Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les hommes redoutaient une invasion extraterrestre. Ils donnaient aux engins spatiaux des extraterrestres le nom OVNI (Objets Volants Non identifiés). Aujourd’hui, tout cela semble tenir du compte de fées.
De nos jours, en l’an 2560, on ne compte plus les rencontres du genre humain avec d’autres formes de vie à travers l’univers. C’est ainsi que sur Terre, la structure sociale a pris des dimensions cosmiques. Désormais, le commerce, le transfert de connaissances technologiques et les échanges culturels s’opèrent à l’échelle interplanétaire.En dépit d’un train de vie élevé dont ils n’avaient pas à se plaindre, les multimilliardaires qui avaient bâti leur fortune colossale sur le commerce intergalactique rêvaient d’un nouveau divertissement susceptible de donner un peu de piment à leur vie oisive. Leurs vœux furent exaucés par l’émergence d’un nouveau projet fondé sur un principe apparemment simple : « Pourquoi ne pas organiser sur une échelle galactique des compétitions similaires aux courses à haute vitesse disputées il y a des siècles sur Terre ? »
D’emblée, cette idée rencontra un succès unanime. Les riches négociants habitant les filles enfouies dans les nuages ou perdues sur des astéroïdes aux paysages inhospitaliers investirent leur fortune dans la construction de circuits de compétition.Ces circuits se situaient à 110 mètres au dessus du niveau du sol et ils étaient maintenus par des faisceaux d’alignement antigravité de part et d’autre de la piste. Les machines préparées spécialement pour ces circuits étaient à la pointe du progrès technologique en matière de magnétisme. Elles étaient conçues pour se déplacer sans roues, en survolant la piste à une hauteur de 30 cm.Lors du premier Grand Prix, les spectateurs furent choqués par la brutalité de la compétition. En effet, durant la construction, les organisateurs avaient placés divers obstacles et pièges ça et là le long du circuit. Mais au fil du temps, le public s’est non seulement habitué à ces dangers, mais s’est mis à exiger des sensations de plus en plus fortes. Par la suite, le Grand Prix représenta le plus insigne honneur qui puisse être décerné à quiconque dans l’univers.
Très vite, le public prit l’habitude de désigner ce Grand Prix sous le nom de F-ZERO.
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