Après une première adaptation sur Switch jugée limitée, Hogwarts Legacy renaît techniquement sur Nintendo Switch 2, et les résultats sont nettement plus convaincants. Digital Foundry a publié une analyse détaillée de cette nouvelle version, mettant en lumière les nombreux ajustements visuels et techniques réalisés par les développeurs.
L’un des changements les plus notables est l’écart immense entre cette édition Switch 2 et la version précédente sur Switch 1. Là où la première mouture proposait des graphismes très simplifiés et de nombreuses concessions, la version Switch 2 affiche désormais un rendu bien plus fidèle à l’ambition initiale du jeu.
Les améliorations graphiques sont substantielles : on retrouve une occlusion ambiante SSAO plus poussée, un éclairage global (GI) respectable, ainsi qu’un plus grand nombre de sources lumineuses environnementales, ce qui confère une atmosphère plus vivante et immersive. Les ombres sont également plus nombreuses grâce à une utilisation accrue des shadow maps.
Les réflexions sur les surfaces d’eau ont été grandement améliorées avec l’ajout de réflexions en screen space, absentes sur Switch 1, et des ondulations d’eau plus crédibles viennent renforcer l’illusion de réalisme. Le traitement de la lumière spéculaire sur les objets, couplé à une meilleure restitution des imperfections des surfaces, donne à l’univers de Poudlard une allure bien plus riche et nuancée.
Le niveau de détail des assets connaît lui aussi un bond significatif. Textures, bâtiments et décors sont bien plus fins, avec une végétation enrichie, même si celle-ci reste encore légèrement en retrait comparée à la version PS4. À noter aussi que certains panoramas et points de vue qui avaient été tronqués sur Switch 1 sont désormais rétablis, renforçant la sensation d’exploration dans le monde ouvert.
Du côté des performances, Hogwarts Legacy sur Switch 2 tourne à un framerate globalement stable de 30 FPS, avec quelques variations ponctuelles. En mode docké, la résolution native est de 720p, mais le DLSS permet d’atteindre une sortie finale en 1080p, avec un rendu global qui s’approche visuellement de celui proposé sur Xbox One S. En mode portable, la résolution descend à 540p, mais là encore, le DLSS vient améliorer le résultat final, avec un affichage montant également jusqu’à 1080p sur l’écran intégré. Le framerate reste similaire en portable, assurant une expérience fluide même en déplacement.
Un autre changement très appréciable : la quasi-disparition des écrans de chargement, un problème majeur sur la première Switch. Cette fluidité accrue dans les transitions renforce considérablement l’immersion.