On s’en doutait, on l’espérait, Ubisoft l’a fait! Les Nintendo 3DS arriveront partout dans le monde avec une sale bête dans leur line up! Des petits lapins blancs, un peu cons-cons et surtout complètement bwaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! Basé sur le dernier Lapins Crétins en date, The Lapins Crétins : Retour vers le Passé, les Lapins Crétins se retrouvent cette fois-ci sur un spin-off plateforme au lieu d’un party-game. Et c’est pas plus mal.
Dès les premières secondes de gameplay, on sent que l’on est dans de la plateforme pure et dure à la New Mario Bros. Mais avec l’effet Lapins Crétins en plus! Ils sont cons, ils marmonnent pour nous faire obligatoirement sourire. Ils ont des mimiques énormes et leurs points de vie sont symbolisés par des rouleaux de papier cul… L’ambiance de la série est donc bien retranscrite pour le plaisir de tous. On note tout de même que beaucoup de passages semblent complètement inspirés (pour ne pas dire pompés) de New Super Mario Bros. Wii et DS. On ne peut pas en vouloir aux gars de chez Ubisoft de s’inspirer du must-have du genre.
La 3D est assez jolie, bien aidée par un esthétisme sans reproche. Mais, comme on s’en doute, elle n’apporte pas grand-chose au gameplay. Une chose qui fait beaucoup rire, c’est qu’une fois mort, le lapin crétin s’éclate sur l’écran et le fracasse. Du coup l’effet 3D ne fonctionne plus. Un détail peut-être, mais on aime voir les petites trouvailles des gars de chez Ubisoft pour nous donner le sourire. Autre détail amusant, durant les niveaux de l’Egypte ancienne, un scarabée vient se poser sur votre écran. Avec l’effet 3D on y croit vraiment, et on se met très vite en rogne car il est vite pénalisant… La difficulté est très bien réglée et progressive pile comme il faut. On alterne phases de plateforme pure avec récolte de pièces, et quelques rencontres avec la faune locale. Les phases de boss changent radicalement, ce qui change un peu du 
gameplay classique. Par exemple, le boss du premier niveau est une course poursuite. On note la possibilité de porter ses ennemis et de les lancer, tout comme divers éléments trouvés sur la route comme certaine caisses rebondissantes, des adaptateurs sont cachés, etc… On sent que les développeurs ont tout tenté pour diversifier les sessions de jeu. Chose pas forcément réussie à cause des décors qui se ressemblent trop d’un monde à un autre. On a alors du mal à savoir si on à changé de niveau ou pas. On pestera aussi contre la difficulté à tenir le lapin couché à terre (surtout lors de passages assez compliqués où le tempo est millimétré.
Niveau durée de vie, on frôle la dizaine d’heures de jeu pour finir le jeu de façon classique (une soixantaine de niveaux classés en quatre mondes symbolisant une époque différente). Une bonne quinzaine pour tout vraiment débloquer. Les bonus sont présents sous forme de costumes supplémentaires ou de figurines en 3D. Sympathique pour les collectionneurs et adepte des scores parfaits sachant que le taux de rejouabilité est forcément élevé grâce à l’ambiance, même pour des sessions de jeu assez courtes. On appréciera aussi l’environnement sonore qui est vraiment original et agréable. Gage de qualité dans un jeu de plateforme.
