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Scholar’s Mate (Nintendo Switch) – Le test

fire_akuma par fire_akuma
15 juillet 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 7 mins
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Scholar’s Mate (Nintendo Switch) – Le test
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Dans l’échiquier des jeux d’horreur indépendants, Scholar’s Mate (JanduSoft) tente un coup audacieux : mêler puzzles d’escape room et fuite permanente face à un prédateur invincible. Sorti sur Switch après son passage sur PC, ce titre plonge les joueurs dans les couloirs gluants d’un hôpital psychiatrique abandonné. Mais entre tension salvatrice et frustrations répétées, le jeu parvient-il à matérialiser sa vision ?

JanduSoft (Evil Inside, Ikai, Horror Tales: The Wine) capitalise sur son expérience dans l’horreur. Le studio livre ici un projet ambitieux mais inégal, typique de son catalogue : des concepts solides, mais une exécution parfois rugueuse. Scholar’s Mate s’inscrit dans cette lignée — un horreur / puzzle à petit budget, visant l’efficacité plus que la révolution.

L’Éveil dans l’Horreur

Scholar's MateVous incarnez Judith, une jeune femme se réveillant dans une chambre verrouillée d’un asile désaffecté, sans souvenir de son arrivée. Autour d’elle, des murs maculés de sang, des chandelles vacillantes… et les pas lourds d’Eddie, un géant sadique armé d’une arme contondante. Votre but ? Fuir en résolvant une série de puzzles tout en évitant ce prédateur invincible.

L’histoire repose sur une narration minimaliste, distillée au fil de l’exploration à travers des documents épars comme des notes ou des extraits de journaux. Plutôt que d’imposer un récit direct, le jeu laisse au joueur le soin de reconstituer les événements passés et de donner du sens à l’environnement qu’il découvre.

Certains thèmes abordés touchent aux troubles mentaux, mais leur traitement a été jugé maladroit par une partie des testeurs, qui estiment que ces sujets auraient mérité davantage de subtilité ou de profondeur.

La conclusion du jeu, avec une révélation finale qui manque de puissance émotionnelle, laisse un goût d’inachevé. Le dénouement est perçu par plusieurs critiques comme peu marquant, voire fade, contrastant avec l’atmosphère soigneusement construite tout au long de l’aventure.

Puzzles opaques et balade épuisante

Le gameplay repose sur une série de puzzles volontairement obscurs, parfois brillants mais souvent épuisants. Le joueur doit fouiller l’environnement pour trouver des codes, assembler des objets, ou encore décrypter des symboles dissimulés dans des éléments anodins, comme un triangle illuminati caché dans un urinoir. Malheureusement, ces énigmes sont parfois rendues plus frustrantes qu’intrigantes par une obscurité omniprésente : même équipé d’une lampe torche, il est facile de passer à côté d’un indice essentiel. L’interface n’aide pas : un curseur particulièrement instable rend les manipulations (comme l’ouverture de cadenas ou l’ajustement de cadrans) laborieuses et imprécises.

À cela s’ajoute la menace constante d’Eddie, un antagoniste invincible qui hante les couloirs de l’hôpital sur deux étages. Sa détection est erratique : il peut ignorer la présence du joueur à deux mètres mais aussi le repérer à travers une porte fermée. Le jeu ne propose pas de cachettes dédiées, obligeant à se contenter de marcher accroupi pour limiter le bruit – une action rendue peu efficace par la lenteur extrême du personnage, Judith, dont le déplacement rappelle celui d’un véhicule lourd. Une fois repéré, c’est la mort immédiate et le retour au dernier point de sauvegarde, souvent situé avant une cinématique impossible à passer, ce qui alourdit inutilement la progression.

L’association de puzzles complexes et de cette menace persistante crée une tension réelle. Mais l’IA capricieuse et la fréquence des morts injustes nuisent à l’expérience. Ce qui devrait générer de la peur et de l’adrénaline finit par user le joueur, transformant l’angoisse en frustration.

Maniabilité & technique

Scholar's MateLes performances techniques du jeu sont globalement solides, malgré quelques accros visuels. Les environnements sont détaillés, mais les zones fortement éclairées révèlent parfois des bords anguleux ou « jagged », ce qui nuit à la cohérence graphique. Heureusement, les temps de chargement sont très courts et les bugs restent rares, avec seulement quelques anomalies comme des flaques de sang en lévitation ou des textures qui peinent à se charger. La direction artistique tire cependant parti de la pénombre ambiante pour camoufler ces imperfections : dans l’obscurité, l’immersion est largement renforcée.

C’est dans sa direction artistique et sonore que le jeu brille véritablement. Les graphismes, bien que réalistes, montrent une certaine inconstance : l’asile est superbement rendu, avec ses salles délabrées et ses objets crédibles, mais les modèles 3D des personnages manquent parfois de finition. L’éclairage participe pleinement à l’ambiance, même si son efficacité repose trop sur l’utilisation constante de la lampe torche.

Côté son, c’est un sans-faute. Le design sonore est exemplaire, avec un travail impressionnant sur les effets en 3D. Le joueur peut entendre les pas d’Eddie avec une précision redoutable, chaque bruit indiquant sa distance et sa direction. L’ensemble des bruitages est crédible et bien spatialisé, rendant l’usage d’un casque presque indispensable pour profiter pleinement de l’expérience. Les monologues intérieurs de Judith sont eux aussi de bonne facture, au-dessus des standards habituels du genre.

La durée de vie est courte : il faut compter entre deux et trois heures pour boucler une partie. La rejouabilité est très limitée, car les énigmes restent identiques d’un run à l’autre et il n’y a ni embranchements ni variantes significatives. Quelques trophées ou succès viennent compléter l’expérience, dont une récompense ultime facilement accessible. Proposé à 12,99 € sur l’eShop, le titre offre un contenu concentré et soigné, à condition d’accepter sa brièveté.

Conclusion

5 /10

Scholar's Mate échoue à concilier horreur et réflexion fluide. Malgré une bande-son masterclass et une ambiance soignée, il souffre de lacunes criantes (puzzles frustrants, antagoniste mal exploité). Un titre réservé aux plus patients — les autres préféreront un vrai escape room… avec des amis.

LES PLUS

  • Design sonore au-dessus du lot
  • Ambiance anxiogène bien amenée

LES MOINS

  • Puzzles parfois abscons
  • IA d’Eddie incohérente
  • Mécaniques de furtivité limitées
  • Histoire bâclée et personnage principal sans relief

Détail de la note

  • Puzzles 0
  • Scénario 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Durée de vie 0
  • Rejouabilité 0
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fire_akuma

Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

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Note finale

5
  • Puzzles 0
  • Scénario 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Durée de vie 0
  • Rejouabilité 0

LES PLUS

  • Design sonore au-dessus du lot
  • Ambiance anxiogène bien amenée

LES MOINS

  • Puzzles parfois abscons
  • IA d’Eddie incohérente
  • Mécaniques de furtivité limitées
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