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Death Kid (Nintendo Switch) – Le test

fire_akuma par fire_akuma
20 juin 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 8 mins
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Death Kid (Nintendo Switch) – Le test
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Quand un jeu vous happe au point de le terminer en une seule session, est-ce par manque de longueur, par facilité déconcertante, ou par l’appel irrésistible du « encore une run » pour débloquer ce dernier atout ? Avec Death Kid, développé par Crooked Games et co-publié par Take IT Studio!, la réponse est un mélange de ces trois éléments. Disponible sur PC et désormais sur console (testé ici sur Nintendo Switch 1), ce rogue-like / lite à l’esthétique pixel soignée promet une expérience d’arène nerveuse, centrée sur la défense stratégique et la maîtrise du rythme. Après plusieurs descentes dans son puits maudit, voici un tour d’horizon exhaustif.

Une plongée mécanique dans les ténèbres

Death KidVous incarnez Death Kid, un être immortel au physique émacié et énigmatique (loin du simple enfant sourd ou rejeton satanique). Hanté par sa condition, il découvre dans une forêt obscure un puits aux secrets millénaires. Celui-ci est scellé par huit sceaux, chacun gardé par des créatures cauchemardesques. Votre but ? Atteindre le fond pour remettre en marche la « roue de la vie et de la mort ». Pour y parvenir, vous devrez protéger trois âmes prisonnières entre deux mondes, chargées de briser les sceaux étage après étage. L’enjeu est métaphysique : libérer ces âmes, c’est peut-être trouver un sens à votre éternité maudite.

Death Kid est un arena brawler exigeant où chaque niveau (représentant un sceau) vous place dans une arène circulaire. Votre objectif : protéger les trois âmes centrales pendant qu’elles fragilisent le sceau. Un chronomètre indique le temps restant, mais éliminer des ennemis accélère le processus. Le twist ? Vous êtes immortel, mais les âmes ne le sont pas. Elles possèdent une jauge de vie qui diminue si les ennemis les atteignent. Si elle tombe à zéro, c’est le retour au premier étage – sans checkpoint.

Death Kid se distingue par une prise en main fluide et précise, parfaitement optimisée pour la manette, ce qui constitue un vrai plus sur Nintendo Switch, en dépit des limites ergonomiques des Joy-Con. Le cœur du gameplay repose sur des affrontements nerveux où le joueur enchaîne les combos au corps à corps via trois boutons dédiés aux poings et aux pieds. Une frappe chargée, si elle est déclenchée avec le bon timing, permet de déclencher une attaque surpuissante, idéale pour faire basculer un combat.

Le système de projectiles, quant à lui, repose sur une gâchette à maintenir pour tirer à distance. Ces attaques consomment une énergie qui se recharge naturellement grâce à une aura rouge, visuellement proche d’une transformation façon Super Saiyan. L’esquive joue également un rôle fondamental, permettant non seulement de traverser l’arène avec agilité mais aussi de fuir les ennemis dits « élites », qui vous ciblent spécifiquement.

À cela s’ajoute une jauge de rage : une fois remplie, elle permet de dégainer une épée redoutable, infligeant des dégâts massifs pendant une courte période. Le tutoriel, remarquablement bien construit, explique toutes ces mécaniques avec clarté, sans laisser d’élément dans l’ombre. Seule réserve : malgré les améliorations possibles, les attaques à distance manquent de confort et d’efficacité, poussant naturellement le joueur à se recentrer sur le corps à corps et l’esquive.

Mort après mort, force après force

Chaque défaite dans Death Kid ramène le joueur à un hub central paisible, où il est possible d’investir les points d’expérience durement gagnés. La progression passe par un éventail de quinze compétences passives, améliorant notamment les dégâts, la vitesse ou la durée de la rage. Six capacités actives peuvent également être débloquées, testées et améliorées, avant de replonger dans l’arène. En parallèle, quelques dialogues bien sentis avec un guide énigmatique viennent étoffer la narration, ajoutant une touche de mystère bienvenue.

La méta-progression est intelligemment équilibrée : même si chaque run recommence depuis le début, les améliorations débloquées persistent, rendant l’aventure de plus en plus maîtrisable sans pour autant ôter tout challenge. On progresse pas à pas, de mort en mort, avec la sensation gratifiante d’avancer, même dans l’échec.

Visuellement, le jeu séduit dès les premières secondes grâce à un pixel art soigné et des animations d’une grande fluidité. Son esthétique rappelle des titres comme Moonlighter ou Hollow Knight, en jouant habilement sur les contrastes. Chaque niveau bénéficie de palettes de couleurs marquées, allant du vert toxique au pourpre spectral, qui créent des ambiances uniques. Les effets de lumière, notamment l’aura rouge du personnage ou les flashs provoqués par les explosions, soulignent parfaitement l’intensité de l’action.

Le design des personnages contribue aussi à cette identité visuelle forte. Le héros, Death Kid, évoque une version juvénile de la Faucheuse, tandis que ses ennemis oscillent entre le grotesque et le cauchemardesque. Enfin, la vue de dessus, très lisible, permet d’anticiper les vagues ennemies et de gérer le rythme effréné des combats sans jamais se sentir perdu.

L’ambiance sonore mise sur des basses sourdes et des percussions tribales, épousant le tempo des combats. Les bruitages (chocs des coups, cris d’ennemis) sont percutants sans être envahissants. Un travail sobre mais efficace, qui renforce l’immersion dans cet univers ténébreux.

Comptez environ 2 heures pour une première fin (selon votre maîtrise). Huit niveaux découpés en trois vagues chacune, avec des motifs d’ennemis répétitifs mais exigeant une adaptation constante. La courbe de difficulté est abrupte au dernier sceau, nécessitant souvent plusieurs tentatives. Heureusement, le mode défi post-crédits (plus exigeant) et l’envie de maximiser vos compétences prolongent l’expérience. Deux réglages (Facile / Normal) permettent d’ajuster la pression.

Death Kid est disponible sur l’eShop américain depuis le 12 juin.

Conclusion

7 /10

Death Kid n’invente rien, mais maîtrise son sujet avec brio. Son cocktail de combat d’arène tactique, de progression roguelite gratifiante et d’esthétique gothico-pixel en fait une pépite pour les amateurs de défis courts mais intenses. Malgré une difficulté inégale et une durée de vie modeste, il tire parti de sa simplicité pour offrir du "juste un run de plus" pure et efficace.

LES PLUS

  • Gameplay addictif et nerveux, mêlant défense et action pure
  • Pixel art ravageur et animations soignées
  • Méta-progression intelligente qui récompense la persévérance
  • Contrôles précis et tutoriel exemplaire

LES MOINS

  • Durée de vie limitée malgré le replay value
  • L’attaque à distance peu fiable, déséquilibrant les stratégies
  • Certains niveaux franchissables sans utiliser les capacités spéciales, réduisant leur intérêt

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Durée de vie 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Équilibrage 0
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Webmaster à votre service ! Il y a des articles sous les titres. ¯\_(ツ)_/¯

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Note finale

7
  • Gameplay 0
  • Graphismes 0
  • Durée de vie 0
  • Bande-son 0
  • Maniabilité 0
  • Équilibrage 0

LES PLUS

  • Gameplay addictif et nerveux, mêlant défense et action pure
  • Pixel art ravageur et animations soignées
  • Méta-progression intelligente qui récompense la persévérance
  • Contrôles précis et tutoriel exemplaire

LES MOINS

  • Durée de vie limitée malgré le replay value
  • L’attaque à distance peu fiable, déséquilibrant les stratégies
  • Certains niveaux franchissables sans utiliser les capacités spéciales, réduisant leur intérêt

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