Un an après le portage sur Nintendo Switch du très bon Super Mega Baseball 2, Metalhead revient avec Super Mega Baseball 3. Dans les faits, le studio a mis deux ans à développer ce troisième opus, puisque le précédent est sorti en 2018 sur les consoles de Sony et Microsoft. Bref, quelles sont les nouveautés de Super Mega Baseball 3 ? Est-il au niveau du précédent ? C’est ce que nous allons voir…
Metalhead ne change pas de créneau et reste sur un jeu mélangeant arcade et simulation. Ici pas de compétitions, ni d’équipes officielles, il s’agit là de compétitions et d’équipes émanant tout droit de l’imagination des développeurs, dont quelques clins d’œil à différentes choses dans le nom des équipes (Sawteeth pour ne citer que lui).
Dans ce nouvel opus, vingt équipes sont disponibles contre seize sur l’opus précédent. Au niveau des stades, ce sont un total de 14 stades qui sont disponibles dans Super Mega Baseball 3 contre 10 dans Super Mega Baseball 2. De plus, chaque stade peut être joué à trois moments différents de la journée (matin, milieu de journée et soirée) et offrent des détails plus aboutis que dans l’opus précédent.
Les développeurs ont gardé les mêmes noms d’équipes et stades présents dans l’opus précédent. Il y a donc eu quatre créations d’équipes et de stades. C’est qui est un point sympathique qui mérite d’être souligné.
La grosse nouveauté dans Super Mega Baseball 3 est l’ajout du mode Franchise qui manquait dans les deux précédents opus.
Deux choix s’offrent à vous concernant ce mode Franchise : un mode standard et un mode custom. Le mode standard vous permettra de choisir la durée de la saison (courte, moyenne ou longue) c’est à dire le nombre de matchs pour être plus précis. Une saison courte se disputera en seize matchs, une moyenne en trente deux matchs et une longue en quarante huit matchs. Dans le mode standard, vous ne pourrez simuler que les matchs de l’IA et devrez jouer tous vos matchs.
Le mode custom quant à lui est plus poussé, puisque vous pourrez créer votre ligue en choisissant les conférences (à savoir si vous souhaitez en avoir aucune ou deux), le nombre de divisions (le nombre varie selon votre choix concernant les conférences), le nombre d’équipes (ici vous pouvez choisir jusqu’à trente deux équipes). Dans ce cas, le jeu vous proposera de soit utiliser les vingt équipes du jeu et de générer les douze autres, ou de générer trente nouvelles équipes). Une fois votre ligue créée, vous aurez à choisir le nombre de match par saison (dans ce mode vous pourrez faire de seize à 200 matchs par saison), le nombre de manches par match (de une à neuf manches), le nombre de matchs par série en play-off (de un à sept) et le nombre d’équipes allant en play-off. Bref, de nombreuses possibilités s’offrent à nous. Dans le mode custom, vous pourrez simuler tous les matchs, même les vôtres.
Une fois votre choix fait, vous aurez à choisir votre équipe (que vous pourrez bien évidemment personnaliser par la suite mais nous reviendrons sur ce point un peu plus tard). Chaque équipe a un budget différent. L’intérêt du mode Franchise et de prendre une équipe en main et de l’accompagner sur de nombreuses saisons. Il n’y a pas que cela, car vous aurez à gérer la rotation de votre équipe au fil des matchs, vous aurez également à gérer le renouvellement des contrats en fin de saison ou encore la gestion des départs en retraite de vos joueurs. Enfin, il faudra également composer avec votre budget limité concernant les recrutements. Non, vous ne pourrez pas composer votre équipe avec que des joueurs aux stats de fous furieux. Tout cet aspect gestion reste tout de même très accessible et assez simpliste, ce qui vous évitera de vous prendre constamment la tête entre chaque match.
A l’issue de chaque match vous gagnerez également des points de développement, qui permettront (quand vous en aurez obtenu assez) de développer votre joueur pour le rendre plus performant.
Vous l’aurez compris, le mode Franchise s’avère très complet, intéressant grâce aux deux modes proposés et aux options de personnalisation présentes, mais également il est très stimulant si vous souhaitez faire évoluer votre équipe pour avoir la meilleure équipe de votre conférence.
À côté du mode Franchise, nous retrouvons les mêmes modes de jeu que dans Super Mega Baseball 2, à savoir :
– le monde Exhibition qui est le mode de partie rapide dans lequel vous pourrez affronter vos amis en local.
– le mode Pennant Race qui est le mode online. Dans cet opus, le mode online est toujours cross-platform ce qui vous permet de rencontrer à la fois des joueurs Switch, PS4, Xbox One et PC. La durée des matchmaking sera plus ou moins longue. Une fois en jeu, le mode online est vraiment fluide, aucun problème de lag ou d’éjection intempestive.
– le mode Season qui vous permettra de prendre part à une saison entière, play-off inclus. Ici aussi vous aurez le choix entre le mode standard et le mode custom avec les mêmes options que pour le mode Franchise.
– le mode Elimination qui est un tournoi à élimination directe. Les modes Standard et Custom sont aussi présents.
Petite précision, les modes Exhibition, Season et Elimination (en mode Custom pour les deux derniers) peuvent êtres joués avec des amis en local.
Enfin, comme l’opus précédent, le mode personnalisation est très complet et offre de nombreuses possibilités. Il vous permet, à partir d’une équipe existante de modifier le logo, le nom, les couleurs, les uniformes. Ce n’est pas tout, puisqu’un éditeur de joueurs est également présent. Vous pourrez donc refaçonner vos joueurs comme bon vous semble et les renommer. Le seul point sur lequel nous ne pouvons pas intervenir concerne les stats des joueurs. Il n’est pas possible de faire des transferts entre équipes non plus. De plus, il est possible d’importer ses équipes personnalisées depuis Super Mega Baseball 2.
Le système EGO est lui aussi toujours de la partie, mais la difficulté du jeu a été revue à la hausse par rapport à l’opus précédent. Pour rappel, ce système permet de doser la difficulté du jeu sur une échelle de un à cent. Un était le niveau de difficulté le plus facile et cent le plus dur.
Malheureusement, l’un des points noirs du jeu est l’absence de localisation française. Le jeu est uniquement en anglais. Pour les amateurs de baseball ce ne sera pas un problème. Cela risque d’être plus compliqué pour les néophytes. Malgré cela, le jeu propose, lors de la première partie, un petit tutoriel pour les commandes du jeu et pour toutes les phases du jeu. Il faut dire qu’en terme de gameplay le jeu est très facile à prendre en main et le plaisir est immédiat en jeu.
Une section « How to Play » est également présente. Vous pourrez y retrouver bon nombre d’informations et d’explications sur le jeu et ses différents modes.
Conclusion
Super Mega Baseball 3 ne déçoit pas, bien au contraire. L’ajout du mode Franchise est un réel plus au jeu, surtout pour les joueurs souhaitant voir évoluer leur équipe au fil des saisons. Certes le côté cartoonesque ne plaira pas à tout le monde et l’absence de compétitions officielles également. Toujours est-il que nous sommes là devant le meilleur jeu de baseball disponible sur Nintendo Switch. De manière générale, le jeu est fluide, très agréable à jouer et le mode online ne souffre d’aucune latence, d’instabilité ou d’éjections intempestives. De plus Metalhead Software a encore quelques mises à jour gratuites à apporter prochainement pour améliorer un peu plus la qualité de son titre. Bref, un jeu pour les amateurs de baseball en somme.
LES PLUS
- L’ajout du mode Franchise
- Le système EGO
- Prise en main très rapide
- Les choix de personnalisation
- Un très bon jeu de baseball mélangeant arcade et simulation
- Le mode online…
LES MOINS
- … qui peut nécessiter un peu de patience pour trouver un adversaire
- Le jeu n’est toujours pas traduit en français
- Didacticiel succinct pour les néophytes
Si une demo existe, je vais le tester. Cela me changera des simulations avec cartes, des et charts!!