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Lucky Hunter (Nintendo Switch) – Le test

LarryL par LarryL
18 novembre 2025
dans Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 10 mins
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Lucky Hunter (Nintendo Switch) – Le test
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Ces dernières années, sans crier gare, un nouveau sous-genre du roguelike a fait son apparition. Le concept ? Reprendre des jeux connus et les transformer à la sauce roguelike. De cette façon, nous avons vu débarquer des dérivés de la machine à sous (La Chance du Locataire), du casse-briques (BALL x PIT), de Peggle (Peglin), et Balatro, qui détourne le poker, a même été nommé en 2024 au Game Award du jeu de l’année. Nous avons reçu en test Lucky Hunter, un roguelite match-3 sorti le 30 octobre 2025 sur l’eShop au prix de six euros. Avons-nous affaire à une nouvelle référence pour les joueurs ?

Avant de commencer le test, nous tenons à préciser que le jeu ne propose aucune traduction française. Un bon niveau en anglais est nécessaire pour jouer à Lucky Hunter.

Un roguelite hautement addictif

Lucky Hunter Lucky Hunter est un roguelite qui détourne le match-3, genre qui a connu son apogée grâce à la licence Candy Crush. Le concept est très simple : nous nous battons contre des monstres au tour par tour, et notre rôle est de choisir la pièce que nous rajoutons dans la grille afin de créer un ensemble capable de surmonter tous les obstacles.

Il y a globalement deux types d’objets : d’un côté, nous avons les personnages qui frappent les ennemis, et de l’autre, les outils qui peuvent soit nous aider (en nous donnant de l’armure), soit aider nos personnages (en leur permettant d’attaquer deux fois de suite, par exemple).

Dès que trois objets de même niveau se touchent, ils fusionnent pour créer un objet de puissance équivalente. Un bouclier gris ne protège que d’un dégât, mais un bouclier vert (trois boucliers gris ensemble) offre trois protections. Nous pouvons fusionner nos affaires de gris à rouge, ce qui nous permet donc d’avoir des objets puissants qui prennent peu de place dans notre grille !

Nous allons aussi obtenir pendant notre partie des artefacts, qui sont des talents divers et variés qui s’utilisent automatiquement. Nous pourrons par exemple avoir un artefact qui fusionne automatiquement les objets ou un autre qui renforce les coups critiques.

Comme tout roguelite, nous devrons choisir le chemin que nous voulons prendre. Allons-nous affronter un monstre élite, avec des artefacts comme récompense, ou allons-nous plutôt aller en boutique pour renforcer nos équipements ? Il y a plusieurs mondes qui terminent sur un boss jusqu’à la fin de la partie.

Lucky Hunter propose plusieurs decks avec des styles de jeu différents à débloquer. Les ninjas jouent énormément avec les coups critiques et la capacité à attaquer plusieurs fois à la suite, alors que les slimes nécessitent d’être fusionnés (et désassemblés) en permanence, et que le glouton doit manger de nombreux burgers confectionnés par un chef.

Nous pouvons aussi améliorer les statistiques de notre personnage après chaque partie. Nous pourrons par exemple augmenter notre vie ou le nombre de cases disponibles. Le jeu est composé de deux modes : le mode classique, qui dure trente à cinquante minutes, ainsi que le mode infini, qui, comme son nom l’indique, permet de faire des parties à durée illimitée.

Un gameplay efficace et bien pensé

Lucky Hunter est un jeu que nous n’attendions pas particulièrement, mais qui a réussi à nous surprendre par son concept réussi et son gameplay hautement addictif. Une fois lancé, nous n’arrivions pas à quitter le jeu, obnubilés par l’idée de créer une équipe parfaite capable de vaincre tous les ennemis.

Le nombre de decks disponibles est assez impressionnant : entre le joufflu (chubby), le sniper, le pirate, le chercheur de trésor, les cultistes, sans compter ceux déjà cités (et ceux que nous ne citons pas), nous avons un grand nombre de possibilités avec des variations de gameplay intéressantes.

Pour six euros, vous avez une expérience réussie, bien au-dessus des standards habituels pour ce tarif, qui pourrait vous tenir pendant de très nombreuses heures.

Malheureusement, même si le jeu est très réussi et qu’il est hautement addictif, il a aussi de nombreux défauts qui l’empêchent de se placer au panthéon des roguelites. Le gameplay, aussi sympathique soit-il, manque de profondeur.

Une fois que nous comprenons les mécaniques de base, les parties se ressemblent. Les nombreux decks sont tous différents, mais l’absence de synergie entre tous ces objets ferme les possibilités. Finalement, nous ne jouons qu’avec un seul deck et écartons le plus possible les autres cartes proposées.

Les joueurs frustrés par cette sensation de passivité dans Balatro le seront encore plus dans Lucky Hunter. Même si nous ajoutons à chaque tour un nouvel objet, nous dépendons énormément du hasard et nous n’attaquons pas de nous-mêmes les adversaires, ce qui peut créer un sentiment d’impuissance face à tout ce qui se déroule.

Mais de nombreux défauts qui pourraient réfréner vos ardeurs

Lucky Hunter Les ennemis, même s’ils sont variés, passent au second plan. Que nous affrontions un renard roux, une tortue ou tigre nous importe peu, et il n’y a pas de réelle stratégie à adopter, ce qui renforce le sentiment de répétitivité.

Pour conclure sur les points négatifs, le portage sur Nintendo Switch du jeu laisse à désirer. En mode portable, avec son tactile, l’expérience est un véritable délice, fluide et intuitif. En mode docké, le jeu devient peu maniable, peu pratique et semble très mal adapté à la Nintendo Switch. Le curseur de la manette nous gêne, se plaçant souvent sur des menus dépliants (comme les caractéristiques d’un monstre ennemi), nous empêchant dès lors de suivre l’action.

Ce portage raté en mode docké, bien que l’expérience reste jouable et toujours aussi addictive, amenuise énormément le plaisir. Notons aussi que le jeu n’est pas traduit en français, et qu’il faut un bon niveau pour comprendre les cartes et leurs effets. La traduction, même en anglais, peut aussi frustrer car il y a une amélioration qui est restée en japonais.

Lucky Hunter est donc une expérience que nous recommandons, mais une expérience imparfaite et perfectible. Si vous aimez les roguelites, que la répétitivité et la langue anglaise ne vous dérangent pas, et que vous cherchez un jeu à tout petit prix, alors vous pourrez facilement vous laisser tenter.

Les graphismes sont sympathiques, et même s’ils peuvent rebuter, car ils ont un certain côté « free-to-play », avec leur aspect cartoon simpliste, ils remplissent leur fonction et restent agréables à suivre, notamment grâce aux nombreux ennemis et cartes à débloquer.

La bande-son, en revanche, est un véritable point noir. Lucky Hunter propose, surtout en mode normal, des musiques répétitives qui ne sont pas du tout adaptées au style du jeu. Avec ses riffs de guitare très « sensuels », nous avons parfois eu l’impression de nous retrouver dans un film pour adultes…  Et nous avons dû couper le son pour éviter de déranger nos voisins. Outre ce détail cocasse, le sound design est assez pauvre et sature par moments.

Nous vous joignons une vidéo de trente minutes, réalisée par nos soins, qui montre (sans aucun commentaire) une partie normale du début jusqu’à la victoire.

Conclusion

6.7 /10

Lucky Hunter, avec son gameplay qui mélange le match-3 et le roguelite, est une très belle surprise que nous n’avions pas vue venir. Le gameplay est addictif au possible, et le contenu, pour six euros, est conséquent. Malgré tout, l’expérience a aussi de nombreux défauts qui peuvent rebuter une partie du public : le jeu n’est pas traduit, peut sembler répétitif même pour les fans de roguelite, a un portage raté en mode docké, et en plus, sa bande-son est totalement ratée ! Lucky Hunter est donc une expérience à double tranchant, avec des qualités indéniables mais aussi des défauts marqués, qui pourraient aussi bien vous plaire que vous rebuter.

LES PLUS

  • Un jeu hautement addictif
  • Un mélange efficace entre le roguelite et le match-3
  • Pour six euros, un contenu conséquent
  • De très nombreux decks
  • Un plaisir en mode portable
  • Tactile !

LES MOINS

  • Aucune traduction française
  • Un portage en mode docké qui laisse à désirer…
  • L’absence de synergie entre les objets qui rend le gameplay pas très profond
  • Certains joueurs pourraient ne pas apprécier la passivité inhérente au concept
  • Une bande-son peu adaptée et mal mixée

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Addictif 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie / Contenu 0
  • Portage 0
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Se fait des films et en fait parfois. Peut vous tenir la jambe pendant des heures sur Ingmar Bergman ou le cinéma japonais des années 50.

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6.7
Lucky Hunter
Date de sortie : 30/10/2025
eShop

Note finale

6.7
  • Gameplay 0
  • Addictif 0
  • Graphismes 0
  • Bande-son 0
  • Durée de vie / Contenu 0
  • Portage 0

LES PLUS

  • Un jeu hautement addictif
  • Un mélange efficace entre le roguelite et le match-3
  • Pour six euros, un contenu conséquent
  • De très nombreux decks
  • Un plaisir en mode portable
  • Tactile !

LES MOINS

  • Aucune traduction française
  • Un portage en mode docké qui laisse à désirer…
  • L’absence de synergie entre les objets qui rend le gameplay pas très profond
  • Certains joueurs pourraient ne pas apprécier la passivité inhérente au concept
  • Une bande-son peu adaptée et mal mixée

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