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Formula Legends (Nintendo Switch) – Le test

ThomasR555 par ThomasR555
25 septembre 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 15 mins
5
Formula Legends
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Un nouveau jeu de voitures sur Switch, ça ne se refuse pas ! Surtout quand celui-ci s’intéresse plus précisément à la Formule 1, une discipline qui n’est pas très représentée (c’est le moins que l’on puisse dire…) sur la console de Nintendo. Disponible sur l’eShop, Formula Legends souhaite rendre hommage à soixante années de monoplaces, le tout enveloppé dans un style cartoon. Alors, ce titre fonce-t-il vers le drapeau à damier ou reste-t-il bloqué aux stands ? C’est ce que nous allons voir à présent !

Sept décennies de Formule 1

Formula LegendsLe jeu est l’œuvre des développeurs italiens de 3D Clouds. Sévissant depuis 2016, le studio milanais a déjà à son actif de nombreux titres multi-plateformes, et principalement des jeux de course : All-Star Fruit Racing , La Pat’Patrouille : Grand Prix ou encore Gigantosaurus : Dino Kart. Avec Formula Legends, 3D Clouds amorce donc un virage un peu plus sérieux, car il n’est pas ici question d’un Mario kart-like. Cela aurait pu être le cas, puisque cela avait déjà été fait par Codemasters en 2012 avec F1 Race Stars, mais non. Malgré le graphisme très « toonesque » des pilotes dans leurs monoplaces, le jeu se veut plus sérieux sans pour autant tomber dans la simulation.

Commençons par son contenu : même si le jeu ne possède pas la licence officielle de la F1, Formula Legends offre 14 circuits fictifs localisés aux quatre coins du monde, qui sont (très) largement inspirés de tracés réels. Ainsi, les amateurs de la discipline reine du sport automobile reconnaîtront sans peine le Raidillon de Spa-Francorchamps, le tunnel de Monaco ou encore les « S curves » de Suzuka. Dans leur grande majorité, ces tracés sont disponibles en différentes variantes en fonction de l’époque choisie : « Vintage », « Classique » et « Moderne ». Ainsi, le tracé connaît des évolutions avec, par exemple, des rajouts de virages ou carrément de sections entières. Mais l’environnement lui aussi peut comporter des différences plus ou moins profondes, avec des vibreurs redessinés, des bords de piste plus ou moins peuplés de bâtiments ou encore des éléments entiers modélisés différemment. L’un des exemples les plus représentatifs concerne, par exemple, les bâtiments autour du circuit brésilien ; en choisissant d’y courir en « Vintage », vous pourrez observer des favelas, alors qu’en optant pour la version « Classique », celles-ci sont remplacées par des buildings. Les exemples de la sorte sont nombreux, mais nous ne voulons pas vous gâcher le plaisir de la découverte !

Les monoplaces, quant à elles, ne sont pas en reste : réparties sur sept décennies, de la fin des années soixante au milieu de notre décennie actuelle, elles couvrent l’ensemble des évolutions qui ont eu lieu durant cette période. En tout, ce sont plus de 100 modèles différents (toutes carrosseries, peintures et pilotes confondus), qui sont proposés dans le jeu. Là encore, faute de licences officielles, les développeurs ont fait preuve d’inventivité, tant dans les livrées des voitures que dans les noms des équipes et des pilotes. Ainsi, Ferrari devient Ferenzo, Lotus devient Flower, tandis que l’écurie Hesketh est quant à elle nommée Husky. Côté pilotes, les inspirations sont plus faciles encore à deviner et font sourire avec des légendes comme Miki Laura (Niki Lauda), Alan Proust (Alain Prost), Mike Shoemaker (Michael Schumacher) et encore Mark Peerstallen (Max Verstappen, un poil moins évident à trouver, celui-ci !) pour ne citer que ces noms illustres. Certains possèdent d’ailleurs des atouts spécifiques qui peuvent vous permettre de prendre l’avantage sur vos concurrents : arrêts aux stands plus rapides, vitesse de pointe supérieure, accélération améliorée, etc…

Des modes de jeu peu nombreux, et pas de multi…

Du côté des modes de jeu, le choix est assez restreint. Commençons par le mode Histoire, qui constitue le cœur de Formula Legends. Dans celui-ci, vous allez participer à 41 championnats différents, répartis sur plusieurs périodes. Vous commencerez à la fin des années 60 pour terminer à l’époque actuelle. Chaque championnat se compose de 4 à 8 courses et met en scène les écuries et les pilotes de l’époque en question. D’ailleurs, l’écran de chargement des courses rappelle un élément marquant de la saison, comme le grave accident de Niki Lauda, la rivalité Prost/Senna ou encore l’hégémonie de Michael Schumacher et de Ferrari. Vous avez le choix au début de chaque coupe sur la longueur des courses :  courte, moyenne ou longue, sachant que la longueur choisie au début de votre tout premier championnat ne pourra plus ensuite être modifiée pour les suivants, le niveau de vos adversaires ainsi que d’autres paramètres comme les aides à la conduite ou les règles liées à la gestion du carburant ou à l’usure des pneumatiques, par exemple.

Car oui, il vous faudra gérer l’essence durant vos courses pour ne pas tomber en panne sèche, ainsi que l’usure de vos pneumatiques. Jusqu’au milieu des années 2000, vous n’aurez le choix qu’entre deux types de pneus, l’un pour sol sec et l’autre pour la pluie. Pour les saisons suivantes, le choix s’élargira avec trois types de pneus différents pour piste sèche : « soft », qui tient mieux la route mais s’use vite, « medium », qui offre un compromis et « hard » qui sera à changer moins souvent mais qui aura moins de grip. Et comme les conditions météo peuvent changer plusieurs fois durant les courses (de sec à forte pluie), vous pourrez aussi être amené à changer de type de gommes lors de vos arrêts aux stands. Vous pouvez aussi paramétrer la présence ou non de pénalités, à savoir que si vous coupez trop généreusement les virages, votre tour sera invalidé en qualifications, ou alors vous prendrez une seconde de pénalité à chaque faute après trois avertissements lors de la course proprement dite. Chaque compétition se déroule de la même façon, à savoir une séance de qualification qui déterminera votre place sur la grille de départ, puis la course proprement dite. Un petit regret est qu’il n’est pas possible dans le mode Histoire de réaliser des essais libres avant la séance de qualification, si bien qu’en commençant directement par un championnat au lancement du jeu, il faudra vous familiariser « à la dure » à la fois avec votre bolide et avec le tracé…

Le mode « Personnalisé », pour sa part, vous permet de prendre part à une course simple ou à un championnat sur l’époque de votre choix, où vous pouvez régler vous-même tous les paramètres à votre guise et choisir les circuits sur lesquels vous courrez dans le cas d’un championnat. Il vous sera également possible dans ce mode, de jouer (ou rejouer) au tutoriel, qui vous apprendra les bases de la conduite ainsi que l’usage du BRS (système de récupération et de stockage d’énergie au freinage et à l’accélération), qui vous octroie un boost disponible n’importe quand pendant la course, et du WRS (l’équivalent du DRS des F1 actuelles), qui donne pour sa part un gain en vitesse de pointe utilisable uniquement dans des secteurs précis de chaque circuit. Comme dans la réalité, ces deux dispositifs ne sont disponibles que sur les voitures à partir du milieu des années 2010.

Quoi qu’il en soit, circuits, équipes, pilotes ou monoplaces, tout le contenu de Formula Legends ne sera pas disponible d’entrée de jeu ; il vous faudra en effet courir sur les différents tracés au sein du mode Histoire afin de pouvoir les débloquer dans les autres modes, tandis que le reste du contenu se débloquera au fur et à mesure de vos performances et du kilométrage que vous parcourrez dans le jeu. Ainsi, pour débloquer de nouvelles écuries et pilotes, il faudra terminer les différentes coupes du mode Histoire à une certaine position ou dans un certain niveau de difficulté, ou rouler un certain nombre de kilomètres pour la même équipe, tous modes confondus.

Passons enfin très rapidement sur le mode « Contre la montre », dont le nom se suffit à lui-même, pour dire un petit mot sur le dernier mode, intitulé « Salle d’exposition ». Dans celui-ci, vous pourrez tout simplement admirer en statique les différentes monoplaces que vous aurez patiemment débloquées sous tous les angles, et les prendre en photo. Vous retrouverez également dans cette section les clichés que vous aurez pu prendre durant les courses, une possibilité accessible via le menu pause. Enfin, et nous avons là un des (gros) défauts du jeu, aucun mode multijoueur n’est présent dans Formula Legends. Pas même un simple classement en ligne des meilleurs temps. C’est vraiment dommage, car il y aurait sans doute eu matière à se tirer la bourre avec un ami en écran splitté, ou à plusieurs en multi local…

Plaisant à jouer, mais visuellement catastrophique…

Joy-Con ou manette en main, les sensations au volant des Formule 1 de toutes les époques sont très bonnes. Le gameplay est simple à prendre en main, d’abord avec les aides (antiblocage des freins et contrôle de traction) activées, puis en les désactivant petit à petit. Bien sûr, les gâchettes ZL et ZR ne sont pas progressives, mais cela reste très gérable en toutes circonstances. On pourrait émettre le regret qu’il n’y ait pas de différence marquée entre le comportement d’une F1 des années soixante et celui d’une monoplace moderne, mais comme Formula Legends se veut plus arcade que simulation, nous passerons sur cela. On a aussi droit à des QTE très sympathiques : d’abord, au départ des courses, il vous faudra maintenir le régime moteur dans une certaine zone, matérialisée dans une barre en bas de l’écran représentant le compte-tours de votre monture, qui vire au violet lorsque vous êtes dans la zone optimale pour réaliser un départ canon. Ensuite et surtout, lors des arrêts aux stands, c’est vous-même qui aurez la main sur la rapidité du changement de vos pneus au travers d’une séquence vous demandant d’appuyer le plus vite possible et dans le bon ordre sur les boutons A, B, X et Y pour réduire au minimum votre temps d’arrêt, tandis qu’il vous faudra maintenir simultanément la touche L pour réparer les dégâts sur votre monture et la touche R pour remplir le réservoir d’essence.

En revanche, questions graphismes, Formula Legends n’est pas loin de la catastrophe… Certes, les monoplaces sont bien modélisées, les circuits possèdent leur propre personnalité et le fait qu’ils soient disponibles en plusieurs versions constitue un gros plus, mais il y a un effet de « grain » quasi-permanent sur les pneus des voitures, qui donnent en plus l’impression désagréable de flotter au-dessus de la piste. Mais aussi et surtout, les textures (végétation, bords de piste, vibreurs et traces de gomme sur l’asphalte) ont tendance à se charger tardivement, voire à très mal se charger en restant totalement floues avec des limites imprécises. De même, les baisses de framerate, aussi légères soient-elles, sont très fréquentes et dégradent beaucoup l’expérience de jeu. Si l’on ajoute à cela une intelligence artificielle plus que moyenne avec des adversaires qui ne s’écartent que très rarement de leur trajectoire prédéfinie et des collisions mal gérées (les voitures s’arrêtent presque totalement si elles se touchent), l’ensemble apparaît franchement médiocre… Et ce ne sont pas les arrêts aux stands qui viennent améliorer le tableau, puisqu’alors qu’on est en pilotage automatique, notre monture traverse allègrement nos adversaires ainsi que les mécanos et à plusieurs reprises, ce satané pilote automatique nous a envoyé directement dans le mur des stands, engendrant une perte de temps non négligeable. Enfin, sachez qu’il existe également des bugs d’affichage dans les menus du jeu : lorsque vous débloquez un nouveau circuit, l’écran vous le précisant montre bien le circuit en question mais son nom n’est pas affiché et, à la place, on se retrouve avec un message d’erreur indiquant qu’une table est manquante… Ça fait désordre, tout ça !

Pour terminer le tour d’horizon, terminons par le côté bande-son. Soyons positifs, c’est déjà mieux que pour la partie graphique : le son des différents types de monoplaces est plutôt agréable et s’approche bien de celui des modèles réels. On reconnaît ainsi le chant d’un V8, d’un V10 ou encore d’un hybride, le seul point négatif étant le son des F1 des années 60 qui ne colle pas trop avec les moteurs utilisés à l’époque et est plus proche de celui des voitures des années 90… Au niveau des sons annexes, les clameurs du public qui s’agite dans les tribunes et la voix du speaker dans les haut-parleurs à chaque passage dans la ligne droite des stands mettent bien dans l’ambiance de la course, mais ceux des pneumatiques qui crissent sur l’asphalte et ceux des collisions finissent par être désagréables. Enfin, les musiques sont correctes mais sans plus.

Formula Legends est disponible à compter du 18 septembre 2025 sur l’eShop  au prix de 19,99 euros.

Conclusion

5.8 /10

Disons-le sans détour, Formula Legends est une déception. Sur le papier, l’idée était pourtant séduisante et la patte graphique du titre attirante. Seulement, une fois le jeu lancé, on se rend vite compte de ses lacunes, graphiques notamment, et surtout des bugs qui donnent l’impression d’un titre fini à la va-vite. À 19,99 euros, il ne nous apparaît donc pas possible de le recommander en l’état actuel des choses, et nous ne pouvons qu’espérer que 3D Clouds corrige les défauts de son bébé via des mises à jour. Le problème, c’est que l’on n’a pas deux fois la possibilité de faire une bonne première impression…

LES PLUS

  • Gameplay simple mais agréable
  • Les QTE au départ et lors des arrêts aux stands
  • La modélisation « cartoonesque » des monoplaces
  • Bonne durée de vie globale, surtout si l’on veut tout débloquer

LES MOINS

  • Mode histoire intéressant mais redondant à la longue
  • Intelligence artificielle plus que moyenne
  • Aucun mode multijoueur
  • Graphismes parfois à la limite de l’inacceptable
  • Sensation de jeu pas entièrement terminé (bugs de textures, d’affichage, de son, etc.)

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Contenu 0
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ThomasR555

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Passionné d'automobile depuis tout petit, j'ai plongé dans les jeux vidéos dès que j'ai pu pour assouvir cette passion avant de pouvoir passer le permis de conduire. J'y ai découvert d'autres types de jeux que ceux de course et c'est devenu une seconde passion à part entière!

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Comments 5

  1. Toto Lenormand says:
    2 mois ago

    Ouch…ça fait mal…je l’attendais depuis son annonce. J’ai été très déçu par l’expérience sur la démo (les problèmes graphiques étaient flagrant). Ce test ne fait que confirmer mon impression. Dommage car la proposition était très bonne et attirante.

    Répondre
    • ThomasR555 says:
      2 mois ago

      En effet, je l’attendais aussi avec impatience et hélas le résultat est très décevant… Mais j’espère que des mises à jour viendront un peu améliorer le jeu!

      Répondre
  2. martien says:
    2 mois ago

    Merci pour le test, je l’attendais avec impatience car mes quelques tours de piste sur la démo m’avaient laissé un sentiment mitigé.
    J’achèterai peut-être le jeu quand il sera en promo

    Répondre
  3. lutz link says:
    2 mois ago

    test très complet merci. je pense le prendre quand même mais sur le steam deck. je me dis que les perf graphique devrait être plus au rendez vous. et surtout en terme de prix on a plus de chance d’avoir une solde avantageuse que sur le Nintendo eShop.

    Répondre
    • ThomasR555 says:
      2 mois ago

      Merci beaucoup! A priori graphiquement j’ai regardé plusieurs vidéos sur SteamDeck et c’est déjà mieux que sur la Switch… Clairement pour moi cette dernière version a été sortie à la va-vite et c’est vraiment dommage!!!

      Répondre

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5.8
Formula Legends
Date de sortie : 18/09/2025
eShop

Note finale

5.8
  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Contenu 0

LES PLUS

  • Gameplay simple mais agréable
  • Les QTE au départ et lors des arrêts aux stands
  • La modélisation « cartoonesque » des monoplaces
  • Bonne durée de vie globale, surtout si l’on veut tout débloquer

LES MOINS

  • Mode histoire intéressant mais redondant à la longue
  • Intelligence artificielle plus que moyenne
  • Aucun mode multijoueur
  • Graphismes parfois à la limite de l’inacceptable
  • Sensation de jeu pas entièrement terminé (bugs de textures, d’affichage, de son, etc.)

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