Looking Up I See Only A Ceiling (Nintendo Switch) – Le test

Looking Up I See Only A Ceiling est un petit jeu qui vous met dans la peau d’une étudiante… avec des problèmes psychologiques. Développé par silver978 et édité par Flynns Arcade, ce petit jeu indépendant sortira de son lit le 29 février 2024 sur l’eShop de la Nintendo Switch. Pour 2,99€ vous pouvez vivre un véritable cauchemar ! Allez-vous tenter l’expérience ?

Test écrit par FireChat, correcteur de l’équipe.

L’aventure psychologique d’une fille stressée !

Un cauchemar, ça ne dure heureusement jamais longtemps. Et ce jeu aussi ! En effet, dans Looking Up I See Only A Ceiling, vous incarnez une fille en plein burn-out qui vient de se réveiller de sa sieste. Mais très rapidement, des évènements improbables vont se produire. Attention, ce jeu contient du sang et de la violence, il n’est pas recommandé à un jeune public !

Looking Up I See Only A Ceiling est intégralement traduit en français. Dans ce jeu en point’n’click, vous utilisez les icônes superposées à l’écran pour interagir, observer ou vous déplacer. Le jeu ne fonctionne qu’avec 2 boutons : la croix directionnelle et le bouton A (et le bouton + pour le menu de pause). Il est totalement jouable en mode tactile mais ce mode présente un certain défaut : il est parfois difficile de toucher les icônes voulues, il faut toucher plusieurs fois pour être sûr de bien viser.

Contrairement à la version PC, le jeu se déroule à gauche de l’écran et les textes sont à droite. C’est bien plus beau et on ne comprend pas pourquoi la version PC n’est pas comme ça aussi.

Les graphismes sont très bien réalisés. Ils sont dessinés à main, et cela donne du charme au jeu (malgré son histoire beaucoup moins charmante !). L’histoire du jeu est courte, mais intense. Elle est divisée en 5 petits chapitres, avec un point de contrôle (sauvegarde) entre chacun d’entre eux. Au fur et à mesure de votre progression, vos doutes et angoisses se manifesteront et prendront le dessus sur vous… et votre environnement. Vous ferez heureusement la rencontre d’un charmant garçon qui pourra (peut-être ?) vous aider à y voir plus clair.

Une ambiance angoissante mais attirante

Le jeu réussit à nous immerger dans cette ambiance stressante, de par ses graphismes qui grésillent volontairement – rendant l’image moins plate et plus vivante – et par sa bande-son. Cette dernière n’est composée que de musiques d’ambiance. Ça colle bien au jeu et cela rend l’expérience plus immersive, mais on regrette quand même l’absence de petites mélodies qui auraient pu donner plus de charme. Dans certains chapitres, nous avons le droit à des sons lugubres, parfois composés de bruitages très inquiétants accompagnés encore d’un certain grésillement. (Nous avions eu l’impression que certains bruits ne venaient pas de la console ! Brrr, quelle angoisse !) Cela fait très bien le travail car nous étions totalement plongés dans l’ambiance, et comme notre personnage, nous cherchions à sortir de ce pétrin tout en gardant notre sang-froid.

L’histoire nous tient en haleine du début à la fin. Nous voulons atteindre la fin de notre mésaventure tout en prenant le temps d’interagir avec chacun des éléments pour en apprendre plus sur la vie de notre personnage. D’ailleurs, en parlant de fin… il en existe deux ! Le dernier chapitre se divisera en fonction de vos actions et vous mènera vers une bonne ou une mauvaise fin. Bien évidemment, vous pourrez reprendre au chapitre précédent pour tenter d’obtenir l’autre fin. Une fois les deux fins débloquées, vous pourrez accéder à un mode bonus pour en apprendre un peu plus sur l’histoire de notre personnage. (Un petit easter egg s’y cache, d’ailleurs !) Comptez seulement 30 minutes pour finir l’aventure, et moins d’une heure pour débloquer l’autre fin et explorer à fond le mode bonus. Oui, c’est très court, même pour le prix.

Notre seule réelle déception concernant ce jeu : le manque de développement de l’histoire, et surtout la morale liée à celle-ci. Cela manque de profondeur, et pour un thème comme le stress et le burn-out, nous espérions quelque chose de plus solide. La fin du jeu aurait pu être mieux travaillée, nous laissant sur une conclusion bancale, et un message absolument pas clair (si ce n’est même inexistant) pour les joueurs étant dans la même situation que notre personnage.