Alors que Donkey Kong Bananza s’apprête à débarquer sur Nintendo Switch 2,voir notre test ici, Digital Foundry a publié une analyse technique complète du jeu, dévoilant des informations précises sur sa résolution, son framerate et son rendu global. Verdict : une base technique robuste, malgré quelques concessions et imperfections.
Sur le plan visuel, le jeu affiche une résolution dynamique oscillant entre 1080p et 1200p en mode docké, avec un rendu généralement stable autour du 1080p. Pour assurer un affichage fluide, Bananza vise les 60 images par seconde, un objectif globalement atteint… mais pas sans accroc. Certaines animations complexes, ou des affrontements contre des boss, provoquent des baisses de framerate ponctuelles, parfois jusqu’à 30 FPS, notamment lors d’un affrontement spécifique particulièrement chargé. Et à cause de la manière dont le moteur gère ces chutes, la fréquence tombe brièvement à 30 FPS jusqu’à récupération complète, plutôt que de simplement fléchir sous 60.
Côté technique, le moteur du jeu n’intègre pas de simulation physique complète. Par exemple, si vous détruisez une colonne porteuse, le plafond au-dessus restera suspendu dans le vide. Ce choix de conception, bien que peu réaliste, semble logique compte tenu des contraintes de performance, même sur Switch 2. Cela dit, le jeu propose tout de même des interactions variées entre matériaux, avec une combinaison de destruction, d’éléments physiques et de réponses visuelles crédibles.
Sur le plan graphique, Donkey Kong Bananza affiche des textures plus détaillées que celles de Super Mario Odyssey, des modèles de personnages nets et très bien animés, et une amélioration générale de la direction artistique. Toutefois, le jeu n’est pas exempt de problèmes de pop-in, notamment dans les décors lointains qui apparaissent tardivement à mesure que l’on avance, et la gestion des ombres reste en retrait, avec des rendus parfois grossiers ou instables.
Techniquement, le titre n’utilise pas le DLSS de NVIDIA, mais une combinaison de FSR1 d’AMD et de SMAA pour le traitement de l’image. Malheureusement, cette solution montre ses limites : certaines surfaces présentent de l’aliasing interne assez visible, et les détails fins ont tendance à se dégrader lorsqu’on s’en approche ou lorsqu’ils sont affichés en mouvement.
Enfin, sur le plan sonore, Bananza bénéficie d’un support complet de l’audio surround, renforçant l’immersion dans les environnements de la jungle animée et des séquences de gameplay rythmées.
En résumé, Donkey Kong Bananza est un jeu techniquement solide, qui tire parti de la puissance de la Switch 2 tout en faisant quelques compromis. L’absence de support pour les technologies les plus récentes comme le DLSS et quelques chutes de framerate retiennent l’ensemble de la perfection, mais l’expérience reste fluide, détaillée, et impressionnante pour un titre de lancement.









