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Tiebreak+ – Ace Edition (Nintendo Switch) – Le test

LarryL par LarryL
23 mai 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 14 mins
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Tiebreak+ – Ace Edition (Nintendo Switch) – Le test
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Depuis quelques années déjà, le tennis est entaché par de nombreuses affaires de dopage aux sanctions jugées peu cohérentes (Sinner, Halep, Swiatek) à la fois par le public, mais aussi par les professionnels. C’est dans ce contexte peu favorable qu’arrive Tiebreak+ sur Nintendo Switch, un an après sa sortie officielle sur toutes les autres consoles. Alors que seuls deux noms s’imposent dans le marché du sport sur Nintendo Switch (EA Sports FC et NBA 2K) et que Top Spin semble avoir abandonné la console nipponne, qu’en est-il de ce Tiebreak+ ?

Le jeu est disponible sur l’eShop depuis le 15 mai 2025 au prix de cinquante euros.

Tiebreak : Official game of the ATP/WTA (Nintendo Switch)

Un jeu accessible au contenu conséquent

Tiebreak+Tiebreak+ est un jeu de tennis dans la mouvance des autres mastodontes de sport qui dominent le marché. C’est une expérience qui s’adresse à la fois aux mordus de tennis comme aux joueurs casuals.

Dès les premières minutes, la prise en main est immédiate. Le jeu est intuitif et même les novices pourront rapidement s’amuser. Très brièvement, les quatre boutons (« Y », « X », « A » et « B ») sont reliés à un type de frappe (puissante, slicé, etc.). Il suffit d’utiliser l’un de ces boutons avec la bonne puissance et le bon positionnement pour envoyer de belles balles sur le court.

Il y a plusieurs modes, qui là encore, s’inspirent des autres jeux de sport existants sur le marché. Outre les modes « classiques » comme partie rapide, en ligne et tournoi, Tierbreak+ permet aussi de revivre certains moments de l’Histoire de ce sport ou d’écrire sa propre page avec le mode carrière.

Le mode carrière nous permet d’incarner un (ou une) novice qui va grimper les échelons jusqu’au panthéon du tennis. Après une longue séquence introductive, nous sommes plongés dans le grand bain.

Nous devons gérer notre planning en tenant compte de la fatigue : allons-nous disputer ce Challenger à Brest qui nous oblige à prendre l’avion (et à nous épuiser), allons-nous plutôt nous entraîner ou bien juste se reposer ? Allons-nous ensuite rester en Europe ou plutôt aller à l’autre bout du monde pour un WTA 1000 ?

Au fil de nos victoires et de nos progressions, nous gagnons de l’argent et des points de compétence. L’argent permet de recruter des entraîneurs, des kinés et autres staffs qui diminueront notre fatigue. Nous obtiendrons aussi divers sponsors afin d’augmenter nos revenus.

L’entraînement est assez complexe de prime abord. Vous pouvez placer jusqu’à trois de vos points de compétence sur une des statistiques de votre personnage (service, puissance, précision, etc.).

Nous aurons ensuite un exercice adapté qu’il faudra réussir pour valider les compétences. Par exemple, si nous choisissons de travailler la puissance et la précision, il faudra réussir à envoyer cinq balles puissantes à des endroits précis du court. En cas de réussite, nous gagnons alors en puissance et en précision. En cas d’échec, nous perdons une semaine et nos points de compétence.

Un mode carrière qui manque de profondeur

Si le mode carrière de Tiebreak+ tente de s’inspirer des plus grandes licences sportives, il est malheureusement bien en retard par rapport à ses concurrents. L’expérience est répétitive, agréable sans plus, à des années-lumière de ce que proposent ses concurrents.

Alors que le jeu promettait une narration soignée avec un coach et un mentor, cette cinématique n’est qu’une façade et ne propose aucune immersion pour le joueur. Le sentiment de progression est très limité, avec des entraînements inutilement exigeants.

La rigidité des entraînements, le manque de variété (les exercices se ressemblent tous), et le manque de progression à la fin de ces derniers rendent ce mode frustrant et peu gratifiant.

Il n’y a pas d’échelle de réussite, et même si nous touchons quatre cibles sur cinq, l’entraînement est raté. Outre le message douteux envoyé aux apprentis sportifs, c’est aussi peu intuitif en termes de gameplay.

L’argent n’apporte pas grand-chose et nous ne prenons pas de plaisir à faire monter notre joueur vers les sommets. L’équilibrage est d’ailleurs défectueux : notre joueur au niveau 60 (sur 100) est capable de rivaliser avec les plus grands joueurs du circuit, avec des frappes d’une précision redoutable.

Nous aurions voulu, comme sur d’autres jeux de simulation, sentir cette différence de niveau, et par conséquent, notre capacité de progression. Sur NBA 2K, il est presque impossible, voire miraculeux de réussir un trois points avec Rudy Gobert. Sut EA Sports FC, un attaquant encore débutant aura tendance à viser les tribunes. Avec notre niveau 60, nous ne devrions pas être capables de faire des services à plus de 180 km/h.

Finalement, nous répétons les mêmes actions et le mode carrière ressemble plus à un enchaînement de tournoi qu’à une vraie carrière professionnelle. Dommage pour les passionnés de tennis.

L’autre mode qui nous permet de revivre notamment la carrière de Djokovic est intéressant… mais mal conçu. Il n’est pas possible de sauvegarder en plein match ! Sachant qu’un match de tennis, même virtuel, peut durer plus d’une heure… Il faut vraiment de la motivation pour les accomplir.

De l’ambition… Mais un manque de cohérence dans le gameplay

Tiebreak+Plus généralement, Tiebreak+ est un jeu avec énormément d’ambition qui manque de maîtrise. Nous sentons l’envie des développeurs de proposer une expérience de tennis ultime avec un contenu vraiment impressionnant.

Le roster est conséquent avec un grand nombre de joueurs WTA et ATP. Les licences sont bien exploitées et il y a un vrai plaisir à participer aux tournois officiels avec chaque trophée modélisé.

La durée de vie théorique est exceptionnelle : que vous préférez le mode carrière ou que vous souhaitez juste affronter vos amis, vous pouvez en avoir pour (au minimum) une centaine d’heures.

Malheureusement, cet incroyable contenu est desservi par de nombreux défauts qui rendent l’expérience décevante. Le roster est impressionnant… mais il n’y a aucune prise de risque concernant le niveau des joueurs.

Nous avons l’impression que les développeurs ne voulaient pas frustrer les joueurs et qu’ils ont préféré donner une note aux joueurs en fonction de leur classement ATP (ou WTA) au moment de la sortie du jeu plutôt qu’en fonction de leur qualité propre (que ce soit en termes de statistiques pures ou de surface).

Cela donne des résultats étonnants : les Français Ugo Humbert et Arthur Fils, qui n’ont jamais atteint les huitièmes de finale d’un titre de grand chelem, sont au même niveau que l’Américain Ben Shelton qui possède déjà deux demi-finales de grand chelem dans sa jeune carrière.

Un portage catastrophique

Les surfaces n’influent pas sur les joueurs, que ce soit sur leurs statistiques ou en plein match. Nous ne sentons pas assez l’impact du gazon à Wimbledon ou les balles qui fusent en indoor. Impossible alors de devenir le prochain Rafael Nadal, impérial sur terre battu, mais avec « que » deux victoires à Wimbledon.

Les joueurs se ressemblent tous et bien qu’il y ait quelques « styles », nous ne sentons pas de réelles différences entre un contreur et un équilibré. C’est dommage, car l’immersion est quelque chose d’important pour les jeux de sport.

Autre conséquence fâcheuse de ce manque de prise de risque : les tournois. Comme les joueurs ont tous un niveau assez homogène, nous voyons les têtes de série qui se font éliminer dès les premiers tours, ce qui est assez frustrant : nous préférons un combat épique contre Djokovic ou Sabalenka plutôt qu’une finale contre un cinquantième mondial (malgré tout le respect que nous avons pour eux).

Même si les sensations sont agréables manette en main, que le jeu est accessible, certaines animations et déplacement sont encore très rigides. Là encore, il n’y a pas de grandes démarcations entre les quatre frappes possibles et certains mouvements frustrent le joueur en plein match.

D’autres détails finissent aussi par nous lasser : si nous apprécions le travail des développeurs pour modéliser et rendre grâce aux arbitres, nous avons parfois eu l’impression d’avoir Kader Nouni à chaque match, à chaque tournoi, comme s’il n’y avait qu’un seul arbitre dans toute la sphère tennis.

Il nous est alors difficile de vous recommander ce Tiebreak+ qui fait moins bien que les autres jeux de sport à tous les niveaux, et ce, malgré l’ambition initiale des développeurs. Les fans de tennis sentiront un manque dans le gameplay alors que les novices trouveront le jeu trop répétitif, pas assez immersif pour justifier un tel achat.

Parlons maintenant du sujet qui fâche : le portage sur Nintendo Switch. S’il était déjà difficile de vous recommander ce jeu sur les autres consoles, le rendu sur la console nippone est catastrophique.

À éviter à tout prix sur Nintendo Switch

Tiebreak+Graphiquement, le jeu est flouté, les décors piquent et il faut parfois plisser les yeux pour voir le point jaune qui indique où la balle va arriver. Les textures sont très mal rendues, et même si nous reconnaissons les joueurs (ce qui est positif), nous avons la sensation d’être exactement dans le genre de jeux qui aurait dû attendre la Nintendo Switch 2 pour se déployer.

Le rendu des ombres est calamiteux et gêne en plein match. Nous avons par exemple eu l’ombre du filet qui clignote pendant l’intégralité d’une rencontre… Et ne portez pas de casquette ! Les joueurs (comme Iga Swiatek) qui portent ce chapeau sont méconnaissables…

Les temps de chargement sont aussi très longs ce qui nous amène à faire une autre activité pour meubler ces temps d’attente. Nous avons eu aussi quelques bugs, comme un tournoi où nous n’avons pas pu faire la finale tout en gagnant la demi-finale.

Si le prix du jeu est moins cher que sur les autres consoles (cette version de Tiebreak inclut notamment le DLC retraçant la carrière de Djokovic), il est difficile de se réjouir de ce tarif de cinquante euros.

Sans ce portage catastrophique, les graphismes sont assez décevants et ne prêtent pas à l’immersion. Les tribunes sont toujours vides, et ce peu importe le tournoi. La bande-son est neutre, n’offrant que peu de plaisir pour les joueurs.

Il y a certes les « cris » officiels de joueurs et joueuses, cependant, les tribunes sont silencieuses et il manque un petit quelque chose qui pourrait dynamiser les échanges.

Nous n’avons pas pu tester le mode en ligne de Tiebreak+. Malgré plusieurs recherches sur plusieurs créneaux horaires, nous n’avons trouvé aucun joueur disponible.

Nous vous joignons une vidéo d’une heure réalisée par nos soins qui vous montre un peu le gameplay afin que vous vous fassiez votre propre avis.

Conclusion

5.8 /10

Tiebreak+ est un jeu avec une ambition énorme… pour un rendu très décevant. Si le roster est conséquent, que le contenu est généreux, le jeu de tennis manque de profondeur, de prise de risque, d’immersion... Les fans de tennis trouveront le jeu trop tendre, pas assez immersif ni technique alors que les novices trouveront l’expérience trop rigide pour se découvrir d’une nouvelle passion… Si nous ajoutons le portage catastrophique à ce tableau peu flatteur, nous avons un résultat peu recommandable qui aurait peut-être mieux fait d’attendre la Nintendo Switch 2.

LES PLUS

  • Un contenu vraiment conséquent
  • Un roster complet avec les tournois officiels
  • Un gameplay accessible et simple à prendre en main
  • Une ambition des développeurs louable
  • Le mode Djokovic en plus dans cette version

LES MOINS

  • Un portage catastrophique (graphiquement et de longs temps de chargement)
  • Un gameplay qui manque cruellement de profondeur
  • De l’ambition pour un jeu qui manque parfois de cohérence
  • Des surfaces qui se ressemblent
  • Des joueurs qui se ressemblent
  • Un mode carrière répétitif
  • Un manque d’immersion (bande-son, carrière, tribunes)

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie / Contenu 0
  • Portage 0
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LarryL

LarryL

Se fait des films et en fait parfois. Peut vous tenir la jambe pendant des heures sur Ingmar Bergman ou le cinéma japonais des années 50.

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5.8
Tiebreak+
Date de sortie : 15/05/2025
Amazon eShop

Note finale

5.8
  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie / Contenu 0
  • Portage 0

LES PLUS

  • Un contenu vraiment conséquent
  • Un roster complet avec les tournois officiels
  • Un gameplay accessible et simple à prendre en main
  • Une ambition des développeurs louable
  • Le mode Djokovic en plus dans cette version

LES MOINS

  • Un portage catastrophique (graphiquement et de longs temps de chargement)
  • Un gameplay qui manque cruellement de profondeur
  • De l’ambition pour un jeu qui manque parfois de cohérence
  • Des surfaces qui se ressemblent
  • Des joueurs qui se ressemblent
  • Un mode carrière répétitif
  • Un manque d’immersion (bande-son, carrière, tribunes)

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