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The Church in the Darkness (Nintendo Switch) – Le test

martien par martien
21 novembre 2019
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 7 mins
1
The Church in the Darkness
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Il y a des sujets dont on sait qu’il ne faut pas parler lors d’un dîner si on ne veut pas se brouiller avec tout le monde. Il s’agit de l’argent, de la politique et de la religion. Et pourtant, il y en a des choses à dire. Mais dans un jeu vidéo, est-ce qu’on peut parler de tout ? Il n’y a pas de réponse toute faite à cette question, mais les développeurs de Paranoid Productions ont décidé de bâtir leur jeu The Church in the Darkness en se basant sur la religion. Ont-ils réussi à faire quelque chose de constructif ? Rien n’est moins sûr.

In Nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti

Prendre un sujet délicat pour en faire la base de son jeu est risqué. Si le titre est réussi, on ne pourra qu’applaudir, si c’est raté, on pourra se poser la question du pourquoi. En l’occurrence, les développeurs ont choisi de placer leur jeu en pleine jungle d’un pays d’Amérique du Sud dans les années 70. Cela fait fortement penser à la secte de Jim Jones, un illuminé qui a poussé plus de neuf cents membres de sa secte à se suicider en même temps en 1978, mais cette fois, c’est un couple Rebecca et Isaac Walker qui dirigent une communauté religieuse dans un espace clos, une sorte de camp appelée Freedom Town.

Dans The Church in the Darkness, on incarne Vic, un ancien policier qui part à la recherche de son neveu qui est parti rejoindre cette fameuse secte. Le jeu est en vue de dessus et fait énormément penser aux jeux dit de stratégie tactique en temps réel avec un côté infiltration primordial de la fin des années 90 Commandos et Desperados, dont il reprendra nombre éléments de gameplay. On doit s’infiltrer dans le camp ennemi et réussir à localiser la personne recherchée sans se faire repérer. Pour ce faire, on peut voir apparaître le champ de vision des personnes que l’on est susceptible de croiser sous forme de cône. On peut donc facilement attendre que la personne se retourne et nous montre son dos pour lui sauter dessus et l’assommer ou la tuer. Bien sûr, plus le temps passe, plus les cadavres s’amoncellent, ce qui ne manque pas de déclencher l’alarme dans le camp et de pousser les membres de la secte à vous pourchasser. Tout en s’infiltrant, il faut surveiller la couleur du cône de vision de chaque personnage : un cône rouge indiquera un garde tandis qu’un cône jaune signifiera que la personne est plutôt neutre, et un cône vert représente une personne avec laquelle on pourra engager la conversation.

Memento Mori

« N’oublie pas que tu vas mourir » : the Church in the Darkness est autant un jeu d’infiltration qu’un rogue-like ou qu’un die and retry. En effet, quand on se fait capturer, on finit dans une cage où le gourou viendra nous voir et décidera de nous tuer ou de nous laisser vivre, selon son humeur et la façon dont on s’est comporté jusque-là. Si on meurt, on peut reprendre la partie en conservant certains objets, mais la configuration de la map change et l’humeur des personnages que l’on est amené à rencontrer pourra changer aussi. Le but de ce système est de nous pousser à découvrir un maximum de fins différentes possibles, vingt au total. Théoriquement, cela offre une grande re jouabilité, d’autant qu’il y a aussi quatre modes de difficulté et donc, des possibilités très variées.

Et la religion dans tout ça ? Il s’agit plus d’un habillage pour expliquer le but de l’infiltration que d’une réflexion sur le fanatisme religieux quel qu’il soit. On pourrait tout aussi bien s’infiltrer dans un camp de prisonnier pendant une guerre ou dans un centre de vacances comme dans un film d’horreur à la Vendredi 13 que ça ne changerait pas outre-mesure.

Sur le plan du gameplay, le jeu ne permet pas de faire les sauvegardes librement, il faudra donc avoir un peu de temps devant soi avant de lancer une partie, même si il sera toujours possible de « sauvegarder et quitter » si on a vraiment autre chose à faire. Lors de chaque lancement, le jeu charge pendant plusieurs minutes avant de se lancer. C’est assez déstabilisant au début, mais quand on a compris que le jeu n’avait pas planté et qu’il allait finir par se lancer, on patiente.

Graphiquement, le jeu est assez fin. On a la possibilité de zoomer pour voir son personnage de plus près, mais il vaut mieux avoir une vue plus éloignée pour mieux repérer les ennemis et pouvoir ainsi les contourner. Sur le plan de la maniabilité, le pointage des cibles avec le stick droit est assez perturbant au début, même si on arrive à s’y faire. Sur le plan sonore, the Church in the Darkness est en anglais. Il faut s’habituer à entendre les prêches qui sortent des haut-parleurs et les cris d’alarme quand on a été découvert dans la langue de Shakespeare. De temps en temps, des morceaux à la guitare acoustique se font entendre et sont plutôt agréables à l’oreille.

Conclusion

4.8 /10

The Church in the Darkness est un jeu bancal. Le côté religieux n’est qu’un prétexte qui finalement ne sert en rien l’histoire. Si le côté infiltration est amusant au début, il devient vite répétitif. Finalement, le titre ne laisse pas un souvenir impérissable, et on passe vite à autre chose à cause du manque d’éléments permettant de s’impliquer plus fortement émotionnellement, et ce ne sont pas les fins différentes qui changeront grand-chose.

LES PLUS

  • Le côté rogue like
  • Le choix de ce qui change à chaque partie

LES MOINS

  • Le temps de chargement initial
  • Le côté très répétitif
  • Le manque de profondeur dans l’histoire

Détail de la note

  • Graphismes 0
  • Environnement sonore 0
  • Gameplay 0
  • Durée de vie 0
  • Ambiance 0
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martien

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Fan de Big N depuis la Gameboy, j'ai débuté les JV sur Atari ST. Bref, je suis un vieux joueur, mais j'aime les nouveautés autant que les jeux rétros (sauf le mauvais pixel-art)

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Comments 1

  1. JulieSailing says:
    6 ans ago

    J’aimerais bien l’essayer quand même x)

    Répondre

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Note finale

4.8
  • Graphismes 0
  • Environnement sonore 0
  • Gameplay 0
  • Durée de vie 0
  • Ambiance 0

LES PLUS

  • Le côté rogue like
  • Le choix de ce qui change à chaque partie

LES MOINS

  • Le temps de chargement initial
  • Le côté très répétitif
  • Le manque de profondeur dans l’histoire

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