Rimelands, le marteau de Thor est un jeu de rôle sorti au préalable sur IOS le 2 septembre 2010, développé par le studio finlandais Dicework Games (nous leur devons également Trouserheart sur mobile en 2013) et publié par Crescent Moon Games LLC. Sorti sur Nintendo Switch quelques années plus tard, le 4 octobre 2019 avec une modification de l’affichage et du gameplay pour coller à la console.
En avant pour l’aventure…
Nous incarnons une jeune chasseuse de trésors du nom de Rose Cristo [par défaut] qui a perdu ses parents suite à leur assassinat lorsqu’elle était encore enfant. Elle est élevée par sa grand-mère à Asgard, mais cette dernière a un secret et nous nous retrouvons à devoir sauver le monde.
Faites vos jeux, rien ne va plus…
Nous nous retrouvons donc propulsés dans un univers post-apocalyptique à l’aspect steampunk avec des références nordiques pour les lieux.
Tout d’abord, il faut savoir que c’est un jeu de rôle à la manière de FF Tactics pour les déplacements : une case, une action ; et que c’est du combat au tour par tour. Jusqu’ici aucune surprise, c’est le système de combat qui peut nous paraître un peu compliqué : il est basé sur le jet de dés tels les jeux de rôles sur plateau.
Les dés ne serviront que pour attaquer et se défendre, ils sont représentés par des faces à tête de mort (simple ou doubles têtes) pour l’attaque, par des faces de boucliers bien sûr pour la défense ou par une face grisée portant une croix pour inaction.
Mais le nombre de dés lancés dépendra du type de combat que vous allez emprunter ainsi que de l’équipement que vous allez assigner à cette jeune rouquine.
Nous pouvons tout de même influencer les dés à chaque action en dépensant notre mini jauge de mana (c’est-à-dire 3 ou 4 fois tout au plus), que l’on ne peut pas augmenter mais heureusement que nous avons quelques potions pour éviter d’être trop souvent à court.
Il y a donc 3 types de combats : barbare, assassin et chaman.
Ils correspondent respectivement aux attaques de corps à corps avec épée ou marteau, aux attaques à distance avec arme à feu et aux attaques magiques avec, pour chacun de ces types leur arbre de compétences correspondant, possédant chacun des compétences actives à utiliser en combat ou des compétences passives.
Bastoooooooonnnnnn….
Nous partons donc à l’aventure munis de nos dés et de notre chance plus ou moins avérée pour explorer différents lieux, pour simplement nous battre contre des loups, des hommes, des elfes etc… Bref, la panoplie simpliste du bestiaire fantastique pour en apprendre plus sur le monde qui nous entoure et connaître le secret de Mère Grand, cette petite cachottière.
On parcourt donc des donjons linéaires que l’on va fouiller de fond en comble pour obtenir de l’expérience et de l’équipement mais une fois l’objectif atteint, retour case départ : la mini carte. Et cela de manière redondante.
C’est tout aussi redondant pour les combats : on choisit le type d’attaque, les dés sont jetés, idem pour l’adversaire, tel un cycle sans fin.
La difficulté du titre relèvera de votre équipement mais et surtout de votre chance : les dés seront avec ou contre vous et nous passerons donc notre temps à sauvegarder toutes les deux minutes pour éviter les mauvaises surprises lors de notre escapade funeste si cela arrive.
Vous vous dites sûrement : « pas grave on va aller farmer de l’exp et on reviendra plus fort ! » Que nenni ! Une fois les lieux mis à sac il n’y aura plus rien à faire. Aucune réapparition d’ennemis et de coffres. « Y’a R dans l’frigidaire » comme dirait l’autre.
Le scénario est basique et prévisible, ne devrait prendre qu’une dizaine d’heure pour en venir à bout, un peu humoristique qui vous tirera un sourire en coin si votre niveau d’anglais est bon, car le jeu ne possède aucun sous-titre ni d’autre langue.
Conclusion
Rimelands est un petit RPG au tour par tour sans ambiton ! Il vous occupera quelques heures, mais la répétitivité du titre empêchera certains joueurs d'arriver au bout de l’aventure. De même, la difficulté liée à la chance sera un frein dans votre progression : nous avons dû relancer le jeu un bon nombre de fois car la chance n'était pas de notre côté et que petite Rose eu trépassé. Le jeu est linéaire, bourré de clichés et un peu ennuyeux. Malgré les quelques quêtes secondaires qui amélioreront la narration du titre, le joueur ne peut que se lassé de ce titre.
LES PLUS
- Rpg simple et intuitif.
- Système de combat intéressant…
- Sauvegarde automatique…
- Ambiance musicale au rendez-vous lors de combat de boss
LES MOINS
- Un gameplay trop dépendant de la chance
- Donjon linéaire.
- ...Mais sauvegarder en permanence est largement préférable.
- Anglais seulement.
- Durée courte