vendredi 5 décembre 2025
Nintendo-Town.fr
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des Sorties
    • Anciennes sorties
  • Jeux
No Result
View All Result
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des Sorties
    • Anciennes sorties
  • Jeux
No Result
View All Result
Nintendo-Town.fr
No Result
View All Result

Deltarune (Nintendo Switch 2) – Le test

fire_akuma par fire_akuma
18 août 2025
dans Tests Nintendo Switch 2
Temps de lecture: 14 mins
0
DELTARUNE
Partager sur Facebook

Sept ans après la sortie initiale du jeu, avec la sortie sur Nintendo Switch 2 et avec la sortie simultanée des chapitres 3 et 4 de ce projet titanesque (sur sept prévus), on se lance enfin sur le test de Deltarune. Quelle révélation. Deltarune n’est pas seulement un bon jeu : c’est un chef-d’œuvre d’honnêteté, de cœur et de design, porté par une passion contagieuse pour le médium vidéoludique. Et sur Switch 2, cette aventure singulière trouve un écrin idéal.

L’ADN de Deltarune est indissociable de son créateur principal, Toby Fox. Cet artiste singulier, déjà célèbre pour le phénomène Undertale, endosse ici les rôles monumentaux de développeur principal, scénariste, directeur et, surtout, compositeur de la bande-son. Son approche artisanale et sa vision très personnelle transparaissent dans chaque pixel, chaque note, chaque réplique. Fox ne se contente pas de créer un jeu ; il tisse une expérience où humour absurde, émotion brute et réflexion sur notre relation aux jeux et aux personnages s’entremêlent avec une maestria rare. Le développement, amorcé par un mystérieux « Survey Program » il y a près de sept ans, est un marathon, mais chaque nouveau chapitre prouve que le jeu est entre les meilleures mains possibles.

Une prophétie trouble

DELTARUNEVous incarnez Kris, un adolescent silencieux vivant dans une paisible « Ville Natale » peuplée de monstres. Rien ne laisse présager l’extraordinaire, jusqu’à ce que Kris et sa camarade de classe au caractère bien trempé, Susie, tombent dans le « Monde Sombre » caché dans le placard de l’école. Là, ils rencontrent Ralsei, un prince sombre doux et innocent, qui leur révèle une antique prophétie : ils sont les « Héros de la Lumière » destinés à sauver l’équilibre entre les Mondes Lumineux et Sombres en scellant les « Fontaines Sombres », sources de ces dimensions étranges.

Si la prémisse semble classique, Deltarune excelle à briser les attentes. L’histoire est un tourbillon constant, passant du burlesque pur au profondément inquiétant en un clin d’œil. Chaque chapitre introduit un nouveau Monde Sombre (un royaume figé, une cité futuriste, un jeu télévisé, une cathédrale désolée…) aux règles et à l’esthétique radicalement différentes, tout en approfondissant le mystère central : quel est le vrai lien entre ces mondes et la réalité de Kris ? La prophétie est-elle aussi noble qu’elle en a l’air ? L’histoire est loin d’être terminée (nous sommes à mi-parcours après le chapitre 4), mais le chemin parcouru est déjà riche en révélations explosives et en moments d’une intensité émotionnelle saisissante, explorant notamment avec une justesse troublante les thèmes de l’enfance, de l’absence parentale et du sentiment d’impuissance.

La fusion du tour-par-tour et du bullet hell

Deltarune s’inscrit dans la tradition du JRPG, mais en détourne les codes avec une inventivité débridée. L’exploration des Mondes Sombres, où l’on passe la majeure partie du temps, se présente sous la forme d’une vue du dessus en 2D classique, ponctuée de puzzles ingénieux et d’interactions délicieusement absurdes. Pourtant, c’est dans ses combats que le jeu révèle toute son originalité.

Le système repose sur un double registre. En phase d’attaque au tour par tour, le joueur dirige un trio – Kris, Susie et Ralsei – et choisit pour chacun d’eux d’attaquer, de lancer un sort via les TP, d’utiliser un objet ou d’opter pour l’option ACT. Les attaques physiques s’accompagnent d’un petit défi rythmique : appuyer au bon moment dans une jauge détermine la puissance du coup. En phase défensive, le jeu se transforme en véritable bullet hell : l’ennemi envoie des motifs d’attaques complexes et variés, et le joueur doit manœuvrer son ÂME, un simple cœur, à l’intérieur d’une boîte, en esquivant avec une précision chirurgicale. La maniabilité, d’une fluidité exemplaire, devient alors cruciale pour survivre.

Comme dans Undertale, le joueur doit choisir entre deux voies : pacifiste ou violente. L’approche pacifiste, vivement encouragée, consiste à utiliser ACT pour déclencher de petites interactions contextuelles, souvent hilarantes ou décalées, permettant d’apaiser l’ennemi jusqu’à l’épargner. Chaque créature possède ses propres besoins, toujours surprenants – certains veulent flirter, d’autres exigent une bonne blague ou même une claque – et ces moments révèlent autant de fragments de personnalité attachants. Épargner ses adversaires enrichit aussi votre « Château Ville », peuplé alors d’alliés charmants qui ouvrent de nouveaux dialogues, à la fois drôles et émouvants. Mais la question plane en permanence : peut-on vraiment convaincre tout le monde ? À l’inverse, choisir la voie violente revient à tuer les ennemis pour engranger de l’expérience et gagner en puissance. Ce chemin est plus direct, mais prive le joueur d’une grande partie de la richesse narrative et émotionnelle du jeu.

Enfin, le système de combat brille par ses synergies. Le trio offre des combinaisons stratégiques, qu’il s’agisse de soigner au bon moment, d’ACTer pour qu’un autre personnage puisse épargner, ou d’utiliser des sorts plus puissants grâce au « grazing » – une mécanique qui récompense les joueurs assez audacieux pour frôler les projectiles ennemis, remplissant ainsi une jauge magique spéciale. Tout cela confère à chaque affrontement une intensité et une variété remarquables, où l’humour, la tension et la stratégie s’entrelacent sans cesse.

Jamais une minute de répit

DELTARUNELa maniabilité sur Switch 2 est parfaite, que ce soit en exploration ou dans les phases bullet hell exigeantes en précision. Mais Deltarune ne se repose jamais sur ses acquis. Chaque nouveau chapitre introduit des mini-jeux et changements de gameplay radicaux (un jeu de rythme, du platforming en temps limité, un mini-Zelda top-down…). La version Switch 2 offre même un contenu exclusif : une salle secrète utilisant le mode double souris des Joy-Con pour sauver des « Maice » (souriceaux) et affronter un chat dans un mini-jeu de réflexes et de Simon Says amusant. Le rythme est effréné, passant d’une idée à l’autre avant qu’elle ne s’essouffle. L’exploration est aussi gratifiante, truffée de secrets, d’easter eggs dérangeants et de dialogues cachés qui enrichissent l’univers et les personnages.

Le casting secondaire est tout aussi mémorable, des rois pompeux aux présentateurs télé au crâne-TV (Tenna !), tous débordant de personnalité et d’humour absurde.

Deltarune s’inscrit dans la tradition du JRPG, mais en détourne les codes avec une inventivité débridée. L’exploration des Mondes Sombres, où l’on passe la majeure partie du temps, se présente sous la forme d’une vue du dessus en 2D classique, ponctuée de puzzles ingénieux et d’interactions délicieusement absurdes. Pourtant, c’est dans ses combats que le jeu révèle toute son originalité.

Le système repose sur un double registre. En phase d’attaque au tour par tour, le joueur dirige un trio – Kris, Susie et Ralsei – et choisit pour chacun d’eux d’attaquer, de lancer un sort via les TP, d’utiliser un objet ou d’opter pour l’option ACT. Les attaques physiques s’accompagnent d’un petit défi rythmique : appuyer au bon moment dans une jauge détermine la puissance du coup. En phase défensive, le jeu se transforme en véritable bullet hell : l’ennemi envoie des motifs d’attaques complexes et variés, et le joueur doit manœuvrer son ÂME, un simple cœur, à l’intérieur d’une boîte, en esquivant avec une précision chirurgicale. La maniabilité, d’une fluidité exemplaire, devient alors cruciale pour survivre.

Comme dans Undertale, le joueur doit choisir entre deux voies : pacifiste ou violente. L’approche pacifiste, vivement encouragée, consiste à utiliser ACT pour déclencher de petites interactions contextuelles, souvent hilarantes ou décalées, permettant d’apaiser l’ennemi jusqu’à l’épargner. Chaque créature possède ses propres besoins, toujours surprenants – certains veulent flirter, d’autres exigent une bonne blague ou même une claque – et ces moments révèlent autant de fragments de personnalité attachants. Épargner ses adversaires enrichit aussi votre « Château Ville », peuplé alors d’alliés charmants qui ouvrent de nouveaux dialogues, à la fois drôles et émouvants. Mais la question plane en permanence : peut-on vraiment convaincre tout le monde ? À l’inverse, choisir la voie violente revient à tuer les ennemis pour engranger de l’expérience et gagner en puissance. Ce chemin est plus direct, mais prive le joueur d’une grande partie de la richesse narrative et émotionnelle du jeu.

Enfin, le système de combat brille par ses synergies. Le trio offre des combinaisons stratégiques, qu’il s’agisse de soigner au bon moment, d’ACTer pour qu’un autre personnage puisse épargner, ou d’utiliser des sorts plus puissants grâce au « grazing » – une mécanique qui récompense les joueurs assez audacieux pour frôler les projectiles ennemis, remplissant ainsi une jauge magique spéciale. Tout cela confère à chaque affrontement une intensité et une variété remarquables, où l’humour, la tension et la stratégie s’entrelacent sans cesse.

La bande-son de Toby Fox est tout simplement phénoménale. C’est l’épine dorsale émotionnelle du jeu. Fox mélange les genres (chiptune, funk, piano poignant, ambiance éthérée) avec une maîtrise impressionnante, utilisant des leitmotivs pour tisser des liens entre personnages et événements. Chaque chapitre semble surpasser le précédent, avec des thèmes de boss (surtout ceux des boss secrets, à débusquer absolument) qui restent en tête longtemps après. L’utilisation de la musique pour amplifier les moments clés, comme des séquences au piano live dans les chapitres récents, est magistrale. Sur Switch 2, le son est clair et immersif.

Un charme pixel art expressif

Ne vous fiez pas aux apparences : le pixel art de Deltarune est simple mais extrêmement expressif. Les portraits des personnages débordent d’émotions, et les Mondes Sombres transforment des lieux banals (une salle de classe, un labo informatique) en univers oniriques et riches en détails visuels grâce à des palettes de couleurs et des designs créatifs. L’UI change dynamiquement dans le Monde Sombre, ajoutant à l’immersion. Le jeu utilise aussi volontairement des styles graphiques qui secouent (comme Tenna) pour un effet comique garanti. Sur l’écran HDR de la Switch 2 et en résolution native, les couleurs popent et l’image est nette.

Avec les quatre chapitres actuellement disponibles, il faut compter environ vingt heures pour une première partie en mode pacifiste, en prenant le temps d’explorer sans excès. La rejouabilité est particulièrement forte grâce à la possibilité d’opter pour une voie violente, mais aussi par la présence d’un chemin alternatif bien caché, nettement plus sombre et exigeant, qui modifie en profondeur certains pans de l’histoire ainsi que les dialogues. À cela s’ajoutent la chasse aux secrets, aux easter eggs et aux boss cachés, dont certains nécessitent plusieurs heures de combat, ainsi que l’envie naturelle de revivre les moments marquants et les échanges mémorables entre personnages.

La version Switch 2 enrichit encore l’expérience. Elle garantit des performances parfaites avec un affichage stable à 60 fps, inclut un mini-jeu exclusif exploitant le mode double souris et propose une importation fluide des sauvegardes de la version Switch d’origine pour les joueurs ayant déjà parcouru les chapitres 1 et 2. De plus, elle permet d’aborder les chapitres dans l’ordre que l’on souhaite, même si la progression chronologique reste conseillée pour profiter pleinement de l’évolution narrative.

Conclusion

7.1 /10

Deltarune sur Nintendo Switch 2 est une expérience vidéoludique unique en son genre. Malgré son statut inachevé (nous attendons encore les chapitres 5, 6 et 7), les quatre chapitres disponibles forment déjà une aventure riche, émouvante, hilarante et profondément inventive. Le mélange de tour-par-tour et de bullet hell est exaltant, l'écriture est un chef-d'œuvre d'humour absurde et d'honnêteté émotionnelle, les personnages sont inoubliables, et la bande-son de Toby Fox est un monument. Le contenu exclusif Switch 2 est une cerise sur le gâteau bienvenue. Oui, le voyage n'est pas terminé. Oui, la fin du chapitre 4 laisse un goût à la fois satisfaisant et d'extrême anticipation. Mais chaque minute passée dans les Mondes Sombres aux côtés de Kris, Susie et Ralsei est une pure joie. Deltarune est plus qu'un jeu ; c'est une déclaration d'amour au médium, portée par une passion et une créativité rares. Que vous ayez adoré Undertale ou que vous soyez simplement en quête d'une aventure RPG différente de tout ce qui se fait, Deltarune est une œuvre incontournable, et sa version Switch 2 en est la meilleure porte d'entrée. Préparez-vous à être surpris, ému, à rire aux éclats, et à attendre les prochains chapitres avec une impatience fébrile. Un futur classique est en train de s'écrire sous nos yeux.

LES PLUS

  • Gameplay innovant
  • Écriture inoubliable
  • Bande-son phénoménale
  • Rythme et variété
  • Contenu exclusif Switch 2
  • Rejouabilité élevée
  • Portage technique réussi

LES MOINS

  • Uniquement en anglais
  • Inachevé : seulement 4 chapitres sur 7 disponibles
  • Visuels inégaux
  • Déroulé de l'aventure occasionnellement lent
  • Voie violente moins riche

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Scénario 0
  • Bande-son 0
  • Direction artistique 0
  • Durée de vie 0
  • Version Switch 2 0
  • Localisation 0
Article Précédent

Fruitbus (Nintendo Switch) – Le test

Article Suivant

Undivine (Nintendo Switch) – Le test

fire_akuma

fire_akuma

Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

Related Posts

Square Enix annonce OCTOPATH TRAVELER 0 et The Adventures of Elliot sur Switch 2
Test Chaud

Octopath Traveler 0 (Nintendo Switch 2) – Le test

Metroid Prime 4: Beyond
Test Chaud

Metroid Prime 4: Beyond (Nintendo Switch 2) – Le test

On connait le prix de Inazuma Eleven: Victory Road et le planning des mises à jours gratuites sur Nintendo Switch 2
Test Chaud

Inazuma Eleven: Victory Road (Nintendo Switch 2) – Le test

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

7.1
DELTARUNE
Date de sortie : 05/06/2025
eShop

Note finale

7.1
  • Gameplay 0
  • Scénario 0
  • Bande-son 0
  • Direction artistique 0
  • Durée de vie 0
  • Version Switch 2 0
  • Localisation 0

LES PLUS

  • Gameplay innovant
  • Écriture inoubliable
  • Bande-son phénoménale
  • Rythme et variété
  • Contenu exclusif Switch 2
  • Rejouabilité élevée
  • Portage technique réussi

LES MOINS

  • Uniquement en anglais
  • Inachevé : seulement 4 chapitres sur 7 disponibles
  • Visuels inégaux
  • Déroulé de l'aventure occasionnellement lent
  • Voie violente moins riche

Derniers tests

Wizard of Legend 2 (Nintendo Switch) – Le test

Wizard of Legend 2 (Nintendo Switch) – Le test

House Fighters: Total Mess

House Fighters: Total Mess (Nintendo Switch) – Le test

Mistonia’s Hope -The Lost Delight- (Nintendo Switch) – Le test

Mistonia’s Hope -The Lost Delight- (Nintendo Switch) – Le test

WINDSWEPT

WINDSWEPT (Nintendo Switch) – Le test

Dora : Sauvetage en forêt tropicale

Dora : Sauvetage en forêt tropicale (Nintendo Switch) – Le test

Venez sur notre Discord


Soutenez Nintendo-Town sur Tipeee
Nintendo-Town.fr

© 2023 Nintendo-Town

Naviguer sur le site

  • L’équipe
  • Contact
  • Politique de confidentialité

Nous suivre

No Result
View All Result
  • Accueil
  • News
  • Tests
  • Calendrier des sorties
  • Anciennes sorties
  • Jeux

© 2023 Nintendo-Town