie 0
Article Précédent

Top des ventes eShop Switch et Switch 2 de novembre: Hyrule Warriors et Kirby Air Riders dans le top 3

Article Suivant

La taille eShop des prochaines sorties sur Nintendo Switch 2 dont Prince of Persia

fire_akuma

fire_akuma

Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

Related Posts

Desert Race Adventures
Tests Nintendo Switch

Desert Race Adventures (Nintendo Switch) – Le test

Laundry Store Simulator (Nintendo Switch) – Le test
Tests Nintendo Switch

Laundry Store Simulator (Nintendo Switch) – Le test

Hitman: Absolution
Tests Nintendo Switch

Hitman: Absolution (Nintendo Switch) – Le test

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

8
POPUCOM
Date de sortie : 04/12/2025
eShop

Note finale

8
  • Gameplay 0
  • Maniabilité 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie 0

LES PLUS

  • Gameplay innovant et fun
  • Coopération obligatoire ingénieusement intégrée au level design
  • Direction artistique colorée, joyeuse et très soignée
  • Bonne variété de défis et d'environnements
  • Commandes fluides et intuitives
  • Bande-son énergique et cohérente avec l'univers
  • Excellente optimisation technique sur Nintendo Switch
  • Options d'accessibilité appréciables
  • Mode Fête amusant pour 3-4 joueurs
  • De nombreux mini-jeux amusants et bien pensés.

LES MOINS

  • Absence totale de mode solo
  • Pas de matchmaking en ligne
  • Certains combats de boss manquent de variété et sont répétitifs
  • L'option pour inverser l'axe Y est manquante
  • Mini-jeux dans l'arène inégaux
  • Quelques défis/puzzles peuvent devenir frustrants

Derniers tests

Desert Race Adventures

Desert Race Adventures (Nintendo Switch) – Le test

Laundry Store Simulator (Nintendo Switch) – Le test

Laundry Store Simulator (Nintendo Switch) – Le test

POPUCOM

POPUCOM (Nintendo Switch) – Le test

Hitman: Absolution

Hitman: Absolution (Nintendo Switch) – Le test

Kentum

Kentum (Nintendo Switch) – Le test

Venez sur notre Discord


Soutenez Nintendo-Town sur Tipeee
Nintendo-Town.fr

© 2023 Nintendo-Town

Naviguer sur le site

  • L’équipe
  • Contact
  • Politique de confidentialité

Nous suivre

No Result
View All Result
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des sorties
  • Anciennes sorties
  • Jeux

© 2023 Nintendo-Town