Ultimate ADOM – Caverns of Chaos est un jeu de rôle au tour par tour type rogue like avec un principe de Die and retry développé par l’Allemand Thomas Biskup et son équipe, et publié par Assemble Entertainment. Ce titre se veut être la suite de Adom (Ancient Domains Of Mystery) sorti en 1994 sur PC puis remastérisé en 2015 pour PC / Linux / Macintosh. Ensuite Ultimate Adom – CoC sortie le 18 février 2021 toujours pour PC et enfin le 17 novembre 2022 pour Xbox et Nintendo Switch (via l’eShop).
Introduction à Ultimate ADOM
Après avoir vaincu le Mal et restauré la paix à Ancardia, le peuple retrouve enfin l’espoir de vivre en prospérité. Mais 7 factions s’opposent pour reprendre le dessus suite à la défaite d’Andor Drakon, et quelque part, enfoui profondément dans une grotte hostile, le chaos se réveille de nouveau.
Partons à l’aventure !
N’allons pas trop vite en besogne, tout d’abord bienvenu futur aventurier ! Nous allons entrer dans la caverne du Chaos, mais avant toute chose nous vous conseillons de suivre le tutoriel jusqu’à ce que mort s’ensuive avant de partir une bonne fois pour toutes à l’aventure.
Alors pour commencer, le tutoriel est pour ainsi dire très sibyllin, en gros, on n’y comprend pas toujours tout. Le jeu étant seulement en anglais, cela rend l’expérience plus difficile encore. Notre aventure tutoriel ayant pris fin en moins de 2 min, face à un gobelin bien armé et qui nous a massacré, nous partons pour une nouvelle partie, mais cette fois hors tuto.
Et là, c’est le drame… Pour les fans du concept de RPG et de conception de personnages, vous serez sûrement ravis, mais jusqu’à un point, après possiblement 30 min de lecture en tout genre (texte, histoire, statistiques à gogo, etc.) pour créer le personnage parfait selon nous, nous pourrons enfin parcourir la grotte du chaos. À croire que le chaos s’est déjà immiscé bien avant.
Alors pour commencer la conception du personnage, nous devons choisir dans l’ordre sa faction (parmi 8), son genre (homme, femme, neutre, non-binaire, hermaphrodite ou tentaculaire), sa race (parmi 12), sa classe (parmi 8) pour enfin le customiser un peu (Les cheveux, couleur des yeux, la barbe, et couleur de cheveux… Autant dire que ce n’est pas des plus utiles m’enfin passons) et également distribuer des compétences dans un arbre de compétences tellement large qu’on s’y perd en moins de temps qu’il n’en faut pour mourir au tuto… Ah oui et nous devons aussi lui donner son petit nom à notre personnage. OUFFFF !
Si jusqu’ici, c’est fastidieux, la partie compliquée l’est tout autant, à chaque élément que nous choisiront se voit attribuer des statistiques : un homme sera plus fort, une femme plus agile, un haut elfe aura 9-11 de volonté, 14-16 de mana, 10-12 de charisme, 8-10 de dureté etc. bref nous sommes bel et bien perdus parmi toutes ses statistiques.
À l’aventure ! Vraiment ?
Nous voilà enfin balancés dans la fameuse caverne du chaos ou toutes nos actions aurons une répercussion sur notre mort imminente. On dirait un jeu flash, on bascule du mode 3D vue du dessus au mode ASCII (mode codage) à tout moment pour voir la tête de notre personnage, c’est marrant 2 secondes. C’est du tour par tour donc même avancer d’une case, c’est un tour.
Les interfaces sont trop nombreuses, les temps de chargements un peu longs, mais n’allez surtout pas dans le menu (touche ZL), c’est la perte assurée de toute raison d’être : c’est un calvaire à parcourir puisque ce n’est pas optimiser pour une version console. Musicalement, c’est plutôt sympa, c’est épique, c’est aventureux, caverneux même ! Mais on l’occultera vite.
Les affrontements ne rendent pas le côté épique et d’un combat à l’autre, nous pouvons fermement nous ennuyer ou mourir instantanément suite à une chance critique de l’ennemi. Une fois mort, un écran de statistique apparaît (moins long que tout ce que nous avons vu précédemment) évaluant votre parcours.
La présentation sur le store fait pourtant rêver :
“Un système de furtivité qui introduit une toute nouvelle manière d’approcher le jeu : au lieu de pulvériser tous les adversaires sur votre passage, vous pouvez maintenant vous faufiler en toute discrétion et éviter le conflit. Devenez une véritable abomination en greffant sur vous des morceaux du corps de vos ennemis. Ils n’en ont plus besoin, après tout. Et d’après vous, qu’y a-t-il de mieux que de manier deux épées ? Manier deux épées et une hache pour récolter encore plus de morceaux.
AUCUNE PLACE À L’ERREUR, MAIS TELLEMENT SATISFAISANT
Vous disposez d’un nombre illimité d’options pour aborder les donjons. Apprivoisez des créatures, tuez des monstres, aventurez-vous plus en profondeur ou continuez d’explorer et d’agrandir les niveaux de la caverne que vous avez déjà découverts. Plus de 200 adversaires vous attendent, chacun nécessitant une tactique différente.”
En bref et en récapitulatif, nous avons pléthores actions à effectuer, mais c’est trop complexe pour un joueur lambda.
Conclusion
Pour 19,99 € sur l’eShop, si vous voulez mettre le chaos au bout de vos doigts (et dans votre tête !) allez-y, surtout si vous aimez le cumul du RPG, du tour par tour, du die and retry et de beaucoup, beaucoup, beaucoup de statistiques qui ont leur importance finalement pour la durée de vie de votre personnage. Sinon passez votre chemin, la folie n’a pas de prix, mais quand même, d’autres titres du même genre vous attendent et seront plus simples à manier.
LES PLUS
- rogue like mélangeant classique et moderne
- grande variété de classe, genres, races et allégeances
- grande variété de compétences
- des mécaniques en tous genres pour des expériences uniques
LES MOINS
- le tutoriel assez incompréhensible
- trop de statistiques
- des chargements un peu long dans les menus et durant certaines phases de jeu
- un peu trop hardcore
- seulement en anglais
- interfaces non optimisé pour console
- graphisme assez limité