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Streets of Rogue (Nintendo Switch) – Le test

CrazyBearded par CrazyBearded
17 juillet 2019
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 10 mins
5
Tour d’actualité Nintendo Switch: 10 nouveaux jeux annoncés, dates, versions physiques, maj, etc.
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Code Quantum, cette série des années 90 qui mettait en scène le Docteur Samuel Beckett, un brillant scientifique qui, suite à une expérience temporelle, voyage dans le passé via son esprit en prenant possession à chaque épisode d’un nouvel être (homme, femme et parfois des animaux), dans un nouvel endroit et dans une nouvelle époque afin d’aider la personne dont il contrôle le corps à résoudre leurs problèmes. Voici bizarrement à quoi fait penser Streets of Rogue, non par le thème du voyage dans le temps car il n’en est aucunement question ici, mais par le fait d’incarner plusieurs personnages très diversifiés qui auront, pour atteindre un but commun, plusieurs missions à accomplir pour passer à l’étage suivant de la ville, en plus de leur propre quête personnelle dans des environnements toujours différents.

LE PEUPLE FAIT DE LA RÉSISTANCE

Au lancement du jeu pour la première fois, l’histoire vous est comptée via une bulle de discussion sur un fond noir : la ville est tombée entre les mains du Maire qui a été élu sur les promesses de baisses d’impôts et d’augmentation de la quantité de bière, engagements qu’il n’a bien entendu pas respectés. Au contraire, ses premiers décrets ont eu pour directives le total opposé en promettant que cette privation lui permettra d’organiser la “rave du siècle” à laquelle il n’y avait qu’un fût de bière et un paquet de tortillas. Le Maire se créa une armée d’homme de main en les soudoyant avec de l’argent et de l’alcool, suite à quoi la ville est tombée dans le chaos. Une organisation secrète appelée “La Résistance”, dont vous allez faire parti, s’est formée pour combattre le Maire et sa milice.

Suite à cette brève introduction, vous vous retrouvez comme possible recrue pour “La Résistance”  et êtes accueilli par le chef de l’organisation qui vous met à l’épreuve d’accomplir quelques tâches afin de vous familiariser avec le gameplay. Les 4 premières complétées, le chef se retrouve très excité car vous êtes le premier depuis longtemps à réussir et explose spontanément en mille morceaux. Un nouveau chef arrive ensuite pour vous guider jusqu’à la fin du tutoriel. Que se soit dans l’intro, les dialogues avec les PNJ ou la descriptions des personnages et des objets, le ton du jeu est donné : l’écriture est de qualité avec un humour à prendre au second voir troisième degré. L’histoire plutôt minimaliste donne quelques regrets tant la narration est drôle. Pour une fois qu’un jeu pas assez bavard…

50 NUANCES DE GAMEPLAY

Une fois l’approbation du chef de la résistance obtenue, vous vous retrouvez à “la base” faisant office de petit HUB où vous trouverez de nombreux PNJ qui vous offriront plusieurs possibilités : acheter de nouveaux traits qui apparaîtront lorsque vous gagnerez un niveau de compétence et qui influeront sur votre partie, acheter de nouveaux objets que vous retrouverez aléatoirement dans les étages de vos futurs runs, l’achat d’un objet à emporter avec soi pour la prochaine excursion en ville, activer un ou plusieurs “mutateurs” qui modifient les règles du jeu (mettre des continus, durabilité des armes au corps à corps annulée, plus d’armes à feu, mode speedrun…) et agrandissent la durée de vie, sélectionner dans quel niveau vous voulez débuter la prochaine partie après les avoir débloqués, refaire le tutoriel ou encore lancer une partie en coop jusqu’à quatre joueurs en local ou en ligne. Tout ce que vous pouvez acheter dans la base est payable en nuggets de poulet que vous obtiendrez en récompense de missions réussies et à chaque fin d’étage.

Il est temps de prendre l’ascenseur et de sélectionner le comparse de votre prochaine virée. Première surprise, avec 21 personnages très variés (clochard, soldat, loup garou, vampire, esclavagiste…) la liste est exhaustive mais seulement 6 sont disponibles dès le départ, les autres étant déblocables en accomplissant les prérequis décrits lorsqu’on sélectionne un être grisé et chacun a une skin personnalisable. La seconde surprise se trouve être que chaque protagoniste a des capacités et des traits différents qui offrent réellement un gameplay atypique et une façon de traverser la ville inédite pour chacun d’eux (le voleur peut faire les poches de tout le monde, le docteur utilise du chloroforme pour endormir les gens, le change-forme peut prendre l’apparence de n’importe qui…). Pour vous aider à faire votre choix, chaque individu bénéficie d’une description qui raconte brièvement son histoire, des points de compétences parmi 4 statistiques (endurance, vitesse, corps à corps, armes à feu), la présences ou non de capacités spéciales ainsi que leurs effets, les différents traits qu’il présente et leurs descriptions, les objets de départs ainsi que la “grosse quête” qui est en fait une mission typique de la personne que vous aurez choisi d’être. Il est appréciable d’avoir la possibilité de créer de A à Z son personnage, ce qui ajoute encore de nombreuses options de jouabilité.

LIBRE ARBITRE ET MORALITÉ

Une fois votre personnage sélectionné, vous sortez de l’ascenseur au plus bas étage d’une ville générée de façon procédurale construite en hauteur avec 5 niveaux (de bas en haut : bidonvilles, zone industrielle, le parc faux-plein air, le centre ville puis les quartiers chic) dans lesquels il y a plusieurs étages. Pour passer d’un étage à l’autre, il vous faudra accomplir 2 ou 3 objectifs, comme tuer quelqu’un, faire sauter un générateur ou encore voler un objet, ce qui, en plus de vous donner accès à l’étage supérieur, vous offrira des récompenses. Des événements aléatoires peuvent intervenir à certains étages et amènent du piment à la traversé de ceux-ci. A ces objectifs s’ajoutent votre “grosse quête” ainsi que les missions données par des PNJ qui sont facultatives mais qui, en cas de réussite, vous rapportent des nuggets de poulet utilisables à la base. Tout cela est visible sur la carte de l’étage accessible avec le bouton “X”. La jouabilité est plutôt classique et efficace : vous vous déplacez avec le joystick gauche tandis que le droit vous sert à viser, les gâchettes permettent d’attaquer et d’utiliser la capacité spéciale du personnage, vous avez accès à votre inventaire avec “Y” dont il est possible de mettre n’importe quel objet en raccourci rapide utilisable avec la croix directionnelle, de changer rapidement d’arme avec “L” et “R”, de se soigner rapidement avec du soin ou de la nourriture avec “B” et d’interagir dans l’étage avec “A”.

Là où le titre de Matt Dabrowski surprend, c’est la liberté totale que vous avez pour traverser chaque étage : tout PNJ peut être épargné, tué, enrôlé à nos côtés contre un peu de sous (jusqu’à 3 maximum), les policiers (ou d’autres habitants) peuvent être soudoyés pour fermer les yeux sur les crimes commis, vous pouvez la jouer Rambo et tout casser car tout est entièrement destructible avec les bons objets, ou vous pouvez au contraire opter pour l’infiltration en coupant l’électricité ou en empoisonnant l’air d’une pièce en insérant un objet dans le système de filtration d’air, ce qui fera sortir les personnes de la salle. A vous de débattre avec votre moralité et de mettre votre créativité en action pour traverser les étages en mettant à profit cette indépendance et votre envie du moment. A cela s’ajoute une IA performante qui a des réactions logiques, ce qui permet à la ville de garder une certaine cohérence et d’amener diverses situations imprévisibles suite aux réactions en chaîne qu’elle procure : 2 membres de gangs différents vont s’attaquer s’ils se croisent, mais si cela se passe devant un policier, celui-ci va entreprendre le combat. De même lorsqu’il y a une explosion ou des tirs d’arme à feu sans silencieux, les habitants qui se trouvent aux alentours vont venir voir ce qu’il se passe…

Graphiquement, Streets of Rogue opte pour une vue du dessus avec des graphismes 16 bits réussis. Tout est parfaitement reconnaissable et les environnements des 5 niveaux sont variés. Les parties sont accompagnées de musiques entraînantes qui se mêlent bien à l’action et qui n’apportent à aucun moment un sentiment de lassitude. Les bruitages sont corrects et fidèles à ce qu’ils doivent représenter : tirs d’armes à feu, explosions, portes qui s’ouvrent … Tout est reconnaissable immédiatement.

Conclusion

8.8 /10

Mêlant plusieurs styles de jeu, offrant différentes possibilités de gameplay tout en laissant une liberté totale au joueur dans la façon d’aborder chaque partie et en gardant l’ensemble cohérent, Matt Dabrowski réussit le sans faute avec son jeu. Tantôt action, tantôt infiltration, il passe de l’aventure au shooter avec quelques touchent de RPG sans jamais se prendre au sérieux, avec de l’humour permanent et du fun à revendre en solo comme en multi. Riche d’un contenu conséquent déblocable au fur et à mesure des parties, de la possibilité de créer son personnage ainsi que du système de “mutateurs” qui permettent de modifier chaque run, Street of Rogue promet, pour le prix d’un paquet et demi de cigarettes, de faire partir en fumée plusieurs dizaines d’heures sans que vous vous en rendiez compte.

LES PLUS

  • ● libre de jouer comme vous le voulez
  • ● une possibilité de gameplay VRAIMENT différente pour chaque personnage
  • ● l’humour du jeu …
  • ● il se passe toujours quelque chose
  • ● du fun, du fun et encore du fun
  • ● le multi qui promet des heures de rires
  • ● le système de mutateurs

LES MOINS

  • ● … qui fait regretter qu’il n’y ai pas plus de textes

Détail de la note

  • Graphisme 0
  • Bande-son 0
  • Durée de Vie 0
  • Rejouabilité 0
  • Accessibilité 0
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CrazyBearded

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Joueur depuis plus de 31 ans, je suis un passionné de jeu vidéo de tous types et de toutes plateformes.

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Comments 5

  1. Orchidia01 says:
    6 ans ago

    Code Quantum … Je connais la série , ça m’a un peu « perturbé » que vous fassiez le lien avec ce jeu car au final , en lisant ça ne correspond pas du tout ^^ »
    Dans ce jeu, nous avons juste la possibilité de jouer plusieurs personnages , pas un personnage unique qui incarne plusieurs personnes en se transférant en eux … Donc ça ne veux pas dire faire du code Quantum.
    GTA V n’est pas code quantum pourtant on y incarne 3 personnages avec 3 histoires différentes, personnalités de la plus sobre repentie au plus barge qui s’en fout des règles 😀 . ou Become human, ainsi que le futur Watch dogs Legion aussi ^^ » plusieurs personnages pour réaliser des missions …. Qui tous conduisent à un seul même but ou plusieurs en fonction de l’histoire …
    Bref , ce jeu reste tout de même assez intéressant et amusant ,( à ma façon de voir ^^ » ) Faut juste aimer le style où se déroulent les histoires 🙂 —> Ajouté dans ma liste futur achat ^^

    Répondre
    • Orchidia01 says:
      6 ans ago

      Ou alors j’ai mal lu , et il y a réellement un transfert du héros à un corps dans un tube ^^ » Si c’est le cas sooooorryyyyy ^^ »

      Répondre
    • CrazyBearded says:
      6 ans ago

      Bonjour,

      Streets of Rogue ne ressemble effectivement pas à Code Quantum mais, comme je l’ai noté dans l’introduction du test, il m’a fait bizzarement remonter des souvenirs de la série.
      Lorsque le jeu passera de votre liste futur achat à votre liste de jeu, je serais ravi de partager avec vous quelques parties durant lesquelles nous pourrions débattre du jeu comme de la série

      Bonne journée.

      Répondre
      • Orchidia01 says:
        6 ans ago

        Avec plaisir ! 🙂 Dès que je l’ai , je tue 2-3 gars et je viens vous chercher ! 😀

        Répondre
  2. Oleivaad says:
    6 ans ago

    Je l’ai sur PC. Ce jeu est vraiment jouissif à plusieurs, drôle et addictif

    Répondre

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Note finale

8.8
  • Graphisme 0
  • Bande-son 0
  • Durée de Vie 0
  • Rejouabilité 0
  • Accessibilité 0

LES PLUS

  • ● libre de jouer comme vous le voulez
  • ● une possibilité de gameplay VRAIMENT différente pour chaque personnage
  • ● l’humour du jeu …
  • ● il se passe toujours quelque chose
  • ● du fun, du fun et encore du fun
  • ● le multi qui promet des heures de rires
  • ● le système de mutateurs

LES MOINS

  • ● … qui fait regretter qu’il n’y ai pas plus de textes

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