En 1993, un petit jeu appelé DOOM, développé par id Software débarqua sur ordinateur. Ce fut l’un des premiers jeux vidéo à utiliser des graphismes en 3D immersive, aujourd’hui devenu une licence culte. Avec ce premier opus, 30 millions d’exemplaires ont été distribués en tant que shareware (démo). Wolfenstein 3D était sorti un an avant lui mais c’est Doom qui a véritablement marqué les esprits. Après des portages PC et consoles, c’est pour le 25e anniversaire de la série que Bethesda ressort le Doom original (ainsi que le 2 et 3) sur l’eShop de la Nintendo Switch. On est parti dézinguer des démons, voici notre test de Doom, l’original !
Dans Doom, vous incarnez un Marine spatial, alias le Doomguy, se trouvant sur la planète Mars. Suite à des expériences secrètes de l’armée sur la téléportation, un portail interdimensionnel avec l’Enfer s’ouvre et une horde de démons envahissent Phobos, l’une des deux lunes de Mars. Le Doomguy est envoyé sur place mais son équipe est décimée. Notre seule issue est de brutaliser des démons à travers trois épisodes de huit niveaux et un quatrième en bonus de neuf niveaux. Côté gameplay, la prise en main est simple est immédiate. C’est un fps en vue à la première personne, les gâchettes permettent de changer d’armes rapidement. Pas besoin de recharger, vous ramassez régulièrement munitions, trousses de soins et renforcements pour votre armure. Au départ, on dispose d’un petit pistolet mais on passe très vite au fusil à pompe, minigun, fusil à plasma, tronçonneuse ou encore lance-roquette qui seront vos joujoux favoris. D’autres bonus en jeu permettent de devenir invisible ou invulnérable un court instant.
Le but est simple, il faut traverser différents niveaux au level-design souvent labyrinthique sans se faire surprendre par les ennemis. On fait face à des soldats armés, Imps (créature humanoïde crachant des boules de feu), Démons ou créatures volantes. Certains sont plus résistants que d’autres mais le fusil à pompe sera clairement votre meilleur ami. Le jeu se découpe en quatre épisodes avec tout d’abord “Knee-Deep in the Dead” dans le complexe militaire de Phobos avec un premier chapitre assez classique en termes de niveau mais dont le level-design est déjà travaillé. On sent l’inspiration d’Alien avec de nombreuses portes à ouvrir, mécanismes à activer ou encore salle des machines. Ensuite vient “The Shores of Hell” où l’on doit traverser la base de Deimos ainsi que différents portails. Puis ”Inferno” dans lequel le Doomguy lutte contre les démons de l’Enfer. Enfin, l’extension Episode IV: The Flesh Consumed, avec 9 niveaux supplémentaires, a aussi été ajouté avec toujours plus d’ennemis à l’écran et une action frénétique. Si l’on meurt, on reprend au début du niveau mais on peut à tout moment sauvegarder et charger sa partie.
Pour un jeu aussi vieux, on peut aisément penser qu’il a perdu son éclat d’antan. Et bien détrompez-vous, encore aujourd’hui, c’est une pure merveille. Le jeu est d’une fluidité étonnante et répond parfaitement à tel point qu’y jouer en mode portable est presque aussi bon que le mode TV. Le jeu est précis dans vos déplacements sans aucun viseur pour vous aider mais l’arme toujours centrée à l’écran. Il est vrai que si l’on s’approche trop près de certains ennemis, ils deviennent flous mais c’est l’un des rares points faibles. Graphiquement, le jeu a très bien vieilli, on est tout de suite pris dedans tant l’action est au rendez-vous. Pour l’époque, le jeu était incroyablement gore et intense. La bande-son contribue énormément à cette ambiance nerveuse tout comme les bruitages des monstres et des armes crédibles. Même le scénario, qui est anecdotique, renforce l’immersion car on s’imagine parfaitement sur ses planètes à bourriner tout ce qui bouge. Pour un titre aussi culte vendu à seulement cinq euros, foncez. La durée de vie est correcte, compte entre quatre et cinq heures pour terminer le solo et un peu plus pour le 100%. Il y a même un mode coopération ou match à mort en local jusqu’à à 4 joueurs, de quoi s’amuser à plusieurs.
Conclusion
Quel plaisir de retrouver Doom au creux de la main. Le titre est tellement culte aujourd’hui que c’est une obligation pour tout fan de FPS d’au moins l’essayer. Véritable révolution à son époque, le titre est encore parfaitement jouable et jouissif aujourd’hui mêlant action, gore et intensité. Le jeu a connu un tel succès qu’on lui a donné un nom au genre, Doom-like, pour évoquer les jeux de tir à la première personne. C’est encore aujourd’hui un monument du jeu vidéo qui rappellera sans aucun doute de nombreux souvenirs aux trentenaires.
LES PLUS
- Un titre culte qui a bien vieilli
- Gameplay simple et efficace
- Plusieurs modes de difficulté
- Un level-design savoureux
- Un bestiaire varié et différentes armes
- Superbe bande-son
- Ajout de l’épisode 4
- Mode mutli en local
- Petit prix
LES MOINS
- Histoire anecdotique
Que de souvenir ce doom
En de mes premiers multi.
Je l’avais bien retourné à l’époque