Dans un monde où la guerre est partout, les États font appel à des sociétés privées pour mener les combats, et ces sociétés font appel à la population pour remplir leurs rangs. C’est comme ça qu’une jeune fille nommée Snezhinka se fait embaucher par une de ces sociétés pour aller à la guerre, mais surtout pour tenter de retrouver sa sœur disparue. Voilà résumée succinctement l’histoire du jeu Sentinel Girls 2 Snezhinka. Mais ce n’est pas que ça !
Cours plus vite que les balles
Avant toute chose, il convient de noter que Snezhinka n’est disponible qu’en langue anglaise. Pour un jeu de tir, ce n’est pas vraiment un inconvénient, mais il y a toute une histoire qui se déroule en arrière-plan, et il faut donc quelques notions de base dans la langue de Shakespeare pour en profiter.
Snezhinka est le second opus de la série Sentinel Girls, le premier volet étant centré sur le personnage de Marfusha, la sœur aînée de Snezhinka, qui a disparu à la guerre au début de ce second épisode. Sa petite sœur s’engage donc comme mercenaire à la solde d’une compagnie militaire privée. L’histoire nous est racontée sous forme de longs dialogues sur des images fixes, qui expliquent les tenants et les aboutissants de la guerre.
Le cœur du jeu est quand même le combat. Snezhinka est un jeu de tir frénétique en 2,5D dans lequel le joueur défend un objectif face à des hordes d’ennemis terrestres et aériens qu’il doit abattre avec l’arme en sa possession. Les ennemis arrivent tous de la droite de l’écran, et c’est comme au tir aux pigeons, il faut tous les abattre avant qu’ils n’atteignent leur cible. A la fin de chaque journée de combat, notre héroïne reçoit sa fiche de paie et gagne un peu d’argent qui va lui permettre d’améliorer son arsenal.
Les armes qui sont au nombre de vingt-quatre se débloquent au fur et à mesure, et lorsque l’on en change, les caractéristiques de notre armement restent les mêmes. Chaque arme a une durée de vie limitée et il est très important d’y faire attention pour ne pas se retrouver avec une arme inutilisable sur le champ de bataille.
Pour changer d’arme, il faut attendre la paie et le moment du jeu ou trois cartes d’amélioration nous sont proposées, chacune avec un coût différent. Et donc selon la quantité d’argent que l’on possède, on pourra acheter une nouvelle arme qui coûte entre 10 et 20 ou on pourra acheter une amélioration d’un élément qui coûte entre 1 et 5.
C’est la peine maximale ou la pierre tombale
Sachant que le salaire est de 60, on peut se dire que les améliorations vont être rapides, mais si on regarde la feuille de paie de plus près, une fois qu’ont été enlevées l’assurance-maladie, la mutuelle et les différentes taxes, un total de quatorze lignes qui viennent en déduction du salaire brut, cela représente un gain journalier de 1 à 6 seulement.
Les axes d’amélioration de nos armes sont au nombre de six : la puissance de tir, la cadence de tir, la capacité du chargeur, le recul, la vitesse de rechargement et la vitesse de refroidissement. Entre chaque jour de combat, il va falloir piocher dans nos économies pour avoir un meilleur armement.
Dans tous les cas, il est très vite possible de recruter une partenaire, et de l’améliorer aussi au cours de la campagne, ce qui permet d’avancer vite et bien dans l’aventure. Le jeu se termine forcément à la fin du centième jour. Et là, on débloque une des fins du jeu selon la façon dont on a progressé dans la partie et surtout selon la camarade que l’on aura choisi de garder ou de remplacer au cours du jeu.
Techniquement, le jeu est rapide, bien mené, les combats se terminent en quelques dizaines de secondes à chaque fois. Il faut bien maîtriser les deux sticks, car celui de gauche sert à faire avancer ou reculer notre personnage et celui de droite sert à diriger le tir de notre arme. On change d’arme plusieurs fois au cours du jeu, et on passe du fusil à pompe, au fusil-mitrailleur avec aussi des pistolets-mitrailleurs. Parmi les cartes que l’on peut acheter, on trouve des améliorations de nos balles qui durent le temps d’une journée et qui mettent ensuite trente secondes avant d’être à nouveau disponible. On trouve aussi des cartes qui vont servir à poser une barricade pour ralentir les ennemis terrestres ou qui va nous proposer l’aide d’un drone le temps d’une journée.
La petite coupure entre deux journées qui sert à améliorer son arme ou à acheter des bonus permet d’atténuer le côté répétitif du jeu. En effet, très vite, on se rend compte que les journées se ressemblent toutes, mais comme elles passent très vite, ce n’est pas extrêmement gênant. Sur le plan musical, Snezhinka propose une bande-son très pop japonisante, avec des morceaux au tempo rapide et plutôt joyeux.
Snezhinka est disponible sur l’eShop au prix de douze euros environ.
Conclusion
Snezhinka est un jeu de tir frénétique, rapide, fun et coloré qui plaira aux amateurs du genre, aux fous des twins sticks shooters. L’histoire bien qu’anecdotique permet de donner un peu de profondeur au jeu et évite de donner l’impression qu’on tourne en rond dès la fin de la première semaine. Snezhinka est un bon défouloir avec des sessions de jeu courtes qui fait qu’on pourra revenir y faire un tour de temps en temps avec plaisir.
LES PLUS
- Un jeu frénétique
- Une bande-son fun
- Plusieurs fins possibles
LES MOINS
- Très répétitif








