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Demonschool (Nintendo Switch) – Le test

Lordo par Lordo
25 novembre 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 13 mins
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Demonschool est le nouveau jeu de Necrosoft Games édité par Ysbryd Games. Pour ceux qui ne connaissent pas, Necrosoft c’est le petit studio fondé par Brandon Sheffield, un ancien rédacteur en chef du magazine Game Developer. Le studio nous propose un RPG tactique qui lorgne ouvertement du côté de Persona tout en proposant sa propre expérience. Alors, enfilez votre uniforme scolaire, entourez-vous d’amis le plus barrés possible, c’est parti pour Demonschool !

Une histoire démoniaque

DemonschoolNous voilà donc dans la peau de Faye, une étudiante qui débarque à l’université de Hemsk College. Sauf que Faye, ce n’est pas n’importe quelle étudiante, c’est la dernière descendante d’une famille de chasseurs de démons. L’université en question se trouve sur une île mystérieuse où la frontière entre notre monde et celui des démons est devenue un peu trop floue au goût de tout le monde. Le jeu commence d’ailleurs fort avec une scène où des étudiants explosent littéralement en geysers de sang dans une salle de classe. On se dit alors qu’on va avoir droit à une histoire sombre et angoissante.

Sauf que non, pas vraiment en fait. Demonschool a un sens de l’humour complètement décalé. Faye, notre héroïne, ce n’est pas du tout le genre discret et réfléchi. Elle gueule, elle fonce dans le tas, elle oublie la moitié des indices importants pour son enquête (genre vous passez trois jours à chercher une cassette VHS maudite, vous la trouvez dans la première pièce, Faye la pète, et hop c’est fini, on passe à autre chose).

Mais comme le jeu s’inspire de Persona, nous allons être accompagnées d’une bande de potes complètement barrés qui forment une vraie famille de marginaux. On a Namako qui fait de la photo parce que ses parents artistes trouvaient ça nul, Destin qui a ses propres délires mystiques, Knute qui veut juste récupérer ses cassettes VHS de Gunsmith Cats (mangas de 1995 par Ken’ichi Sonoda), et un tas d’autres personnages vous rejoindront ou seront présents dans le jeu.

Le jeu tourne beaucoup autour de l’humour, jamais très subtil ni tordant, mais surtout il en résulte une ambiance un peu bizarre. Les personnages sont face à une apocalypse, des démons, une école bizarre, mais sont finalement plus inquiets de leur quotidien. Ils vont parfois avoir des discussions totalement inutiles au milieu d’un tas de démons autour d’eux, comme si ce n’était rien comparé à leurs petits soucis du moment. Donc là où l’on pensait avoir affaire à un jeu sombre et angoissant, nous avons finalement plutôt un jeu léger et loufoque. Ce n’est pas tellement gênant, mais il faut le savoir avant de se lancer dans l’aventure : l’image du jeu ne donne pas spécialement cette impression de bouffonnerie. Ça nous rappelle certains épisodes de Buffy, qui mêlait à la fois horreur et comédie.

Comme Persona, nous allons devoir gérer notre semaine, beaucoup moins cadrée que Persona, sans cet aspect de FOMO : nous allons avoir une histoire principale à boucler, mais nous allons aussi pouvoir discuter avec plein d’autres personnes sur l’île, débloquer des mini-jeux un peu nuls pour certains, des relations scolaires. Leurs histoires vont alors se construire et s’enrichir en avançant dans le jeu ; les personnages vont finalement être un peu plus profonds que ce que le début peut nous laisser croire.

Ce qui est un peu déconcertant, ce sont les fins d’intrigue : souvent, c’est expédié alors que l’on a passé un long moment à effectuer des recherches et divers allers-retours. C’est d’ailleurs assez plan-plan comme façon de jouer : on se balade dans les zones que l’on a choisies dans une liste, comme Persona 3 par exemple. On a donc là aussi cette impression de tourner souvent en rond et de faire des allers-retours juste pour parler à quelqu’un ou faire quelque chose. L’avantage, c’est qu’on n’a pas tellement besoin de se souvenir de quoi que ce soit : lors du choix sur la liste, on nous indique s’il y a un évènement ou quelque chose à faire/voir dans le lieu.

Une tactique sans échec

DemonschoolLe principe de base, c’est que quand vous déplacez un personnage sur la grille de combat, ça compte automatiquement comme une attaque. Pas besoin de choisir entre bouger ou taper, tout est lié en une seule action.

Les combats se passent en deux phases bien distinctes. D’abord, nous avons la phase de planification où nous pouvons essayer plein d’actions différentes, revenir en arrière autant de fois que nous voulons si ça ne marche pas comme on souhaiterait, tester des combinaisons différentes. C’est un peu comme si nous étions en train de résoudre un puzzle tactique. Une fois que l’on est satisfait de notre plan, on lance l’exécution et tout se joue d’un coup en temps réel. C’est assez grisant de voir notre stratégie se dérouler sous nos yeux, surtout quand tout fonctionne parfaitement.

Nous avons huit points d’action par tour à répartir dans l’équipe. Le truc, c’est que plus un personnage agit dans le même tour, plus ça coûte cher en points d’action. Sa première action coûte un point, la deuxième deux points, la troisième trois points, et ainsi de suite. Du coup, impossible de tout miser sur un seul personnage ultra puissant qui fait tout le boulot. Il faut vraiment utiliser tout le monde intelligemment et coordonner les mouvements.

Chaque personnage a sa propre façon d’attaquer selon son style de combat. Faye repousse les ennemis quand elle les percute, Namako déplace un adversaire derrière elle tout en l’affaiblissant, Knute est orienté vers le soin et ne peut pas attaquer, et ainsi de suite. L’idée c’est de bien positionner tout le monde pour créer des chaînes d’attaques et taper plusieurs ennemis d’un coup. C’est vraiment satisfaisant quand on arrive à aligner trois ou quatre monstres et qu’on les dégage tous en une seule action bien placée. Car si l’on coince un ennemi entre deux personnages, alors de gros dégâts sont infligés.

Niveau dégâts, le système est assez simple : une attaque basique fait un point de vie de dégât. Point. Sauf si l’ennemi est faible à notre élément (qui franchement est intéressant sur le papier, mais totalement ignoré en fait quand on joue) ou si vous avez des capacités spéciales équipées qui augmentent les dégâts. Cette simplicité peut être cool au début parce que c’est facile à comprendre et ça permet de se concentrer sur le positionnement, mais ça devient aussi le point faible du système sur la durée.

On a quand même l’impression de faire toujours un peu la même chose. Les combats se multiplient, vraiment beaucoup : presque chaque interaction ou quête annexe se termine par un combat, et on commence à tourner en rond. L’autre problème, c’est que les ennemis arrivent un peu au hasard sur le terrain de jeu. On a plus l’impression que les monstres sont balancés sur la carte sans trop de réflexion stratégique derrière, ce qui casse un peu cette sensation de se dire « je vais faire le tour parfait ».

Le jeu nous note à chaque combat avec un système de grades de A à F. avoir la meilleure note demande de finir vite sans se faire toucher, ce qui peut être fun si vous aimez les défis. Mais bon, les récompenses pour avoir un A finissent par s’empiler tellement, qu’on a plus vraiment de raison de chercher la perfection après un moment. Les capacités spéciales qu’on débloque en progressant sont parfois utiles, parfois on se demande à quoi elles servent vraiment…

En dehors des combats, nous pouvons nous balader tranquillement sur l’île pour faire diverses activités : pêcher des poissons, discuter avec les habitants locaux qui ont tous leur petite personnalité, faire des offrandes à des sanctuaires, jouer au karaoké maudit. Il y a aussi plein de quêtes secondaires pour découvrir les histoires des personnages, même si, malheureusement, la plupart se terminent par encore des combats.

Le système de calendrier permet de gérer les cours et les activités de Faye pour améliorer son équipe et débloquer de nouvelles capacités. C’est un peu moins poussé que dans les jeux Persona, mais ça reste agréable à gérer. On peut choisir avec qui passer du temps, quels cours suivre, quelles activités faire le soir. Tout ça influence nos stats et nos relations avec les autres personnages.

Une direction artistique qui fait mouche

DemonschoolLe studio a choisi de mélanger du pixel-art en 2D pour les personnages et les petits monstres avec des décors et des boss en 3D, et franchement, le résultat est excellent. Ce mix donne un style vraiment particulier, à la fois rétro et moderne, qui se démarque immédiatement. Les particules et les effets sont modélisés en 3D avec des textures appliquées par-dessus, ce qui leur permet de s’intégrer naturellement dans le monde du jeu tout en gardant ce côté stylisé. Ça vend vraiment bien l’idée narrative que le monde démoniaque est en train de s’infiltrer dans le nôtre. C’est ce genre de petites touches qui montrent qu’il y a eu une vraie réflexion artistique derrière chaque élément du jeu. On regrettera quand même les effets de visage un peu bizarres : on dirait que Faye est possédée la plupart du temps, et c’est assez dérangeant…

Nous traversons des environnements super détaillés avec plein de variations : des égouts sombres et glauques, des phares mystérieux qui surplombent l’océan, des granges abandonnées, des salles de classe transformées en champs de bataille. Mais ce qui frappe le plus, c’est cette ambiance lumineuse rose et violette caractéristique qui baigne absolument tout. Même un vieux hangar pourri ressemble à une boîte de nuit branchée avec cette lumière bizarre et psychédélique.

Il n’y a pas de doublage vocal dans le jeu, donc toute l’ambiance sonore repose uniquement sur la musique. Et honnêtement, la bande-son est excellente, c’est peut-être même un des meilleurs aspects du jeu. Ça passe du jazz bizarre à de l’orchestral tout aussi étrange puis du funk. Chaque morceau existe en plusieurs versions qui s’adaptent selon la situation : plus calme et posée quand on explore tranquillement l’île, plus intense et rythmée pendant les dialogues ou les phases de combat.

Le titre est disponible sur l’eShop au prix de 21.99 euros.

Conclusion

7.2 /10

Demonschool est un jeu qui va diviser. D’un côté, nous avons une direction artistique recherchée et magnifique, une bande-son excellente, des personnages suffisamment creusés pour être agréables à suivre et un système de combat intéressant qui se démarque un peu des autres RPG tactiques habituels. Mais de l’autre, nous avons cette répétitivité dans les activités et les actions qui sont vides, ennuyantes ; les combats, bien qu’intéressants, se retrouvent eux aussi très vite redondants et finalement pas assez variés. L’humour pourra aussi diviser : si nous l’avons globalement apprécié, nous comprenons aussi que cela peut faire sortir du récit ; le côté « comédie d’horreur » peut totalement en larguer plus d’un. Pour un jeu indépendant, c’est un travail de qualité qui est proposé, mais attention : les combats sont vraiment nombreux et ennuyants à la longue.

LES PLUS

  • Une direction artistique excellente
  • Une bande-son qui fait plaisir
  • Des personnages intéressants
  • L’ambiance comédie d’horreur
  • Prix très raisonnable pour le contenu proposé !

LES MOINS

  • Les combats sont trop répétitifs
  • Combat tactique intéressant au premier abord, puis finalement trop peu poussé
  • Le jeu est globalement beaucoup trop facile
  • Chaque action ou presque finit par un combat …
  • Pas assez de variations dans ces combats

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Histoire 0
  • Contenu 0
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Fan de comics et de jeux vidéos, j'aime partager mon avis et débattre autours de mes deux passions.

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7.2
Demonschool
Date de sortie : 19/11/2025
eShop

Note finale

7.2
  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Histoire 0
  • Contenu 0

LES PLUS

  • Une direction artistique excellente
  • Une bande-son qui fait plaisir
  • Des personnages intéressants
  • L’ambiance comédie d’horreur
  • Prix très raisonnable pour le contenu proposé !

LES MOINS

  • Les combats sont trop répétitifs
  • Combat tactique intéressant au premier abord, puis finalement trop peu poussé
  • Le jeu est globalement beaucoup trop facile
  • Chaque action ou presque finit par un combat …
  • Pas assez de variations dans ces combats

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