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Runestone Keeper (Nintendo Switch) – Le test

fire_akuma par fire_akuma
6 septembre 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 7 mins
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Développé par le studio Blackfire Games, Runestone Keeper est un portage sur Switch d’un titre déjà bien établi sur PC et mobile. La philosophie derrière le jeu est claire : offrir une interprétation rapide de l’exploration, du combat et de la gestion d’inventaire d’un RPG, en se débarrassant de toute fiorure superflue. Le résultat est un jeu qui se concentre sur ses mécaniques de cœur, pour le meilleur et parfois pour le pire.

L’imagination au pouvoir

Runestone KeeperNe vous attendez pas à un scénario épique. Runestone Keeper évince largement la narration. Votre quête est simple : plongez au plus profond d’un donjon généré procéduralement, niveau par niveau. Le peu de contexte est donné par les descriptions de votre environnement ou des ennemis qui apparaissent, ajoutant une touche d’imagination à un donjon par ailleurs assez vide. L’histoire, c’est celle que vous vivez à travers chaque run, chaque décision périlleuse et chaque mort prématurée. Au début, vous ne contrôlez que « Guy », un aventurier basique, mais neuf autres héros aux capacités et aptitudes de départ uniques se débloquent progressivement au tavernier contre de l’or. J’ai personnellement adoré Dellamorey, un berserker à la hache dont les attaques se renforcent à chaque cadavre laissé dans une salle. Ici, les personnages sont définis par leurs stats, et c’est à vous d’imaginer le reste.

Le cœur de Runestone Keeper bat sur une grille de cases obscures de 7×8. Chaque tour, vous retournez une case, un peu comme on révèle une tuile dans un jeu de société. Sous une case peut se cacher un trésor, un piège (infligeant des dégâts à votre bouclier puis à vos points de vie), un objet, ou un ennemi.

La rencontre avec un monstre affiche immédiatement trois stats : attaque, santé et bouclier, vous permettant d’évaluer la menace. Chaque créature a un comportement différent : certaines sont passives, d’autres, comme les ennemis à distance, vous attaquent à chaque tour où vous ne vous occupe pas d’elles. Certains deviennent même plus forts avec le temps. La décision d’engager le combat ou de l’éviter est cruciale. Fuir trop souvent vous laissera sous-équipé pour les étages inférieurs, plus ardus.

La gestion d’inventaire est un puzzle en soi. Avec seulement trois emplacements, vous serez souvent forcé d’utiliser un objet (comme une potion ou une torche pour révéler une case) pour libérer de la place pour un nouveau butin. Les « soul points », gagnés en découvrant des cases, constituent une autre ressource à gérer prudemment. Vous pouvez les dépenser à des fontaines pour révéler la position des monstres ou des pièges, mais le choix dépasse toujours vos moyens. Il s’agit de forger une stratégie pour faire face à l’aléatoire.

La mort, inévitable, est permanente. Vous perdez la plupart de vos possessions, mais vous conservez l’or collecté, utilisé pour acheter des améliorations permanentes au tavernier, comme un bonus de chance pour éviter les pièges ou des points de vie supplémentaires. Un système classique de rogue-like qui motive à recommencer pour progresser un peu plus loin à chaque fois.

La maniabilité : un hic sur Switch

C’est là que le bât blesse un peu. Dès le lancement, nous avons été contrariés de constater que Runestone Keeper ne prenait pas en charge la Pro Controller. Comme pour beaucoup de jeux indés, on est forcé de jouer en mode portable avec les Joy-Con attachés ou de les utiliser en mode docké. Nous ne savons pas pourquoi c’est si complexe à programmer, mais c’est une frustration notable.

Heureusement, le jeu offre deux options de contrôle : l’écran tactile ou les boutons. Le tutoriel explique (en vous demandant maladroitement de faire un « click ») que ZL et ZR sont utilisés en combinaison avec les boutons face pour utiliser les objets d’inventaire ou lancer des sorts. La prise en main est simple, mais le tutoriel n’enseigne aucune stratégie ; c’est en mourant et en recommençant que l’on apprend.

Les graphismes sont en pixel art très simple, les ennemis étant parfois assez informes. Les menus et les écrans de dialogue affichent des designs de personnages un peu plus élaborés, mais l’ensemble reste très épuré. Ce n’est pas un défaut, c’est un choix cohérent avec son approche de jeu de plateau numérique.

La bande-son, quant à elle, fait un excellent travail d’ambiance. La musique en introduction vous met dans l’état d’esprit d’une grande aventure, puis devient plus lugubre et angoissante à mesure que vous descendez, maintenant un suspense constant, surtout lorsque la difficulté augmente.

La répétition guette

Runestone KeeperC’est le point le plus délicat de Runestone Keeper. Le jeu est idéal pour des sessions courtes, mais sa nature même le rend répétitif. Après environ cinq heures, nous avions l’impression d’avoir vu 95% de ce qu’il avait à offrir. Bien que de nouveaux monstres et objets apparaissent dans les niveaux les plus profonds, le sentiment d’homogénéité s’installe rapidement.

La rejouabilité repose sur le défi de battre le donjon avec les différents héros et sur la motivation de débloquer toutes les améliorations permanentes. Mais pour beaucoup, l’absence de narration et la répétition des assets pourront lasser. C’est un titre conçu pour être picoré, pas dévoré.

Conclusion

6.2 /10

Runestone Keeper est une expérience compétente et divertissante qui parvient à condenser les dilemmes traditionnels du RPG en sessions de moins d'une heure. Son approche de jeu de plateau, simple à prendre en main mais difficile à maîtriser, sa gestion d'inventaire astucieuse et son système de progression permanente sont ses plus grandes forces. Cependant, son manque de variété sur le long terme, son absence de scénario et le problème de compatibilité avec la Pro Controller sur Switch sont des faiblesses à considérer. C'est une excellente option pour les fans de dungeon crawlers en quête d'un titre rapide à prendre en main, mais ceux qui cherchent une aventure riche et profonde devraient peut-être regarder ailleurs. Runestone Keeper est le parfait jeu de rôle de poche pour les trajets en bus, mais pas l'épopée dans laquelle vous vous perdrez pendant des semaines.

LES PLUS

  • Accessible aux nouveaux venus tout en satisfaisant les vétérans du genre
  • Système de jeu stratégique et profond, basé sur des choix aux conséquences à long terme
  • Mécaniques roguelike classiques et efficaces avec des améliorations permanentes
  • Bonne ambiance sonore qui renforce l'immersion
  • Idéal pour des sessions de jeu courtes et intenses

LES MOINS

  • Pas de support pour la manette Pro Controller, obligation d'utiliser les Joy-Con
  • Contenu qui devient répétitif après plusieurs heures de jeu
  • Absence totale de narration ou d'histoire
  • Pas de mode multi
  • Version Switch qui semble moins soignée que sur d'autres plateformes (textes en anglais uniquement, tutoriel mal adapté)

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Maniabilité 0
  • Durée de vie 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
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Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

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6.2
Runestone Keeper
Date de sortie : 20/08/2020
eShop

Note finale

6.2
  • Gameplay 0
  • Maniabilité 0
  • Durée de vie 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0

LES PLUS

  • Accessible aux nouveaux venus tout en satisfaisant les vétérans du genre
  • Système de jeu stratégique et profond, basé sur des choix aux conséquences à long terme
  • Mécaniques roguelike classiques et efficaces avec des améliorations permanentes
  • Bonne ambiance sonore qui renforce l'immersion
  • Idéal pour des sessions de jeu courtes et intenses

LES MOINS

  • Pas de support pour la manette Pro Controller, obligation d'utiliser les Joy-Con
  • Contenu qui devient répétitif après plusieurs heures de jeu
  • Absence totale de narration ou d'histoire
  • Pas de mode multi
  • Version Switch qui semble moins soignée que sur d'autres plateformes (textes en anglais uniquement, tutoriel mal adapté)

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