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SCHiM (Nintendo Switch) – Le test

LarryL par LarryL
15 juillet 2024
dans Test Chaud, Tests Nintendo Switch
Temps de lecture: 9 mins
0
Résumé du Nintendo Direct Indie World qui a révélé une liste variée de titres à venir en 2024 sur Switch
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SCHiM, en néerlandais « ombre », est un jeu qui nous avait surpris lors de son annonce du Nintendo Direct Indie World. Le concept était étonnant : nous incarnions un petit être étrange qui se déplaçait d’ombre en ombre ! Ce platformer est développé par deux néerlandais,  Ewoud van der Werf et Nils Slijkerman. Il arrive le 18 juillet 2024 sur l’eShop de la Nintendo Switch à vingt-cinq euros. Est-ce une des pépites indépendantes de l’année ?

Mon ombre est personne

SCHiMSCHiM est un platformer au concept étonnant : vous incarnez une ombre qui a perdu son humain. Pour le retrouver, cette dernière va alors se déplacer d’ombre en ombre.

SCHiM est un jeu que nous pourrions considérer comme « cozy ». Nous sommes dans une aventure avec un gameplay très accessible, plutôt simple, calme et sans grosse difficulté à franchir.

Le jeu est découpé en plusieurs niveaux (soixante-cinq au total) dans lesquels nous allons devoir traverser des décors de la vie quotidienne pour réussir à récupérer notre humain.

La prise en main est très simple, et la véritable difficulté du titre sera de réussir à trouver un passage astucieux qui nous mènera là où nous voulons aller.

Comment réussir à atteindre l’autre bout de la route ? Allons-nous plutôt attendre l’ombre d’un piéton, même s’il est lent ? Allons-nous plutôt sauter dans l’ombre d’une voiture, même si cette dernière est très rapide et ne va pas forcément dans la direction que vous voulez ?

Nous pouvons aussi interagir avec les objets. La plupart du temps, cette action est inutile et sert juste à s’amuser un peu. Dans l’ombre d’un canard, nous pouvons cacarder. Dans l’ombre d’une voiture, nous pouvons klaxonner.

En revanche, interagir avec certains objets peut devenir très intéressant pour avancer dans les niveaux. Par exemple, dans un feu tricolore, nous pouvons activer ou non la circulation routière. Nous pouvons dans une barrière à péages déplacer son ombre. Et nous pouvons créer de l’ombre en allant dans un lampadaire.

Les niveaux dans SCHiM sont plutôt grands et les développeurs ont eu l’intelligence pour nous guider de nous fixer des micro-objectifs. Avec une touche, nous pouvons facilement voir la prochaine étape dans notre chemin vers l’arrivée.

Globalement, SCHiM est un bon jeu. Le concept est innovant et nous avons passé un bon moment la plupart du temps.

Un platformer accessible…

Le level design est soigné et bien pensé. Chaque niveau se ressemble mais en même temps a sa petite touche d’originalité en termes de gameplay. Nous avons des niveaux qui se passent pendant l’orage et qui nous demande de se faufiler dans les ombres créées par chaque éclair. D’autres nous demandent d’anticiper les mouvements des oiseaux pour se déplacer sur de grandes distances.

De plus, les checkpoints sont très fréquents (tous les un ou deux obstacles) et nous permettent de tenter des choses sans trop regretter nos choix. Les développeurs ont vraiment mis l’accent sur l’accessibilité, et nous avons même un petit temps pour sauter à nouveau si nous loupons l’ombre dans laquelle nous voulions nous réfugier.

Même pour nous qui sommes souvent allergiques au platformer, nous nous sommes amusés. La plupart des niveaux sont certes longs mais jamais punitifs.

Malheureusement, SCHiM a aussi des défauts qui gênent l’expérience et qui empêchent le jeu de prendre la hauteur qu’il mérite.

Mais dont les promesses de narration pourraient frustrer

SCHiM Déjà, c’est peut-être bête car si le level design est vraiment excellent, le jeu est déséquilibré dans sa forme et son fond. Certains niveaux sont très simples, très courts, presque sans difficulté et sans crier garde, nous nous retrouvons avec des niveaux complexes qui nous laissent un sentiment de frustration.

C’est peut-être le plus gros point noir du jeu mais SCHiM nous fait des promesses qu’il ne tient jamais. Le jeu débute avec une forte narration muette et nous fait croire à un récit initiatique comme Unpacking, silencieux mais bouleversant.

Cependant il n’en est rien et les développeurs abandonnent cette partie narrative au bout d’une demi-heure. Cette promesse nous a amené à concevoir le jeu autrement, à attendre quelque chose qui n’est jamais arrivé et nous avons finalement terminé frustré.

Nous aurions préféré que SCHiM fasse un choix plus clair avec soit une narration du début jusqu’à la fin du jeu soit en retirant toute narration.

Par ailleurs, les checkpoints très fréquents peuvent aussi frustrer le joueur car un saut mal négocié peut nous amener dans des checkpoints du début de niveau alors que nous sommes presque à la fin de celui-ci…

Cependant, si le joueur réussit à faire abstraction de la promesse non tenue, à accepter qu’il ne suit pas du tout l’histoire de cet homme qui a perdu son ombre, il pourra passer un très bon moment sur le jeu.

Par ailleurs, est-ce un signe, mais la plupart des jeux qui nous permettent de cacarder sont de très belles expériences (Untitled Goose Game, Duck Detective), et SCHiM ne fait pas exception à la règle.

Des graphismes très réussis

SCHiM La durée de vie est intéressante pour ce genre de jeu : vous en aurez globalement pour trois – quatre heures pour terminer l’entièreté de l’aventure. Il y a parfois des objets cachés dans les niveaux qui permettront aux complétionnistes de passer encore plus de temps dessus.

Les joueurs qui aiment la difficulté verront aussi de nouvelles options à la fin de la partie afin de corser les défis : il est notamment possible de jouer sans checkpoint ou sans le deuxième saut ce qui rend l’expérience bien plus complexe.

De plus, les niveaux sont vraiment assez bien travaillés et apportent assez de variété pour que les trois heures se passent (presque) sans accroc. Malgré tout, nous avons l’impression que vingt-cinq euros est peut-être un peu cher et nous vous conseillons plutôt d’attendre une promotion pour fondre sur cette aventure.

Les graphismes sont vraiment beaux et nous placent dans des décors variés très travaillés. SCHiM se démarque par cette patte minimaliste mais à la fois très jolie. La bande-son est elle aussi très agréable à l’oreille et nous accompagne parfaitement pendant toute l’aventure.

Nous vous joignons une vidéo réalisée par nos soins du début du jeu.

Conclusion

7.4 /10

SCHiM est un très bon platformer cosy adapté à tous les publics. Sa patte graphique, son concept, et son accessibilité pourront séduire la plupart des joueurs… à condition qu’ils oublient la tentative de narration amenée dans la première heure du jeu qui est totalement abandonnée par les développeurs dans la suite de l’aventure. Une belle expérience, mais qui ne vaut peut-être pas les vingt-cinq euros affichés.

LES PLUS

  • Un concept accrocheur
  • Un level design de très haute qualité
  • Accessible pour tous
  • Des graphismes très beaux
  • De nouvelles options fin de partie pour ceux qui aiment la difficulté
  • La possibilité de cacarder

LES MOINS

  • Une promesse d’histoire jamais tenue
  • Des niveaux à la difficulté et à la durée parfois inégales
  • Des checkpoints parfois capricieux
  • Un peu cher pour ce prix

Détail de la note

  • Gameplay 0
  • Bande-son 0
  • Graphismes 0
  • Durée de vie / Prix 0
  • Level design 0
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LarryL

LarryL

Se fait des films et en fait parfois. Peut vous tenir la jambe pendant des heures sur Ingmar Bergman ou le cinéma japonais des années 50.

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Note finale

7.4
  • Gameplay 0
  • Bande-son 0
  • Graphismes 0
  • Durée de vie / Prix 0
  • Level design 0

LES PLUS

  • Un concept accrocheur
  • Un level design de très haute qualité
  • Accessible pour tous
  • Des graphismes très beaux
  • De nouvelles options fin de partie pour ceux qui aiment la difficulté
  • La possibilité de cacarder

LES MOINS

  • Une promesse d’histoire jamais tenue
  • Des niveaux à la difficulté et à la durée parfois inégales
  • Des checkpoints parfois capricieux
  • Un peu cher pour ce prix

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