Il est là.
Il est enfin là.
Espéré. Rêvé. Tant attendu. LE nouveau Mario Kart s’invite enfin dans notre salon. Nous sommes impatients, nous sommes un peu (beaucoup) surexcités. Bref, NOUS NE TENONS PLUS EN PLACE ! Nos attentes sont immenses. Il n’est même pas encore lancé que nous l’aimons déjà. Notre regard sur ce bijou dont le tarif est tant décrié, sera t-il aussi brillant à la fin de ce test ?
Avant de débuter pleinement le test de Mario Kart World, soulignons que nous découvrons pour la toute première fois la console sur ce titre : la prise en main, les premières impressions à l’écran, le confort, les sensations… Nous sommes vierges de tout mais, amoureux de Nintendo, nous sommes forcément impatients d’agripper pendant de longues heures les nouveaux Joy Con. Leur maintien est excellent, et nous nous lovons confortablement dans le canapé qui sera notre demeure pendant un sacré bout de temps : c’est parti… Mario Kart World, fais du rêve d’hier notre réalité de ce jour !
Une approche charmante mais timide
Afin de nous (re)faire la main, nous décidons de débuter notre découverte par une « petite » session en solo. Plusieurs modes de jeu sont disponibles, et nous restons pour le moment sur un sentier bien connu : le Grand Prix. Constitué de 7 championnats comportant chacun 4 courses, nous avons l’impression d’être déjà chez nous. L’univers, les couleurs… tout cela transpire Mario Kart, et adeptes de l’excellentissime MK8, nous y retrouvons la même âme. Les pilotes, à l’ouverture du titre, sont déjà une trentaine (pas mal !) mais il est certain que de nombreux autres sont à déverrouiller. Nous y retrouvons les plus célèbres (Mario, Luigi, Koopa, Bowser…) mais aussi d’autres plus insolites, et bien entendu, la fameuse vache qui a tant fait parler d’elle ! Hey, et si nous nous l’essayions, pour voir ? Allez, va pour la vachette !
Le choix du véhicule nous séduit un peu moins : 11 karts sont disponibles (et bien d’autres encore à découvrir…). S’il est possible de visualiser les caractéristiques de chacun, le modelage des roues, lui, est laissé de côté. Petits bolides, motos et autres joyeusetés sont de la partie, cumulant pas mal de configurations tout de même afin de séduire tous les joueurs. Ne lésinez pas sur le choix du véhicule, une différence significative dans la conduite est à noter. Enfin, le choix de la puissance (50cc, 100cc ou 150cc) permet à nouveau d’offrir une accessibilité notable : les novices et les plus jeunes prendront plaisir en 50cc. Les plus frappadingues de Mario Kart rouspéteront de l’absence du 200cc. Frappadingues oui, mais peu adeptes tout de même du 200cc (personne n’est parfait ?), il ne nous fait aucunement défaut. Mais son absence reste à souligner tant elle est marquante pour une partie des joueurs de la licence.
Vient enfin le premier démarrage, de la première course, du premier championnat. Nous sommes aussi frémissants que notre kart qui se met à rugir à peine le dernier feu allumé. Ouf, nous n’avons pas tout oublié ! La conduite est accessible, droite, gauche, et toutes ces accélérations, yooooouuuu ! Les dérapages et leurs turbos sont indispensables pour espérer atteindre les premières places mais d’autres subtilités ont aussi fait leur apparition ! A commencer par le saut chargé : en maintenant le bouton du drift droit R quelques secondes sans changer de direction, un petit saut est déclenché avec son turbo associé ! Ces petits sauts, au-delà d’un petit bonus de vitesse, sont d’autant plus appréciables que ce nouveau Mario Kart dispose de nombreuses rampes et autres rails sur lesquels les pilotes peuvent glisser et avancer nettement plus vite. Autant vous dire que vous allez sacrément lorgner les lignes des chemins de fer et les rambardes pour faire les fifous dessus… !
Revenons à notre vachette qui a su se faire une petite place dans le joyeux bazar de la course. Oui, bazar (restons polis…) : 24 concurrents sur une même piste, même avec uniquement des joueurs contrôlés par la machine, ça reste une sacrée mêlée de carapaces dans tous les sens ! Il faut clairement jouer des coudes… Nous imaginons déjà la bordel (oups… mais vous comprendrez la nuance !) lorsque tous ces karts seront contrôlés par de véritables joueurs ! Nous tâcherons de nous en souvenir en multi, tiens… !
Les objets sont globalement assez connus. Nous retrouvons toutes sortes de carapaces, de l’intelligente rouge pour dégommer celui de devant, à la coquine verte qui tente de frapper quiconque ose croiser son passage, sans oublier la bleue et sa puissante tête chercheuse vers le bolide en tête. La carapace dorée, quant à elle, déploie une vague de pièces, et ressemble quelque peu au bloc ?, qui lui, est un distributeur à piécettes pour le pilote qui se cogne encore et encore la caboche dessus. Les anciens s’amuseront avec la plume et ses grands sauts, le marteau peut faire quelques ravages pour qui les manie correctement, quant à Kamek, tout est possible ! Certains objets restent assez « cheatés » mais permettent aux derniers pilotes de remonter très rapidement dans le classement : l’éclair ou encore Bill Ball sont autant d’atouts disproportionnés face à ceux des premiers joueurs qui jonglent entre les pièces et les plumes. Ainsi est Mario Kart : il ne faut jamais crier victoire trop vite !
Fin de la première course. Nous attendions déjà la suite : n’était-il pas question d’un trajet pour relier les circuits ? Finalement, nous arrivons sur la deuxième course tandis que notre kart est déjà en marche. Il roule tout seul, pendant que nous attendons le compte à rebours de Lakitu. Ah d’accord… drôle de façon de faire. A tel point qu’il nous est arrivé quelques fois lors de nos différents circuits de débuter la course un peu mal engagés sur la piste tant ce positionnement en marche peut être perturbant. Le turbo initial reste néanmoins possible : il suffit d’appuyer au bon moment, vous savez tout ça !
Après avoir « enchaîné » (pas tant que ça finalement) les 4 courses, nous découvrons le tableau des scores, très similaire à celui de MK8, accompagné de la coupe associée à la victoire. Grâce à ce premier trophée en or, nous débloquons notre premier pilote (on vous le dit ? Allez, oui, juste le premier !) : Donkey Kong. Tout comme dans MK8, jouer permet de débloquer un grand nombre de surprises : des pilotes et des véhicules, mais pas que ! Cette fois-ci, nous n’en dirons pas plus afin de ne pas vous gâcher votre propre joie !
Ainsi se déploie le mode Grand Prix. Nous poursuivons, nous enchaînons, nous découvrons. Malgré notre joie immense d’être enfin à bord de ce très attendu Mario Kart World, un léger brin de déception gâche l’instant : l’ensemble est joli, certains circuits sont bien pensés, jouant sur la météo et la luminosité, avec de nombreuses rampes, des animaux qui surgissent, une circulation franchement digne du périph’ parisien (!!), mais pour d’autres… Quand bien même ils sont issus de jeux antérieurs, ils nous paraissent assez vides lors de certains passages. Sans nous ennuyer, nous regrettons l’absence d’un peu plus de décors afin de noyer cette impression de déambuler dans un désert. Mince, nous sommes sur le Mario Kart de 2025, nous voulons être éblouis à chaque course, à chaque instant ! Notre attente fut longue et si forte… Un peu trop peut-être ? Par ailleurs, une certaine redondance des circuits peut aussi être soulignée pour qui cherche un peu la petite bête. Zut, nous cherchons franchement la moindre petite puce qui viendrait élire domicile chez MK !
Quelques autres modes solos classiques sont disponibles, avec notamment le Contre-la-montre ou encore les Courses VS. Les amateurs seront ravis de les retrouver. Ces modes sont là, mais assurément, nous voulons désormais nous plonger dans la cour des grands, nous confronter aux vrais joueurs, bref : jouer au véritable Mario Kart World. Tout ceci n’était qu’un entraînement !
Vous n’êtes pas prêts
Le terme est bien choisi. Survivre. Et pour cela, tous les coups sont permis. TOUS. Mouahahahaha C’est exactement ce que nous voulions !
Allez, la vachette, c’était sympa, mais tu vas retourner dans ton pré maintenant… Nous avons besoin d’un bon pilote associé à un bolide efficace… A chacun le sien. Nous avons déjà sélectionné le nôtre… Nous attendons, patiemment, l’arrivée des 23 autres joueurs. Mario Kart World jouit d’une telle côte de popularité que l’attente n’est pas bien longue !
Sur la ligne de départ, les moteurs s’échauffent… Chacun s’observe, prêt à dégommer l’accélérateur à l’arrivée du second feu… 3…2 (maintenant !)…1… GOOO ! Tous les participants se déchaînent, nous sommes noyés dans un serpentin qui se rue sur les objets sans vergogne. Nous sommes dans la masse, prêts à en découdre (nous nous en sommes souvenus !!). Les coups s’enchaînent à vive allure, tout va très vite, très très vite, les coups bas ne sont pas oubliés, les turbos se succèdent. Bref, c’est la jungle et chacun veut être le maître afin de se pavaner fièrement avec la couronne du premier. Nous tentons notre chance mais constatons qu’il est possible de passer de la première place à la dernière en une poignée de secondes (et inversement grâce aux objets et un peu de chance : dégainer Bill Ball alors qu’un éclair est lancé, Mama Mia quel coup de maître !). Mais attention… Nous sommes dans une partie de survie et il va falloir faire une première sélection : rapidement, les 4 derniers de la course sont éliminés. Puis les 4 suivants, et ainsi de suite. Vous comprenez sans mal que nous n’étions plus franchement avachis dans notre canapé sur ce mode, mais soumis à une grande concentration pour avoir l’honneur de tous les éliminer. Tous. Yeah.
Le mode survie fait véritablement appel au sang froid du joueur. Le moindre égarement peut conduire à une défaite. Tout comme une simple mais fichue carapace. Le hasard de Mario Kart… Vous savez, celui qui nous fait tous rager depuis des années et des années ? Lui même.
En ligne, même si la pression est importante, le fun l’est tout autant. Ainsi, dans la continuité de la survie, les autres modes disponibles s’avèrent être tous aussi sympas. Nous retrouvons avec joie les batailles qui peuvent être des arènes où il est indispensable de dégommer un maximum de pilotes, tout en conservant ses propres ballons autour de soi ; mais aussi un autre champs de bataille où l’objectif est de cumuler un maximum de pièces. Des pièces qui vont et viennent au rythme des coups bas des autres participants. Bien entendu !
Pour plus de « douceurs » (façon de parler !), petits et grands pourront s’amuser tout simplement sur les courses. Terminer premier, telle est votre devise.
En ligne, un système de points est mis en avant. Une mini carotte qui permet à chacun de se dire que clairement, c’est lui le plus balèze, tandis que d’autres resterons plus discrets ! Nous aurions apprécié quelques nouveautés quant à ce système.
Mario Kart entre amis : l’indétrônable
Soyons francs : MK fait partie des licences les plus utilisées lors des soirées Nintendo entre joueurs. Capable de réunir toutes les générations, fédérant aussi bien les anciens que les nouveaux joueurs, MK est un emblème bien difficile à détrôner. Et cette place, il risque de la conserver encore un moment…
Jusqu’à 4 joueurs en local. Il est aussi possible de jouer à plusieurs grâce à plusieurs consoles. Veuillez nous excuser, mais nous n’avons pas été en mesure de faire un tel essai ! En revanche, avec une seule et même Switch 2 et une cartouche de Mario Kart World, rien de plus simple pour passer de chouettes moments en famille ou entre amis. L’écran splitté est bien entendu toujours de la partie, avec son petit manquement de visibilité casse-bonbon mais difficile à négocier ! Nous y retrouvons les modes Grand Prix et Survie. Il est ici possible de sélectionner sa puissance (toujours 50cc, 100cc, ou 150cc) ce qui est impossible par définition avec 24 joueurs en ligne, mais aussi son (long) circuit. Ce qui est aussi impossible en ligne (dommage). Cette survie peut ainsi devenir un excellent avant-goût à tous les joueurs qui découvrent la licence (et donc encore un peu frileux de la manette) tout en s’amusant sur ce nouveau mode.
A deux joueurs sur le canapé (vautrés, ou pas donc !), il est aussi possible de rejoindre les fanfarons en ligne. Courses, Survie, Bataille : tout y est pour le fun ou pour avoir quelques perles de sueur sur le front. Mais admettez que transpirer à deux, c’est nettement plus sympa que tout seul ! Par ailleurs, précisons qu’il est possible de faire usage des manettes de la Switch 1 (ouf). Les Joy Con de la petite nouvelle peuvent aussi se détacher facilement pour former deux manettes : notons les boutons SL et SR nettement plus accessibles sur les Joy Con 2… (ainsi qu’une reconnaissance bien plus rapide de ces appareils par la console, soit dit au passage !).
Que vous choisissiez de jouer en solo, en multi, en ligne ou en local, toutes les occasions seront bonnes pour (balancer des peaux de bananes !) récolter un maximum de pièces. Gardez à l’esprit que de nombreux pilotes et véhicules sont à débloquer : votre chouchou est peut-être encore dans l’attente de vous rencontrer !
Après toutes ces découvertes, nous retournons sur le menu principal, accompagnés par la musique rythmée du titre, très « Mario Kartienne ». Mais. Il n’était pas question d’un mode Balade dans Mario Kart Tour ? Où est-il caché… ?
Pour ou contre la balade digestive ?
Dites Nintendo : avez-vous un peu honte du mode Balade pour le calfeutrer ainsi ? Riquiqui, en bas de l’écran, sur le côté… Nous étions même passés à côté pendant de longues heures, absorbés par les autres modes disponibles.
Ni une, ni deux, nous nous empressons de le lancer : une grosse nouveauté annoncée, nous sommes hâte !
Le lancement est instantané. D’accord. Nous retrouvons notre dernier petit bolide surmonté par notre pilote, au beau milieu d’un circuit. Nous effectuons quelques mètres avant de clairement bifurquer à 90° : nous ne sommes pas là pour avancer péniblement sur la route, à quoi bon sinon ! Apprendre par cœur tous les circuits et les raccourcis ? Bof ! Le titre nous promet un monde ouvert, à nous le monde !
Fichtre. Nintendo nous a habitué à plus festif. Nous avançons à travers des paysages vides… Sans but, nous avons l’impression d’errer sans trop savoir où ni pourquoi avancer. Quelques personnages surgissent, accompagnés de quelques pièces, uniques ou plus généreuses. Il est possible de collecter quelques costumes via des pochons dorés de nourritures, mais tous les pilotes n’en bénéficient guère et devront se contenter uniquement du turbo associé (euh… Quel est donc ce favoritisme…?). Nous apercevons notre premier interrupteur P : son déclenchement provoque la mise en exergue d’une petite mission, dans notre cas, un parcours très simple de rapidité. Nous le réussissons, et remportons un autocollant. D’accord. Et ensuite ? Nous reprenons notre route, avec la fâcheuse impression de perdre notre temps (alors que nous avons une nouvelle console entre les mains, diantre !). La suite de notre errance se poursuit dans la même lignée, allant même jusqu’à atteindre les bords de la carte, et ainsi être reconduits gentiment par Lakitu. Bon. Disons que nous avons collecté quelques pièces. Et des autocollants. D’accord.
Nous retournons dans le menu principal afin d’en conclure la découverte, déçu par ce monde tristement ouvert.
Épilogue et rappel des faits
Agréable et très clair, ce menu principal nous a accompagné lors de la découverte de ce titre. C’est à ses côtés que nous le bouclons, découvrons nos multiples autocollants collectés, la carte du monde avec en annexes les découvertes déjà effectuées lors de nos balades, et enfin un manuel tutoriel assez bien réalisé et condensé.
Il est temps d’éteindre notre console. Le temps de faire le point. L’euphorie est toujours là, mais sommes-nous pleinement satisfaits de ce nouvel opus tant et tant (et tant et tant !) attendu ? Mario Kart World est un Mario Kart. Les similitudes avec MK8 sont indéniables, et cela dans bien des domaines. (Très) Adeptes de MK8, difficile dès lors de dénigrer ce petit nouveau… L’ensemble est propre, avec un rendu global coloré et digne de Nintendo. Les parties solos sont agréables mais c’est véritablement en ligne, contre vous, contre vous tous les amis, que le fun est là. C’est dans la fidélité de ses joueurs que Mario Kart trouve toute sa force : répondant présents, ce sont eux qui confèrent toute la puissance du titre dans un univers qu’ils aiment et affectionnent depuis tant d’années. Le mode Survie est un carnage, mais c’est aussi ce carnage qui est apprécié dans cette licence. Il faut être honnête : nous sommes tous terriblement agacés de recevoir cette fichue carapace bleue alors que nous nous régalons à la première place… Mais nous sommes toutes et tous tellement contents de pouvoir la balancer au premier pendant que nous nous traînons derrière !
Ce Mario Kart World ne révolutionne pas le genre, il est dans la continuité, avec quelques nouveautés et un contenu assez jouissif, tout en ciblant tous les joueurs. De nombreuses courses, des pilotes et des bolides par dizaines et dizaines, des modes en ligne dévastateurs… Tout y est pour apprécier et s’amuser pleinement.
En revanche, là où les divergences risquent d’être violentes, accablent le mode Balade. Certains joueurs pourraient bien apprécier ce « temps calme » après les tumultueuses tempêtes de la Survie. D’autres n’y verront qu’un vaste terrain vague, creux et insipide. Pardon Nintendo, mais nous sommes dans le second groupe ! Et vous ?
Mario Kart World est disponible sur l’eShop de la Nintendo Switch 2 au prix de 80 euros environ. Son prix a toujours été source de bien des discours et reste incontestablement l’une des critiques les plus piquantes. Le prix, onéreux il faut bien l’admettre, est-il justifié ? Après toutes ces lignes, nous sommes convaincus que les amoureux de MK seront satisfaits d’enchaîner les courses et les lancés de carapaces sur ce nouvel opus. Les nouveaux joueurs, s’ils le peuvent, prendront beaucoup de plaisir à découvrir la licence sur Mario Kart World. Les joueurs occasionnels, en revanche, pourraient bien être un peu plus mitigés, faute de très grandes nouveautés, ou plutôt, avec la promesse d’une avancée majeure avec le monde ouvert : un résultat plus que discutable… À moins d’aimer le calme et la quiétude. Pas très Mario Kart tout ça…
Le saviez-vous ?
Kosuke Yabuki (le producteur de Mario Kart World) et Kenta Sato (directeur de la programmation) ne souhaitaient pas appeler le nouveau MK, Mario Kart 9. Avec un tel titre, les joueurs ne pouvaient espérer qu’une simple suite. Grâce à l’appellation World, les deux personnalités mettent ainsi l’accent sur une approche très différente et une envie de grandeur, avec l’idée de connecter le monde. Plus d’infos ICI sur le site officiel !
Conclusion
Très attendu et probablement un peu idéalisé, Mario Kart World fait enfin son entrée. Que les amateurs se rassurent : l'univers est respecté, avec son florilège de circuits et de pilotes à découvrir progressivement. En solo, comme en multi, le fun est présent, avec une jouissive décadence dans le mode Survie qui risque bien de mettre les nerfs de nombreux joueurs à rude épreuve ! Malgré son prix qui ne cesse de faire parler de lui (et pour cause) Mario Kart World ne parvient pas à la perfection espérée : certains environnements restent un peu vides, quand d'autres se montrent nettement plus vivants, avec des bestioles et une véritable circulation à appréhender. Les turbos et les nombreux objets sont toujours à la source de bien des retournements de situation et passer de la première place à la dernière reste une option à ne surtout pas négliger ! Une grande déception subsiste néanmoins avec le monde ouvert : la balade y est certes calme, mais sans doute un peu trop, avec une sensation d'errance malgré les quelques missions déployées un peu partout. Ce calme devient insipide face à toute l'énergie rageuse déployée pour triompher des 23 concurrents auxquels le joueur doit faire face ! À moins que ce ne soit justement une bonne raison de partir en balade... A vous d'en juger ! Quoiqu'il en soit, sans parvenir à faire oublier son prédécesseur, le talentueux MK8, nous accorderons une jolie place à son successeur, le tant attendu Mario Kart World, qui est parvenu à nous embarquer dans de nouvelles heures de courses effrénées !
LES PLUS
- Une belle réalisation générale, avec des couleurs franches et des sons cohérents avec l'univers de la licence...
- Un nouveau Mario Kart : les amateurs retrouveront leurs marques. L'univers transpire MK !
- De nombreuses courses, de nombreux pilotes, de nombreuses surprises !
- Particulièrement accessible (avec l'assistance à la conduite pour les novices), petits et grands pourront prendre le départ !
- Un mode survie stressant mais jubilatoire, surtout en ligne !
- Toujours aussi fun, surtout en multi !
- De nombreuses options de manettes pour ouvrir le multi : laissez la Switch 1 dans les parages !
LES MOINS
- … et pourtant, certains environnements manquent de décors, laissant le joueur avec la désagréable impression de déambuler dans une zone désertique (quand d'autres sont truffées de détails !)
- Le mode balade est si peu attractif qu'il semble même caché au sein du menu principal ! Ah oui, il est là !
- Le mode 200cc n'est pas proposé à ce jour sur Mario Kart World !
- Les autocollants... moui... nous méritions peut-être un peu mieux après toute cette attente.
- Quel est donc ce favoritisme pour les tenues ?
Après avoir avoir fait le tour complet des championnats en 50cc avec ma fille de 10 ans et près de deux heures en mode balade (effectivement caché en bas de l’écran d’accueil) pour débloquer un max de skins, je dois bien avouer que soufflé retombe salement… Là où MK8DX nous a retenu des heures et des heures pour poncer son contenu impressionnant, ce MKW peine à nous tenir en haleine car, oui, on a déjà fait le tour du contenu! Certes, il reste les autres modes… Mais le contenu du solo est vraiment famélique en comparaison de celui de MK8DX, surtout avec les additionnels! Quand au mode balade, j’avais de gros doutes sur la capacité de Nintendo à faire un open world cohérent et intéressant avec l’univers de MK… Doutes confirmés depuis. C’est vide. Vide de vie, vie de scripts complexes, vide de missions, vide de contenus à débloquer pour ceux qui auront le courage d’arpenter la totalité de ce monde ouvert. Du coup, quel intérêt? Je cherche encore…
Je ne doute pas de la capacité de Nintendo à venir y greffer du contenu plus attractif au fur et à mesure du temps, mais pour la seule exclu day one au prix fort, la pilule passe mal…
Techniquement, le jeu pourrait tourner sur switch 1 que ça ne m’étonnerait pas. C’est propre et coloré mais rien d’impressionnant… Mince! C’est LE mario du day one, il doit en mettre plein la vue!
Ma fille est un peu déçue, je suis très déçu MAIS… Curieusement, je m’y attendais!
Vivement DK Bananza!
Votre note est honnête et réaliste et bravo de ne pas avoir céder sous la pression de BiG N. J’avoue avoir encore de travers une très bonne note que vous avez attribué à un jeu quand même sacrément raté.
Mais pour revenir à Mario Kart World, je suis pour le moment assez mitigé. En solo, c’est assez ennuyeux et lent et effectivement j’avais cru comprendre que les courses s’enchaînent les une après les autres mais en fait non puisqu’au chaque fois à la fin c’est interrompu pour annoncer le classement et c’est pénible. Je n’ai pas trouvé les nouveau circuits très intéressants pour le moment et les routes sont beaucoup trop larges.
Alors pas encore testé le multi mais je pense que la va le faire puisque l’accent est clairement mis sur le multijoueur comme bien trop de jeux des licences Nintendo maintenant et ça m’inquiète un peu.
Bref pour un jeu de lancement, on est en effet assez refroidi.
On n’a jamais reçu aucune pression de BiG N, on a toujours été libre de notre parole