Sorti en tout début d’année sur différentes plateformes dont la Nintendo-Switch, Bug studio, aka développeurs et Ratailaika Games, aka l’éditeur, nous proposent la suite des aventures de Foxy Land dans le bien nommé : Foxy Land 2 dont vous pourrez retrouver le test du premier opus par ici.
Et le moins que l’on puissent dire c’est que les choses ont changées par rapport à ce premier jeu, rien qu’au niveau de l’équipe, le studio c’est permis d’engager un graphiste ainsi qu’un artiste musical, bref, l’équipe c’est agrandi. Loin d’en être à leur coup d’essai, Bug studio est alors fort de neuf jeux, dix avec ce Foxy Land 2 ! Les nombreux retours des joueurs depuis la sortie sur PC du premier opus en 2017, ont-ils permis de corriger les principaux défauts du premier opus de la licence phare des Russe de Bug studio ? Il est temps de passer sur le banc d’essai…
Mais commençons par le commencement, si dans le premier opus l’histoire n’avait clairement rien d’originale, ici, on peux se dire que ça n’a pas beaucoup changé, justifiant aisément son nom, ce ne sera pas sa petite copine renarde qu’il faudra aller sauver mais ses enfants ! Et oui, le temps passe bien vite dans la vie d’un renard, en comparaison de celle d’un plombier moustachu et du nombre de fois ou lui a sauvé sa princesse et de sa prude récompense : quel tombeur ce Foxy ! Quel poissard aussi, le voilà donc reparti dans une folle aventure, mais cette fois-ci, possible à deux joueurs et dans laquelle, le second joueur pourra incarner la renarde. On regrettera que le titre se contente d’un choix à la Tic & Tac (chip’n dale) de ne pas pouvoir choisir son personnage comme dans un Super Mario Bros 2 et que le second soit automatiquement attribué au deuxième joueur. Et que donc aussi, il n’y ait pas de capacités particulières attribuées au second personnage !
Pour rattraper les kidnappeurs, il faudra parcourir trois mondes, la forêt, le désert et la vallée des champignons… Si dans le second, on remarque vite quelques inspirations aux premiers Super Mario Bros, on tient clairement plus de l’hommage peu discret, mais sans éléments trop similaires. Chacun des trois mondes sera composé de treize niveaux, dont l’un d’eux est un bonus qu’il ne sera pas obligatoire de parcourir pour venir à bout du titre : seulement trois niveaux de plus que dans le premier opus, on va se le dire, ce n’est pas beaucoup… Pire encore, les stages restent excessivement courts, ce qui ne donnera pas une très longue durée de vie à la seconde aventure du renard. Rassurez-vous cependant, le jeu n’en propose pas moins d’environ une dizaine d’heures de jeu pour un tarif de six euros, régulièrement soldé qui plus est. Un rapport durée de vie / prix correcte pour un jeu dont les baux sont toujours plus ou moins les mêmes que le premier opus.
Plus de joyaux, on passe à l’argent !
Car oui, Foxy devra réoccuper non plus 4 joyaux pour terminer le level, mais un nombre d’énormes pièces d’or pour pouvoir accéder à certains niveaux et donc avancer dans le jeu. Ces pièces sont de trois par stage et il n’en faut même pas cent pour accéder au boss final, ce qui impliquera tout de même un ratio de plus de 2 pièces sur trois récoltées par niveau. Si parfois celles-ci sont difficiles d’accès, elles sont surtout souvent cachées et, bien qu’il y ait des indications dans le background des décors : il est important de savoir qu’on aura difficulté à le regarder (le décor) pour une très simple raison, le renard est faible ! Si dans le premier jeu, il avait une barre de trois points de vie, ici, le moindre contact avec une attaque ennemie, un élément de décor hostile ou de l’eau, vous tuera instantanément et il vous faudra recommencer le niveau qui, comme dit précédemment, sont très courts, et parfois pourvus de checkpoint sur des moments difficiles : ceux-ci sauvegarderont d’ailleurs vos pièces récoltées jusqu’alors.
De plus, à l’inverse toujours du 1er, le Foxy 2 se targue d’une capacité d’attaque autre que de sauter sur les ennemis : il peut dorénavant récolter des cerises et les balancer sur ses ennemis ! Voyez ça comme une lapidation à la Vegan… Toute blague mise à part ceux-ci seront souvent vaincus en deux coups tandis que le renard pourra transporter quatre cerises qu’il ne gardera pas au niveau suivant. D’ailleurs, tous les niveaux ne sont pas pourvus en cerisier ! En bref, le jeu demandera donc de l’appréhender de manière assez différente qu’auparavant, plus punitif, plus technique mais aussi plus varié dans son gameplay, même s’il ne s’agit là que d’une option, c’est toujours bon à prendre.
Le Bestiaire et les Boss…
Toujours aussi peu varié, vous retrouverez deux types de champignons vivant, les aigles, les chats, les cactus, les grenouilles et… Les boss. Rien de plus ! C’est assez faible, mais dans chaque monde, les ennemis changent, selon les aptitudes données par le monde ; par exemple dans le désert, il sera impossible de vaincre les cactus en leur sautant dessus, la faute aux épines sur leur dos. Dans le monde des champignons, ils seront beaucoup plus vifs voir attaqueront plusieurs fois ! S’il est une chose de positive ici, c’est que ce système à permis un jeu à la courbe de difficulté croissante et vraiment maîtrisée et c’est assez rare pour le dire et insister dessus !
Pour les boss, ils sont assez punitifs et difficiles, et auront un pattern de différentes attaques qui seront progressivement plus difficiles à éviter. Cela tout en n’ayant toujours pas le droit au moindre choc face aux attaques ennemies, le seul contact devant être à un moment précis entre chacune des phases. Il vous faudra du calme et de la patience, sur ce second point, il en faudra probablement beaucoup : lors de chaque mort, vous devrez vous retaper le début de niveau et les dialogues ! Des dialogues d’ailleurs en français, comme souvent sur les jeux édités chez Ratalaika Games ! Mais quelle plaie de devoir se retaper les phases de discutions en boucle sur chacun des essais !
Pour le multi, je ne l’ai testé que très rapidement et celui-ci est très jouable, plutôt agréable mais ne sera qu’en multijoueur local et il sera plus aisé donc d’y jouer sur votre téléviseur ou écran de PC qu’en nomade.
Conclusion
Si vous avez aimez FoxyLand 1 ou que vous le trouviez surtout trop facile, le 2 semble à même de vous combler et règle ces quelques soucis : le jeu est plus beau, les musiques plus agréables et il se parcourt de manière ni trop difficile, ni trop peu et surtout, avec une cohérence dans l'évolution de la difficulté. Si parfois, il m'est arrivé de bien rager sur un boss, le jeu n'en est pas moins savoureux même si ses niveaux intermédiaires sont parfois trop aisés. On est donc pas dans une révolution du genre, mais dans un titre plaisant au prix cohérent qu'il serait, je pense, dommage de rater si vous avez 6€ à dépenser. Il en va de même si vous cherchez un petit jeu pour jouer à deux joueurs en local, celui-ci pourrait bien faire l'affaire deux ou trois soirs.
LES PLUS
- Coop Local
- Oppose une petite résistance (sur les boss)
- Tarif cohérent (par rapport à sa durée de vie)
- Chatoyant
- Difficulté croissante
LES MOINS
- Pas de Coop en ligne
- La redondance de son scénario
- Trop peu différent du premier opus
- Les dialogues a se retaper sur chaque tentative (aux boss)
- Même bestiaire que dans le 1...
Très quelconque. Un jeu pour gosse 🙂
Je n’ai jamais joué au premier opus mais je peux déjà dire que le jeu n’a pas l’air d’être à mon goût au premier abord… Reste à voir !
correct , mais trop classique ….je le prendrais en promo pour le petit