Disney Classic Games: Aladdin and The Lion King (Nintendo Switch) – Le test

Sortis au début des années 90, les jeux Aladdin et Le roi lion ont été deux gros succès reconnus tant par la presse que par le public. Excellents jeux de plate-forme à l’ancienne, ils bénéficient d’une ressortie sur les consoles actuelles. Mais que vaut cette compilation HD remaster ?

Ce test a été réalisé à partir d’une version procurée par nos soins. 

« Je suis garanti, diplômé, certifié, tu as un Génie comme chargé d’affaires »

Le but de ce test n’est pas de refaire la match 25 ans après. Les deux jeux proposés sont très bons et excellent et offrent ce qu’il y avait de mieux dans le domaine des jeux de plate forme de l’époque, non contents d’être visuellement très réussis. En revanche, on est en droit de se demander ce que nous apporte cette ressortie.

« Allume la mèche et tu seras gagnant »

La jaquette du jeu est formelle : « Jouez en 1080p complets : nouvelles fonction et améliorations graphiques ». Chacun sera libre de se faire un jugement dessus, mais cette affirmation est un peu enthousiaste. Dans les faits, les améliorations sont minimes, et les différences avec les titres d’origine sont peu visibles. Alors certes, comme tous les titres rétros qui ressortent, on vous propose d’appliquer des filtres pour avoir un effet « borne d’arcade » ou « vieille TV », mais honnêtement, personne n’a déjà craqué un jeu pour un tel argument ?

En revanche, le jeu nous propose 2 titres, mais déclinés en plusieurs versions :

Aladdin, dans sa version Mega Drive, sa « Final Cut », Game Boy et Super Game Boy, ainsi que dans  une version démo datant de 1993 lorsque le titre fut présenté à la presse à Chicago, tandis que Le roi lion est lui disponible en version  Super Nintendo, Mega Drive, Game Boy et Super Game Boy .

Pour un peu plus de nostalgie, il vous est possible d’utiliser les cheat codes de l’époque. Ainsi, ceux parmi vous qui ont gardé les magazines de l’époque doivent se réjouir d’avoir eu raison : Oui, « ça peut toujours resservir » ! Comme beaucoup de titres rétro qui viennent pointer le bout de leurs pixels sur les consoles actuelles, une fonction de rembobinage est possible, ce qui permet de revenir en arrière et de retenter une action sans forcément perdre une vie. Afin de vous convaincre définitivement, le jeu comporte également de nombreux bonus : dessins préparatoires,  explications, interviews, ost …

« Et quand je dis, Abracadabra, on s’éclate ! Et tu disparaîtras par magie « 

Cependant, l’image n’est pas optimisée pour les écran actuels : soit on joue avec un cadre (qui est au choix trop coloré et gênant ou tout noir), soit on peut « déformer » l’image pour jouer en 16/9 mais avec un effet flou lié à la pixellisation d’origine. Et c’est bien là où le bas blesse ! Cette réunion de 2 jeux pourrait se trouver en tant que synonyme au nom commun féminin « flemmardise » dans le dictionnaire ! Là où Toki ou Wonder boy : the dragon’s trap (pour ne parler que d’eux) font l’effort de sortir entièrement remodelés graphiquement, et offrant même parfois le luxe de pouvoir basculer d’un mode « graphismes et sons » actuels à rétro, Aladdin et Le roi lion ne sont disponibles qu’avec les graphismes de l’époque. Il est à noter aussi que les jeux n’ont pas été traduits en français. Cela peut donc se révéler gênant pour les plus jeunes joueurs, même si les phases de lecture sont anecdotiques et n’influencent en rien sur le déroulé de l’aventure.

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